EENE HOFSTEDE
MARCHÉS.
ITALIE.
MEXIQUE.
ÉTAT-CIVIL I»E POPERMGHE,
P...se trouver le lendemain de bonne
heure son bureau afin de se livrer en
semble ce travail de vérification. Le len
demain matin, l'agent de change, la
place de son caissier, vit apparaître un
commissionnaire qui lui remit les clefs de
sa caisse et une lettre dans laquelle P... se
reconnaissait coupable de détournements
qu'il évaluait au total de 600,000 fr. Line
plainte a été immédiatement déposée. P...
a été arrêté rue de Vaugirard, où il demeu
rait avec sa mère.Ce caissier est un homme
d'une trentaine d'années; ses appointe
ments s'élevaient 6,000 fr. par an. Il a
été entraîné, dit on, par des paris malheu-
reux sur le turf, par des spéculations im
prudentes la Bourse et par l'inconduile.
On écrit de Saint Louis la Gazelle
des Tribunaux En curant un réservoir
destiné fournir l'eau la ville de Saint-
Louis, on a découvert les corps de trente-
trois enfants, âgés de dix huit vingt mois.
Les uns étaient l'état de squelette, les
autres étaient aussi conservés que s'ils
venaient d'être précipités dans l'eau; mais
d'autres étaient plus ou moins décomposés.
Une enquête a été commencée pour arriver
connaître dans quelles circonstances ces
enfants sont tombés où ont été jetés dans
ce réservoir.
M. Béhic, dont le récent voyage en
Suède a été l'objet de beaucoup de com
mentaires, est en ce moment dans le dé
partement du Mord.
L'ex ministre, accompagné de son gendre
M. Simoens et d'un ingénieur de la marine,
visite les côtes maritimes; il étudie, pour
la Compagnie des Messageries impériales,
la question de l'établissement d'une ligne
de bateaux quipartant de Dunkerque,
desservirait Stockholm Copenhague et la
Hollande.
On écrit de Marseille, le 16 août La
troisième ascension de M"" Poitevin s'est
opérée, hier, l'hippodrome du Prado,
avec le même succès que les précédents;
seulement le ballon poussé par le vent
vers les nouveaux ports, est tombé dans la
mer au delà de la grande jetée. Des remor
queurs, dirigés immédiatement sur ce
point, ont recueilli M"" Poitevin et son
aérostat. Le gendre de M°" Poitevin était,
cette fois, son compagnon de voyage.
Od écrit de Turin an Monde: Les nou»elles
des provinces sont graves. Dans les provinces mé
ridionales, le choléra a donné lieu a des scèoes
rai ment tragiques, car on ne peut se persuader que
ce n'est pas le gouvernement qui le répand. Par
conséquent il est arrivé souveut de voir tuer les
médecins, les gendarmes, les soldats qui allaient
porter des secours aux malheureux malades. Dans
quelques pays, la troupe a été forcée de faire le
stége des maisons, même des pays, pour pouvoir y
introduire des médicaments et des aliroeots. Quel
ques pays recevaient coups de fusils ceux qui,
fuyant les endroits infectés voulaient s'y réfugier;
Giardini, on a eu la cruauté de jetes dans uoe
chaloupe 34 ouvriers calabrais parmi lesquels la
maladie s'était manifestée, et l'oo n'a eu pitié
d'eux que lorsque dix d'entre eux eurent succombé
au mal, k la faim, k la soif, pendaut les deux jours
qu'ils furent ballotés en mer. Les journaux appor
tent chaque jour des détails navrants sur l'état de
ces provinces. Daus la plupart des petites commu
nes les autorités se sont enfuies et les soldats foot
le coop de fusil contre ceux qui veulent les tuer,
parce qu'ils croient que ce sont eux qni sèment le
choléra. Une chose qu'on admire partout, c'est le
dévouement du clergé. Mgr. d'Acqnisito, archevê
que de Monreale, est mort victime de son dévoue
ment; l'archevêque de Palerme, attaqué par le
choléra, a résisté au mal, et on espère lé sauver,
f.e cardinal A'tieii est mort k Albaoo en secourant
les malades, l'archevêque de Milan va soigner les
malades au lazaret. Daus la petite vallée d'Aoste,
sur trente-deux paroisses attaquées, douze cutés
ont succombé. L'é»èque d'Urée, celui de No.are
ont été magnifiques de conrage et de dévouement.
Tout le clergé a donné des preuves d'énergie qui
oot surpassé l'attente générale. Les journaux révo
lutionnaires n'ont pu marquer une seule défection.
Pour donner une idée des préjugés qui règneut
dans les provioces méridionales, voici un fait ra
conté par on journal de Florence. Un membre de
la haute magistrature d'uoe grande ville du Midi
est attaqué Ho choléra. Il ruaode la hâte le pré
fet qui ne manque pas de courir au chevet du
mourant. Mon ami, lui dit le haut magistral, vous
savez que je suis uo bon libéral, qui a toojouts
bien servi la cause italienne; et si |e sois k cette
place, cela est du non a la protection, mais li mes
services. Faites-moi donc l'amitié d'écrire au mi -
nistie qu'il m'envoie du contre poison!
Il résulte des relevés officiels reproduits par
nn journal italien que, dans l'armée du Pape, il y
a 584 officiers, dont 4io Romains, 106 Français,
4o Suisses, 12 Allemands, 6 Belges, 4 Irlandais,
2 Hollandais, 2 Espagnols, 2 Polonais. Ou y
compte 8 généraux. L'armée entière se compose de
2 <i 13.000 hommes.
On se rappelle le voyage de M. Magnus,
ministre de Prusse au Mexique, Quere-
laro, au moment du procès de l'empereur
Maximilien, et les courageuses démarches
qu'il fil pour sauver l'auguste victime. De
puis que la ville de Mexico est tombée au
pouvoir des troupes juaristes, on est sans
nouvelles de ce diplomate, et l'inquiétude
paraît grande Berlin sur son compte.
Voici ce qu'on écrit de celte ville la Ga
zelle de Weser
On croit peine possible ici que depuis
la mort de l'empereur Maximilien, le re
présentant de la Prusse au Mexique, baron
de Magnus,n'ait pasdonnéde ses nouvelles.
Il semblerait d'après les indications mys
térieuses de personnages officieux que non
seulement notre ministreau Mexique, mais
tout le personnelles de sa légation aient
disparu sous terre et qu'on ne puisse savoir
ce qu'ils sont devenus.
Pilules Holloway. Aucune famille ne
doit se passer d'«vuir sous la main de ces Pilotes.
Leur efficacité depuis long-temps éprouvée, pour
chasser l'iudigestiou, stimuler les intestins et pur i -
fier le sang, leur a fait obtenir une impérissable
réputation dans le monde entier. Quelle que soit
la maladie, quelques doses tempéreront les symp
tômes les plus urgents et, ensuite, exerceront un
cootiôle complet sur toutes les actions dérangées,
exciteront le foie engourdidébarrasseroot la bile
accornulée, nettoieront les reins obstrués, assimile
ront la nourriture, amélioreront le sang et par la
conféreront k la cervelle et k chaque fonction uoe
saioe vigueur, une activité naturelle et uoe parfaite
régularité. Daus les cas d'iodigesiioo, d'affaiblisse
ment de la vue, de lassitude mentale et physique et
de maux de tête, ces resiauratives Pilules agissent
comme uo charme. Elles chassent les rhuruatisinçs
et la goutte, pendaot qu'elles corrigent infaillible
ment les maladies des femmes, jeuues et vieilles,
délicates et robustes.
ETAT-CIVIL D'YIMIES,
DU 6 Al 3 AOl'T INCLUS.
Naissances 5. Sexe masc. 2, sexe fém.5.
Mariage. Cnockaert, Louis, maréchal fer
rant, et Demeulemeester, Horteuse, couturière.
DÉCÈS. Desvvarte, Marie, 74 ans, couturière,
épouse de Benoit Debollander, Marché au Bois.
Deprez, Amélie, 60 ans, dentellière, célibataire,
rue au Beurre. Lantps, Cécile, 53 ans, coutu
rière, célibataire, rue S'-Jacques. Duron, Cécile,
57 ans, journalière, célibataire, rue de Meoio.
(Jruwier, Pierre, 66 ans, jardioier, veof de Nalalie
Degraeve, rue de Menin. Chercbyé, Martin. 65
ans, maçon, époox de Joséphine Pertry, rue Tra-
versière. Vertneericb, Amélie, 79 ans, coutu
rière, veuve de Dominique Treve, rue de Menin.
Mieroo, Marie, 17 ans, dentellière, rue de
Meoio. Depreter, Aogustine, 20 ans, dentel
lière célibataire, rue des Bouchers.
Enfants au-dessous db 7 ans i. Sexe
masc. o, idem fém. 1.
Du 1« au «S Août Inclus.
Naissances 8. Sexe masc. 1, sexe fém. 7.
Décès. Delaleeowe, Anne, 69 ans, fileuse,
veuve de Louis Druant, Hôpital. Beuo, Cathe
rine, 68 au s, dentellière, épouse de Pierre De baeoe.
Decandt, Louise. 79 ans, sans profession, céli
bataire rue S'-Michel. Lobeau Jacques 62
aDs, rentier, célibataire, rue de Furnes. Van-
dermeerscb, Pierre, 59 ans, brasseur, époux de
Marie Vaodermeerscb, rue de Furnes.
Enfants au-dessous de 7 ans 8. Sexe
masc. 4, idem fém. 4.
POPERINGHE, *3 AOUT 186;.
Froment, prix moyeu par hectolitre fr. 00-00.
SeigleiH. vt t.0*00.
Avoineid. 9-20.
Pommes de terre les 100 kilogrammes, 10-00;
Beurre le kilogramme, 2 80.
Houblou les 5o kilogrammes, fr 000 a oon-uo
YPRES, 24 AOUT 1867.
f.TAT Indiquant Ira quantité» et le prl» m.vrn
dea Gralitaa-'ourrugra rt autre* produit» agrt-
rolra vendu» au marché de cette ville i
NATURE
QUANTITÉS
PHIX
r.
w i
>- -
DES
VENDUES.
uaves
par 100
UO JZ
Cl
Grain» rt Drnréea.
Kilogrammes.
kilogramme».
-î
Froment
14,6oo
38 00
80
9 600
21 5o
73
4,8oo
2 1-25
44
1,800
23-00
80
Féveroles.
600
27-00
80
Pommes de terre
7,000
7 00
B-urre
245 00
Pain de farine de froment brnte 35 c* le kilo.
Idem pour les fondations de 3o c\ 900 grara.
A ït ït ït îi 3,
YLKkOOIMM;
TTOCITHITS S1T 2?.F,
TE LE l)E G HE M.
Den Mofaris te Ledeghem.
in rechte benoerad, zal, ten overslaen van
den heer Vrederechter van het kaulon
Meenen, openbaerlyk verkoopen
Koopen 1 lot en met 5. Eene HOF
STEDE groot 2 heclaren 24 aren te
Ledeghem, gebruykt geweest door Pelrus-
Joannes Callens.
Afzonderlyk ingesteld 15,435 francs.
Koopen 6, 7 en 8. 60 aren BOUW-
GROMD, te Ledeghem, langs den nieuwen
le maeken steenweg van Ledeghem oaer
Rolleghem-Kapelle.
Afzonderlyk ingesteld 5,735 francs.
Koop 9. Een WOONHUYS en 12
aren 44 cenliaren ERF, te Ledeghem,
gebruykt door Joannes Alossery.
Ingesteld 1,250 francs.
OVLIlSLAG, Donderdag 5e" Septembek
1867, ten o uren namiddag, in de herherg
de Kroon, op de plaets, te Ledeghem.