Fête champêtre et illumination.
Bal donné par la Société de la Concorde en son
looal d'été. Le Bal commencera a sept heures.
Les personnes étrangères 3 la aille seront admises
sor préseotalion d'on membre de la Société.
.Mercredi, 7 Août.
A midi, CONCERT au Parc.
Distribution de prix aux élèves de l'école
communale gratuite.
Cette solenoité aura lieu an local des Halles, b
deux heores et demie de relevés. Après cette
distribution anra lieu au même local la remise
des primes décernées aux parents dont les eo-
fants ont suivi régulièrement les coors de cette
école. La cérémonie se terminera par la distribu
tion des prix de propreté accordés aux familles
ouvrières.
Jeu dbs ciseaux a la Place du Zaalhof.
Ce jeu commencera trois heures>
Jeudi, 8 Août.
Distribution de prix aux élèves de l'Académie
des beaux arts et de l'École industrielle. Cette
distribution se fera solennellement, trois heures
de l'après midi, au local des Halles.
Vendredi, 9 Août.
Distribution de prix aux élèves do Collège
communal et de l'École moyenne. Cette céré
monie aura lieu a trois heures, au locaT des Halles.
Dimanche, 11 Août.
De midi 'a ooe heure, musique au Parc.
Grand Concours de Pigeons-voyageurs,.
Offert par la société colombophile Les Éclai-
reurs de Noé, aux sociétés colombophiles du
royaume et du département du nord de la France.
Les pigeons seront lâchés 3 Chartres, départe-
meot d'Eure et Loire (France).
Grand Tir a la petite arbalète au but,
Offert avec le concours de la fille, par la So
ciété des Francs Arbalétriers, toutes les Sociétés
du royaume et de l'étranger. Ce tir anra lieu an
local de ladite Société, rue du Lombard; il com
mencera b raidi pour finir b cinq heures.
Tir a l'arc a la perche,
Offert avec le concours de la ville, par la Société
de Guillaume- Tell, aux amateurs du royaume et
de l'étranger.
Du 4 au Août, la Bibliothèque publique et
le Musée communal seront ouveils au public tous
les jours, le matin de onze heures b midi, et le soir
de trois b cinq heures.
Deux compagnies du 10' de ligne, ont
quitté aujourd'hui cette ville, pour se ren
dre S* Nicolas afin d'y tenir garnison.
L'État major et un bataillon du 10", re
venant du Camp, sont arrivés aujourd'hui
en celte ville.
L'École de Cavalerie, revenant du Camp
de Beverloo. est attendue Ypres pour le
2 du mois prochain.
NOUVELLES DIVERSES.
Le Roi est arrivé jeudi soir Ostende,
venant directement du camp de Beverloo.
Le camp de Beverloo a été levé le 25
courant et les troupes qui composent la
seconde période rentreront dans leurs gar
nisons. Les miliciens rappelés provisoire
ment sous les drapeaux seront renvoyés
dans leurs foyers.
Le typhus contagieux qui ne s'était
plus manifesté dans la province d'Anvers
depuis le 20 avril dernier, a été constaté
le 25 de ce mois dans l'étable d'un cultiva
teur de Contich (Keyzershoek), contenant
15 bêtes bovines. Les mesures ordinaires
de précaution sont prises pour arrêter la
propagation de l'épizootie.
En réponse une interpellation faite
au conseil provincial du Brabant par M.
Defuisseaux, dendant connaître la desti
nation que recevront les fonds recueillis
dans le pays pour ériger un monument
la mémoire du Boi Léopold, M. le gouver
neur a répondu que la somme recueillie
au moyen de la souscription qui a été faite
dans tout le pays a été très peu élevée, et
serait de beaucoup insuffisante pour l'érec
tion du monument qu'on avait songé
ériger la mémoire de Léopold 1", sans
l'intervention considérable du gouverne
ment et d'augustes personnages. La com
mission des délégués des provinces qui
s'est réunie Bruxelles, a émis le vœu que
ce monument fut éiigé Laeken, où le
Roi Léopold a passé la plus grande partie
de sa vie. où il est mort et où il a été inhu
mé. Les choses en sont là.
Le prince de Bukebourg, dit l'Europe
de Francfort, mérite d'être cité comme un
des rares exemples d'un philosophe sur le
trône. Trouvant que son armée d'un pe
loton et demi, réorganisée la prussienne,
lui coûterait trop cher, le prince sérénis-
sime s'est décidé la dissoudre tout fait
et employer le budget de la guerre une
excursiondans lesbellesvalléesdela Suisse.
L'Z?fenûardapprendque la publication
des œuvres de l'Empereur Maximilienqui
avait été ajournée l'année dernière sur le
désir de l'Empereur d'Autriche, aura lieu
très prochainement avec le consentement
de ce souverain. Ces œuvres formeront
sept volumes, dont quatre sont déjà com
posés dans une imprimerie de Leipzig, sous
les titres suivants Aus meinem Leben (De
ma Vie); Reiseslrissm (Esquisses de voyages);
Aphorismen (Aphorismes); Gedichle (Poésies).
Nous empruntons la Liberté le trait
suivant de Lopez; il est bien digne du per
sonnage
Un jour qu'il commandait un détache
ment de cavalerie impérialiste, il est sur
pris par une brusque attaque d'un corps de
dissidents. Lopez lire son sabre et donne
vigoureusement l'exemple d'une fuite ra
pide. Son détachement tourne bride et le
suit ce n'est que dans ces circonstances
là que Lopez aimait se trouver la tête
de ses hommes.
Tout d'un coup son cheval, atteint par
une halle, roule terre, Lopez va tomber
entre les mains de l'ennemi sans pitié lors
qu'un de ses cavaliers s'arrête au péril de
sa vie, et lui crie de sauter en croupe der
rière lui. Lopez saute; le cavalier rend la
main, mais sa hèle surchargée perd du
terrain. Lopez comprend l'imminence du
danger son sangiroid ne l'abandonne
pas; il lire un pistolet de sa ceinture, brûle
la cervelle de son sauveur, se débarrasse
ducadavreen un lourde main, ets'échappe
sur le cheval allégé d'autant!
On lit dans le Journal de Paris
a D'après les informations que nous re
cevons de Varsovie, le cabinet de Saint
Pélersbourg aurait pris la résolution de
supprimer le poste de gouverneur général
de Pologne et d'incorporer d'une façon
définitive le royaume la Bussie. Le ti
tulaire actuelle général Berg recevrait,
d'après la coutume russe, un congé illimité
pour faire un voyage l'étranger.
Le malheur qui vient de frapper la
Gallicie par suite de l'inondation est épou
vantable. Des villes entières et des villages
sont sous les eaux; de grandes étendues de
champs ensemencés sont complètement
ravagés; grand nombre de ponts détruits
des routes construites grands frais ont
totalement disparu. Il est impossible de
donner un chiffre, même approximative
ment, des dégâts; ce qui est certain, c'est
qu'ils sont immenses.
FRANCE.
Paris, juillet.
L'empoisonnement de l'Impératrice Char
lotte au Mexique paraît se confirmer. C'est
cet empoisohnement qui aurait amené sa
folie.
Voici ce que nous lisons dans lé .Mémo
rial diplomatique
Si nous devons nous en rapporter
une lettre écrite de Trieste par une per
sonne digne de confiance, le soupçon que
l'Impératrice Charlotte aurait été empoi
sonnée avant de revenir en Europe ne pa
raît plus être une supposition hasardée.
L'œil exercéd'un praticien aussi habile
que le docteur Bulkens a été frappé des
symptômes tout fait anormaux que pré
sente l'état de l'auguste malade. Quelque
violentes et douloureuses qu'aient été les
émotions que l'Impératrice a éprouvées
depuis son départ du Mexique, elles ne sau
raient, d'après les fois de la pathologie, être
l'unique cause des exaltations mentales et
des prostrations morales qui alternent suc
cessivement chez elle et semblent défier la
science.
Il est certain qu'au mois de juillet 1866,
Sa Majesté, peine embarquée Vera Cruz,
fut prise d'une insomnie due l'influence
du sang vers la tête, et qui persista durant
toute la traversée. Depuis lors on a con
stamment remarqué chez elle des symp
tômes indiquant une altération profonde
du sang, qu'en raison de sa jeunesse et de
sa constitution robuste il est impossible
d'expliquerautrement que par l'action per
nicieuse d un agent physique.
Tout fait donc présumer que quelque
poison subtil a été administré l'Impéra
trice par les traîtres dont la Cour de Cha-
pultepec n'était que trop entourée et que
Sa Majesté, en quittant le Mexique, empor
tait le germe de l'affreuse maladie qui
éclata le 4 octobre suivant Rome.
En effet, quelques jours après le départ
de l'Impératrice, certains journaux améri
cains initiés probablement au terrible
mystère, prétendirent que, pendant son
trajet de Mexico au port d'embarquement,
Sa Majesté avait donné des signes mani
festes de démence; or cette nouvelle, alors
prématurée, ne devrait que trop se vérifier
quelques mois plus tard.
L'Impératrice elle même pressentait
instinctivement la vérité; car dès que ses
facultés mentales commencèrent se trou
bler elle fut obsédée de l'idée quelle était
empoisonnée, et elle demeure toujours sous
la luneste influence de cette conviction.
Notre correspondant termine sa lettre
en annonçant que l'auguste malade va être
soumise un traitement calculé la fois
pour calmer son esprit et neutraliser les
effets de I altération du sang; et si, comme
1 espère le docteur BulkeDs, ce traitement
réussit, la guérison, lente saus doute, sera
encore possible.
Le travail de percement do tunnel
du mont Cenis a beaucoup avancé pendant
le second trimestre de 1867.
^L'avancement, qui n'avait été que de
155m34 pendant le mois de mars, a été en
avril, de 156*21; en mai, del77ra44: en
juin, de 125n,12. Total pour le trimestre,
458m77.
L'avancement est Bardonnèche de
4.356n,80, Modane de 2,752m52 total
7,109ml2.
La longueur totale du tunnel devant
être 12,220 mètres, il reste encore percer
5.110 mètres 88 centimètres.
Les couches les plus dures ayant été
dépassées et le terrain où l'on opère au-