ksi ETAT-CIVIL D'ÏPRES. MARCHES. Z il On examine lous les sceaux apposés sur le cercueil. Aucun n'esl rompu. Le cercueil de ladéfunle setrouvait dans le même élat qu'au jour de l'enterrement. Le corps de la sainte n'est pas profané; mais l'anneau a disparu. Un prodige a donc eu lieu. C'est celte princesse que les Deux Siciles nomment la Sainte. Beau nom en vérité! Aussi la plus belle qualité de François II est-elle d'être le fils de la sainte. MEXIQUE. NOUVEAUX DÉTAILS SUR LES TROIS EXÉCUTIONS. Sur l'exécution de l'Empereur on a quel ques détails nouveaux. Quand Maximilien sortit du couvent qui lui servait de prison, il s'écria Quel beau ciel! C'est ce que je désirais pour le jour de ma mort! Les trois condamnés étaient vêtus avec unsoinsscrupuleux. L'ofïicierqui comman dait le peloton d'exécution demanda le par don de Maximilien, en lui disant qu'il n'approuvait pas la sentence, mais qu'il était soldat et qu'il devait obéir aux ordres donnés. Maximilien répondit Un soldat doit toujours exécuter sa consigne. Je vous remercie de tout mon cœur pour vos bons sentiments, mais j'exi ge que vous suiviez vos ordres. L'Empereur, d'après certains récits, fit placer Miramon au centre; d'après d'autres, c'est lui même, Maximilien, qui se plaça au milieu, ayant Miramon et Mejia de cha que côté. La femme de Mejia, un peu avant l'exé cution, courait, comme une insensée, a travers les rues de Queretaro, portant dans ses bras un enfant nouveau-né. La princesse de Salm Salm avait, paraît- il, essayé de faire échapper l'Empereur. Le secret fut trahi par un officier mexicain qui elle l'avait confié, et qui avait reçu pour 25,000 dollars (125.000 fr.). de diamants de la princesse, afin d'aider l'évasion. M°" de Salm Salm et lous ses gens reçu rent aussitôt l'ordre de quitter Queretaro. On lit dans le Mémorial diplomatique Les dernières nouvelles du Mexique, parvenues en Europe le 29 juillet, ne confirment pas l'arrivée la Vera Cruz du corps de l'Empereur Maximilien. On croit que l'envoyé autrichien chargé de récla mer les dépouilles mortelles du malheu reux souverain les recueillera Queretaro même. Les exécutions continuent au Mexi que. Sanla-Anna a été fusillé la nouvelle est cette fois certaine. Le général Vidauri a été aussi fusillé Queretaro. Son crime était le même que celui qui a motivé la condamnation mort de Miramon et Mejia. Il avait servi la cause de l'empire mexicain. Cet exploit accompli, Juarez s'est mis en marche pour Mexico, où il était attendu d'heure en heurela date des dernières nouvelles. Juarez avait précédemment écrit Porfirio Diaz d'attendre son arrivée pour livrer aux conseils de guerre les serviteurs de l'empire qu'il a faits prisonniers. Après avoir présidé.aux fusiliades de Queretaro, il tient se réserver encore celles qui au ront lieu Mexico. On est sans nouvelles du général Mar quez. Où est il? Cherche-t il 'gagner la côte? A t-il même réussi s'échapper? Il paraît qu'on commence en douter Me xico; les juaristes croient du moins qu'il est caché dans la ville; aussi se livre t on toutes sortes de recherches pour le trouver. LAURIERS SAAS TACHE. LES TROPHÉES D'UNE RÉUSSITE SCIENTIFIQUE. Quaod l'erreur a le prestige de la suprématie séculaire, c'est un formiJab'e antagoniste même pour les plus déterminés et les plus éclairés cham pions des réformes; et si jamais il se trouvait une sorte d'erreur qui eut de la peine cesser, c'est bien celle de la vielle routiue médicinale. Holloway, par une rationnelle et triomphante théorie, juiti- fiée par les milliers Je personnes dont il a préservé l'existence, a complètement converti des militons d'iodividus qui étaient imbus des idées de la vieille pratique médicioaleet cela, en leur faisant con naître les grandes propriétés correctives possédées par ces deux fameux remèdes. Partout dans l'Amérique du Sud, ces deux in faillibles remèdes remplacent lous les autres. Il a quelques jours, nous demandions un négociant bien coriou qui en a toujours un assortiment, pour l'usage des familles, quelle différence il y a entre les médecines du Professeur Holloway et celles qui sont ordinairement prescrites par la Faculté La différence, me répondit il, en souriant, est que les premières déduisent la maladie et les dernières le malade. La vérité est dans ce sarcasme. Nous avons vu le mercure donné eu doses effrayantes, pioduite les résultats les plus mélancoliques, et, par contre, dans des cas semblables, nous avons vu des guéri - sorisobtennes, en quelques jours, et saos la moindre détérioration, de la constitutionpar l'effet des P.lul es Holloway. Cependant nous sommes portés penser que l'Onguent Holloway a été jusqu'à présent d'un plus grand secours, dans ces pays, que ses Pilules. Les maladies externes sout malheu reusement communes dans l'Amérique du Sud; les érysipèles, la lèpre et les éruptions cutanées de toutes sortes dumiueut de lous les côtés et semblent se cramponner leurs victimes avec une ténacité extraor dinaire. Mais aucune maladie externe, quel - pu'eu soit le caractère, aucune plaie, ni ulcère dont tant de nos populations ouvrières sont affligées, ne peuvent résister an principe anti-inflammatoire contenu dans cet Onguent. Il dissipe, p<r l'absor- tion et l'évapor isation, les fièvres locales, chasse la matière morbide gisant dans la peau et 1rs glandes, et, dans un espace de temps, merveilleusement court, il oblitère les traces de la maladie. Les médecins qui oui éprouvé ses effets dans ces maladies qui semblent être la juste pénalité des plaisirs sensuels disent qu'où peut avoir toute con fiance en cet Onguent, dans les cas les plus graves, alors même que l'emploi irrationnel des médecines minérales semble avoir ôlé tout espoir. Eu (ait, n tmpoile où la matière morbide existe et puisse être péuétrée travers les absorbants, ce bienfai sant et antiseptique Onguent s'y introduira. Noos savous qu'il a été aussi employé avec un succès surpreuaut, dans les cas d'béuiorroïJes existant depuis plusieurs aonées et qui étaient considérés comme totalement incurables. Eq rapportant ces faits, nous sommes guidé par le plus vif désir de rendre service aux malades et aux souffrants, et, eu appelant leur atteotioo sur les propriétés curattves bien attestées des médeci nes Holloway, nous ne faisons que répéter des faits qui sout connus des trois quarts des peuples civi lisés. The Traoeller. Onguent et Pilules Holloway. Espoir pour Tous! Quelle que soit la maladie, ou ne doit jamais désespérer d'être guéri, tant qu'on n'a pas essayé ces inestimables remèdes. Que la mala die soit interne ou externe, qu'elle soit oatnrelle, ou le résultat d'one circonstance fortuite si la guérison est possibleles médecines Holloway l'effectueront. La gravité ou la durée de la maladie ne sera pas ori obstacle l'influence enralive exer cée par ces remèdes jumeaux, qui nettoient, puri fient, et fortifient tous les fluides et solides du corps et renouvèlent complètement la digestion. Ils procurent aux organes de saines sécrétions. Cet admirable anùdote aux maladies agit immédiate ment sur le système absorbant, sor les poumons, le cœor, et la circulation et par là donne invariable ment de l'énergie, du ton et de la vigueur toutes les fonctions naturelles de la vie. Dl 20 JUILLET AU 2 AOUT INCLUS. Naissances 4. Sexe masc. 3, sexe fém. Mariages. Ramskindt, Louis, journalier, et Slosse, Lucie, dentellière. JoockheereJulien, charpentieret JoosSophie tailleuse. Van- kemmelJulien, charpentier, et Verbeke, Emma, domestique. Décès. Hof, Marie, 75 ans, rentière, veuve de Modeste Vylein, rue au Beurre. Vanbeole, Lucie, 85 ans, sans profession, vente de Pierre Goethals, S' Jacques lez Ypres. De«illé, Pierre, 20 ans, soldat au io*de ligne, célibataire, rue des Boochers. Hof, Ignace, 84 ans, rentier, «eufde Marie Depnydt, rue du Temple. Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe raasc. 3, idem fém. 2. ÉTAT-CIA IL DE POPER1NGHE, Un Juillet nu Août Inclus. Naissances 8. Sexe masc. 3, sexe fém. 5. Mariages. Orbie, Florentin, 38 ans, venf, fermier, et Lermytte, Reine, 32 ans, célibataire, ouvrière. Vancaeyzeele, Victorin, 44 ans, céli bataire, cultivateur, et Cornette, Sophie, 29 ans, célibataire, cultivatrice. DÉCÈS. Bruneel, Marie, 74 ans, ouvrière, épouse de Charles Desodt, Eekhoek. Sergie, Jeanne, by ans, célibataire, fileuse. rue de Cassel. Lennyte, Julienne, 18 ans, célibataire, dentel lière, Eekboek. Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe masc, 2, idem fém. o. POPERINGIIE, 2 AOUT .867. Froment, prix moyen par hectolitre Seigle id. Avoine. id. Pommes de terre les :oo kilogrammes, Beurre le kilogramme, Houblon les 5o kilogrammes, fr. i5o i52-5o YPRES, 3 AOUT 1867, ÉTAT Indiquant le» quantité* et le prix moyen de» (.rain*. Fourrage» et autre» produit» agri cole» vendu» uu marché de cette ville fr. 29-77. 15-25. 9-75. 1o-5o. n 2 80. NATURE quantités l'RIX t DES VENDUES. VI O 1 r A i 1 par 100 X) Grain» et Denrée». Kilogrammes. kilogrammes. C Z. Froment 3 t,4oo 57-5o 80 6,000 23 75 7 5 00 00 1,800 26-00 80 Féveroles. 1,600 26-00 80 Pommes de terre 5,ooo 7 5o B-urre 25o-oo Pain de farine de froment brute 33 c" le kilo. Idem pour les foodations de 3o c*. 900 gram. «EST«5*^. 2 1 ce M C/5 u z J O Id O o UT i.l LJ Z a Muj cC 1 O w 2Wt.Cj.-3- .-î 5 JtgFlggrcïi -=•5 «2 s J 5 S s '3 =3 JS S - 2 3 fr -} 5 -v* O S!= 3 a -3 - -Q S C <S .2 - <5 a -*~/i - i jb 2 5— ^^-^-3 - «g- S g il 2 - a - - 1 a .r - -- 3 «v 33 ai i N S tC T} v «l R 0 ZJ SI V 3 cil - c -o - -5 Tî M a 3 .8 - .8 -î 3 V-3 1 s.5#"0.! s-§ 1 vM I I-ï-S w r ÏL "7* r TZ -i - - tj h 2 a e eu 1s. -x - (Tj c 5 Q. r— CÛ T3 _r S u «fi Cf. - ZJ C2 X.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3