Févêqu'é dfé Bràgeif tfênt de nommer
principal du collé^ê é^fçco^al de Famés
M. DeMeester,VicaffredeS,-GHIes,à Bruges.
Mr l'Evêque de Bruges vien< de nommer
cure' S' André, itf. Va# Goillfe, vicaire de
Notre-Dame, Courtrai.
Le tribunal de commercé (Je Liège a
rendu un jugement dont ses annales of
frent peu d'exemples; il a prononcé le
rapport de la faillite de la dame veuve
Bernard Lambinon Lambinon, déclarée le
2 mai dernier, de telle sorte que cette dame
rentrée aujourd'hui dans le plein exercice
de ses droits, est censée n'avoir jamais été
en état de faillite.
Dùnkf.rque, 28 août. LL. SIM. Impé
riales, parties de Lille raidi, ont fait leur
entrée ici 2 heures 25, au milieu d'un
enthhtisiaSroe indescriptible.
Lille, 29 août. Leurs Majestés, tou
chées de la réception Lille pnt daigné
prolonger leur séjour jusqu'à vendredi
midi.
Ce matin Leurs Majestés sont allées
Tourcoing et Lille.
Le roi Léopold est arrivé Lille hier
soir.
ÏPKES.
Il est bruit en ville de la disparition
d'un mari qui aurait quitté furtivement sa
femme, en emportant tout ce qui appar-
tenait la communauté. Le soir, où la
fuite du mari a eu lieu, celui-ci avait dit
sa fëmme qu'il allait se coucher, quand
celle-ci entra dans la chambre, elle trouva
le lit vide. Ces époux ne sont mariés que
depuis quelques mois seulement.
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés le dimanche 1" septembre
1867, 5 i/î heures du soir, au local de la
Société de la Concorde (extra muros), par
la musique du 10°" régiment de ligue, sous
la direction de M. NValhain
i* Ouverture de Tannenhaaser. Wagner.
2* Fantaisie de Castibelza. Grisar.
Un acte de sauvagerie a eu lieu Menin,
le 26 du courant le sieur Pollie, Frédéric,
la suite d'une querelle qu'il avait entre
deux individus de Meygbem, a reçu de ces
derniers un coup de couteau derrière
l'oreille droite, qui l'empêchera de vaquer
ses occupations pendant plusieurs jours.
Le 25 de ce mois, vers 7 heures du
malin, le nommé Henri De Cap, âgé de 25
ans, chassait sur les Branckaerts, en la
commune de Woumen. En tirant une bé
casse, quelques grains de plomb allèrent
se loger dans la tête du nommé F. Lenoir,
âgé de 64 ans, cultivateur en la même
commune. Le cadavre n'a été retrouvé que
vers midi, dans un fossé rempli d'eau. On
présume qu'en passant sur la planche for
mant un pont sur ce ruisseau, le malheu-
reux aura reçu le coup. D'après l'avis des
médecins légistes, la mort a été pour ainsi
dire instantanée. De Cap, arrêté, prétend
ne pas avoir vu Lenoir an moment où il a
lâché la détente, celui ci se trouvant der-
rière un tas de foin.
Lundi dernier, vers 6 heures du soir,
la foudre est tombée Meulebeke, sur une
grange tenant une écurie et qui conte
nait la récolte de froment et de seigle de
cette année, plus une charrette et plusieurs
ustensiles de labour. Le tout est devenu la
proie des flammes. Ces propriétés appar
tiennent aux enfants Boone fermiers au
dit lieu. La perte est évaluée 3,250 fr.,
assurée par la compagnie d'assurance la
Belgique, pour la somme de 7,900 fr.
Le même jour, vers 6 1/2 heures du
soirla foudre est tombée Schuyffers-
Cappelle, sur une grange et une étable
vaches appartenant au sieur Dewulf, bras
seur Ruysselede et louée par le sieur
Callens, Pierre, fermier, audit lieu, et a
réduit en cendres toute la récolte qu'elle
contenait consistant en froment, seigle,
foin et instruments aratoires. La perte
s'élève 7,600 fr. la récolle seule est
assurée pour la somme de 2,700 fr.
La foudre est tombée en troisième
lieu lundi soir Lendelede sur une maison
trois demeures, totalement anéantie.
C'est mardi, 3 septembre, qu'auront
lieu les courses d'isegbem. Par les enga
gements qui ont été pris, elles promettent
d'être une des plus belles fêtes hippiques
de l'année.
Une épidémie ophthalmique sévit en
ce moment parmi les soldatsdu 3" régiment
de lanciers en garnison Mons. Soixante
soixante-dix militaires sont en traitement.
Aucune société de chant de la Belgi
que ne s'est rendue au concours de Lille.
On lit dans l'Organe de Namur La
famille de M. Eloin a reçu une lettre datée
du 10 juillet, qui l'informe que l'ancien
secrétaire de Maximilien est encore eu
prison, mais qu'il n'est plus au secret de
puis le 6 juillet. Le bruit est répandu
Mexico que lors de l'arrivée de Juarrez,
attendu le 14 juillet, il y aura amnistie
générale, en sorte que M. Eloin espère
pouvoir revenir bientôt eu Europe.
Par suite de l'union monétaire pour
les pièces d'or qui vient d'être arrêtée en
principe entre la France et l'Autriche, dit
le Phare de la Loire, une pièce va être
ajoutée aux monnaies actuellement frap
pées en France, celle de 25 fr. Elle aura un
diamètre de 24 millimètres, et sera le trait
d'union principal de la monnaie française
et de la monnaie autrichienne, puisqu'elle
représentera la fois 25 francs et 10 flo
rins d'Autriche. Celte nouvelle pièce de 25
francs offrira en même temps l'avantage
d'être une invite l'Angleterre et aux
Etats Unis, dont le souverain et la pièce
de 5 dollars représentent très peu de
choses près la même valeur. Elle n'est
donc pas seulement un trait d'union avec
l'Autriche, mais encore une pierred'atiente
pour l'accession future de la Grande-
Bretagne et des Etats Unis notre union
monétaire.
On écrit de Lille La plus célèbre
parmi les sociétés venues Lille est la
Concordia d'Aix la Chapelle. C'est la même
qui s'est fait déjà entendre ici en 1852.
Peu s'en est fallu que nous ne pussions
entendre ces fameux chanteurs. Le bourg-
mestre d'Aix la-Chapelle s'étant formelle
ment opposé au voyage de la Concordia, on
dut avoir recours au président d'honneur,
qui n'est autre que le roi Guillaume. Après
avoir pris l'avis de M. de Bismark, 8. M.
donna l'autorisation, et samedi soir la
société allemande arrivait Lille. Elle s'est
fait entendre dimanche au Grand-Théâtre
et a été acclamée avec enthousiasme.
N'allez pas croire qu'on ait voulu donner
une marque de sympathie la Prusse,
c'était un pur hommage rendu au talent
de la Concordia.
Hier après midiune brave femme,
arrivée le matin même de provincealla
voir son neveu, employé aux écritures dans
une grande maison de commerce dit quar
lier de la Monnaie, Paris. A peine le jeune
homme se fut il précipité au cou de sa
tante pour l'embrasser, que cette dernière
poussa un cri perçant. L'imprudent com
mis venait de lui crever un œil avec la
plume de fer, que, par une habitude dé
plorable, il avait placée son oreille.
Une dépêche de Suze, du 26, porte
que la première locomotive vient de passer
Mont Louis avec quarante cinq personnes.
Le voyage s'est heureusement effectué de
Saint Michel Suze.
Une course un peu plus intéressante
que celles de Longchamp, de Vincennes et
de Chantilly a lieu en ce moment. Le turf
de cette course est l'Océan; les coureurs
sont onze clippers anglais; la distance
parcourir, celle qui sépare Foochouw-foo
de Londres; le prix gagner l'honneur de
la victoire, la baisse du fret et la mollesse
du marché du thé ayant décidé les proprié
taires des clippers se contenter de la
gloire pour celle fois.
Le 4 septembre, Cologne célébrera
le vingt cinquième anniversaire de la re
prise des travaux de sa cathédrale, achevée
aujourd'hui jusqu'aux tours colossales. Le
Roi et la Reine ont promis d'assister aux
fêtes organisées ce sujet.
FRANCE*
En recevant Leurs Majestés a la gare de
Lille, le maire de la ville a prononcé un
discours; auquel l'Empereur a répondu
dans les termes suivants:
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
CHRONIQUE JUDlCfAiKÈ.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
3* Polka pour piston. Gariel.
4* Pot poorri de la Dame Blaocbe. Boieldieu.
5* Valse des Valses (i" exécution). Strauss.
NOUVELLES DIVERSES.
VOYAGE DE LEURS MAJESTÉS IMPERIALES.
Monsieur le maire, Messieurs.
Lorsqu'il y a quelques aonées je vins pour la
première fois visiter le départemant du Nord,
toui souriait mes désirs. Je venais d'épouser
I Impératrice, et je puis dire que je tenais aussi
de uie marier avec la France devant huit millions
de témoins. L'ordre était rétabli, les passions
politiques étaieot assoupies, et j'entrevoyais pour
notre pays une nouvelle ère de grandeur et de
prospérité.
A l'intérieur, l'union de tous les bons citoyens
faisait pressentir l'avéoemeDt paisible de la li-
berté, et a l'extérieur, je voyais notre glorieux
drapeau abriter toute cause joste et civilisatrice.
Depuis quatorze ans, beaucoup de mes espé-
raoces se soot réalisées, de grands progrès se
1» sont accomplis. Cependant des points noirs sont
venus assombrir notre horizon. De même que la
bonne fortune ne m'a pas ébloui, de même des
revers passagers De me décourageront pas. Et
a comment me découragerais je, lorsque je vois
d on bout de la France l'autre le peuple saluer
I Impératrice et moi de ses acclamations en y
a associant sans cesse le nom de mon Fils
Aujourd'huije ne viens pas seulement fêter,
un glorieux anniversaire dans la capitale des
anciennes Flandres, je viens m enquérir de vos
besoios, relever le courage des uns, affermir la
confiance de tous et lâcher d'accroître la pros-
pértlé de ce grand déparlement en cherchant les
moyens de développer encore davantage l'agri-
cultore, l'industrie et le commerce.
a Vous m'aiderez, messieurs, dans cette noble
tache; mais vous n'oublierez pas que la première
condition de la prospérité d'une nation comme
la nôtre, c'est d avoir la cooscieoce de sa force,
de ne passe laisser abattre par des craiotes ima-
gioaires, et de compter sur la sagesse et le
patriotisme du gouvernement.
L'Impératrice, touché des sentiments que vous
exprimez, se joint moi pour vous remercier de
a votre chaleureux et sympathique accueil.