GARDE CIVIQUE D APRES.
PRO JUSTITIA.
Aïtït©ït$aî3
TIR NATIONAL DE 1*67.
COUVERTURES DE LAINE i
VILLE D'YPRES.
le Progrès.
L. SPILLIAERT.
On croit que la princesse séjournera envi
ron six semaines dans celte ville.
Le Journal de la Cour d'Angleterre
annonce que la princesse de Galles souiïre
toujours de beaucoup de roideur dans la
jambe et ne peut plus marcher sans être
aidée.
Une correspondance nous fournit sur ce
sujet quelques détails empruntés a une
lettre que le célèbre chirurgien anglais
Paget qui accompagne la princesse \Vies-
Laden, où elle est arrivée le 20, vient
d'écrire un de ses confrères de Londres
La jambe de la princesse est droite, mais
dépourvue de sensibilité. Les médecins de
Wiesbaden sont d'avis que pour obtenir la
plus légère amélioration, il faudra une
cure d'un mois six semaines; vu la jeu
nesse de la princesse, laguérison n'est pas
impossible, mais elle sera extrêmement
lente, et l'on ne saurait, en tout cas, l'es
pérer avant deux ans. Tout son d'accord
pour déclarer que le cas se présente avec
des symptômes complètement nouveaux,
qui déroutent les hommes de la science et
les obligent procéder avec la plus grande
prudence pour ne pas aggraver le mal.
Sous tout autre rapport, la santé de la
princesse est en voie d'amélioration pro
gressive.
ITALIE.
Nous avons des nouvelles de Home en
date du 27 août dernier
L'état sanitaire de la capitale et des
environs n'a pas changé. D'après un vieux
proverbe romain, il doit pleuvoir entre les
deux Madones, c'est-à dire entre le 15 août
et le 8 septembre. Le 27, la pluie n'était
pas encore venue et le ciel était d'une
sérénité implacable. A part trois ou quatre
orages, qui ont eu plus de violence que de
durée, le temps s'est toujours maintenu
au beau, Rome, depuis quatre mois.
o Au dire des médecins du pays, il ne
faudrait pas moins de dix ou douze jours
d'une pluie continuelle, mais sans orage,
pour modifier efficacement l'influence de
l'atmosphère sur la santé publique. Il est
vrai que le fléau a déconcerté cette année
toutes les données de la science et de l'ob
servation. On ne peut donc rien prédire,
pas même conjecturer.
Selon l'évaluation la plus commune, il
y aurait déjà eu Rome et dans la campa
gne romaine, depuis l'apparition du fléau,
environ 2,500décès. Ceux d'Albanoentrent
dans ce chiffre pour plus d'un tiers.
Un bref du Saint Père confère la
dignité d'assistant au trône pontifical
tout évêque venu aux fêtes du centenaire
et non encore revêtu de ce titre.
Un autre bref accorde tous les mem
bres de l'épiscopat le privilège de la calotte
violette.
DES HOMMES D'ENERGIE
EXTRAORDINAIRE ET DE FERMETÉ DE CARACTÈRE.
Parmi les hommes d'éoergie extraordinaire et de
fermeté dans leurs projets, qui se sont frayés le
chemin de la Renommée et de la Fortune, noos
citerons bon droit, comme exemple digne d imi
tation pour tous, le célèbre Thomas Holloway,
mieux connu, dans le monde eotier, par ses Pilules
et son Onguent, comme le Professeur Holloway.
il n'entre point dans notre plan de parler de ses
médecines; nous n'avoDs pas faire de réclames;
Dons toulons, par des faits simples mais patents,
moDtrer ce que peut faire une grande force de
caractère; et ce qu'un homme a fait, un autre peot
le faire, pourvu qu'il y soit détermiué de toute son
âme.
Nous savons qoe l'ambition de Napoléon le
Grand était de cooquérir le monde; mais Holloway
a fait plus et mieux; an lieu de rougir les océans
de sang humain, et de faire périr des milliers d'in
dividus, Holloway, par ses merveilleuses méde
cines, en a guéri autant, et a répandu la joie dans
la famille des affligés. Il n'a point la prétention de
ressusciter les morts, mais il donne de la forcg.
an boîteu et h l'estropié; s'il n'a pas uuveitles
geux de aveugle, il a soulagé le soufflant, et for
tifié ceux qui étaient sur le bord de la tombe. Dans
les quatre coins do monde ses préparations oot
trouvé des débouchés, non pas la force des baïo-
nettes, non pas la tête de légious armées, mais
par le moyen des immenses vaisseaux marchands
qui les transportent pacifiquement sur le sein de
l'océan, chaque partie du monde civilisé où peut
se trouver un malade.
Mais, pour ari i ver a on travail aussi gigantesque,
et réaliser une si merveilleuse entreprise, il faut de
l'intelligeuce, de l'énergie, et beaucoup d'or; sans
ces trois conditions téiinies, on ne pourrait y par
venir. Et Holloway le fit ainsi. N'épargnez pas
l'encre de l'iniprirneurdit-on sagement. Hollo
way n'épargna ni l'encre de l'imprimeurni les
piles de ce précieux métal, l'or. Il fait des aononces
dans toutes les langues parlées parmi les nations
civilisées; et soit que vous alliez en France, en
Belgiqoe, eu Hollande, en Prusse, eu Danemark,
en Russie, en Grèce, en Espagne, en Portugal, en
Suisse de même nous pourrions citer tous les
royaumes du monde, en Europe, en As>een
Afrique, et en Amérique, en mille langues, vous
entendrez parler des Pilules Holloway; en mille
langages, l'Onguent Holloway sera cité comme
Vami du pauvre. Aussi, nous regardons comme
tout - k - fait étonnant et merveilleux, qu'un seul
homme, une seule intelligence, une seule tête,
puisse organiser et diriger tout cela; mais noûs
dirons que, si uu seul homme a fait tout cela, c'est
grâce aux merveilleuses propriétés curatives de ses
Pdules et de son Onguent.
Onguent et Pilules Holloway. Jau
nisseDésordres du Foie. Il est absolument
nécessaire pour faiie cesser une bonne digestion
d'avoir l'estomac complètement dégagé, qunud la
sécrétion est interrompue ou viciée, la maladie s'y
introduit immédiatement, et les pâles-couleurs ou
la jaunisse démontrent que l'origine en est dans le
foie. Cet importaut organe si sujet aux dérange
ments peut toujours être régularisé par l'Onguent
et les Pilules Holloway. Cet Onguent frictionné
sur le côté droit, sur la par'ie correspondante au
foie, excerce l'influence la plus salutaire, sans
fatiguer l'estomac, ni les intestins matière sou
vent d'une importance vitale qui donne 'a ce
remède un avantage sur toutes les autres sortes de
médecines de la pharmacopée. Quand il est com
biné avec les Pilules, toutes les maladies sont
promptement vaiocues et tout jamais banuies du
système.
(ottitiiKi:.
Courtrai, a Septembre.
Froment, par hectolitre, fr. 39 ?5
Id. roux, 00 00
Seigle, 8-36
Avoine, 10-38
Fèves, 00-00
Pommes de terre bl., 100 kil., ô-oo 5-5o
Id. rouge 5-5o 6-00
Beurre, par demi kilog., 1-13 k 1-56
OEufs, par 35, i-54 k 1-90
Huile de colza, io5 kil., flor. 4g-i5 k 5o-o5
Id. de lin, 5i-o5 k 00-00
Graine de colza, l'hect. fr. 58-00 k 00-00
Id. de lin, 4o-Oo k 00-00
Tourteaux de colza, 100 kil., 16 35 k 00 00
Id. de lin, 34-oo k 39-00
ld. chanvre, i4-oo 00-00
238 bêtes oot été exposées en vente; vendues
230. Les vaches oot été vendues de fr. 210 k
63o les génisses de 120 610; les taureaux de
200 k 55o; les bœufs de 160 k 750.
Bêtes k cornes de 1" classe poids vivant, 80 k
82 c. le demi-kilo, 2a classe, 60 63 c., et la 3°
classe 45 k 5o c.
La viande de bœuf se vend de i-3o 1-60 c.
le demi kil.
Le MAJOR COMMANDANT la Garde
Civique d'Ypres, porte la connaissance
des Officiers, Sous-Officiers, Caporaux.
Brigadiers et Gardes du bataillon et de la
demi batterie, que le TIR NATIONAL qui
aura lieu Bruxelles pendant la célé
bration des Fêtes anniversaires de notre
Indépendance, commencera le Dimanche 22
Septembre pour être clôturé le Mardi 1"
Octobre 1867 six heures du soir.
Les membres de la Garde qui désirent
prendre part au Tir, sont prévenus que
l'inscription se fait au Bureau de l'Etat-
Major, Marché-aux-Fripiers, n° 23, du 27
Août au 8 Septembre inclus, de midi une
heure de relevée.
L'Administration communale procédera le
MARDI 17 SEPTEMBRE, 11 heures du
malin, dans l'une des Salles de l'Hôtel-de-
Ville, l'ADJUDICATION PUBLIQUE
pour la fourniture de trois cents
nécessaires pour le couchage de la troupe.
Le cahier des charges est déposé au
Secrétariat.
Par Jugement par défaut devenu définitif
rendu par le Tribunal de première instance
d'Ypres, province de la Flandre Occiden
tale,siégeant en matière correctionnelle,en
date du premier Août 1800 soixante-sept.
CHARLES VEIIMEULEN fils de Joseph,
âgé de 42 ans, négociant épicier, né
Moorslede, demeurant en dernier lieu
Ypres, fugitif.
Convaincu d'avoirà Ypres,en Mars 1867.
ou antérieurement commis le crime de
banqueroute frauduleuse, pour avoir étant
commerçant failli, soustrait partie de ses
livres et écritures et détourné son actif.
A été condamné, en vertu des articles
402 du Code pénal, 577, 585 de la loi du
18 Avril 1851, 186, 194 du Code d'instruc
tion criminelle, art. 3 et 5 de la loi du 15
Mai 1849, art. 41 de la loi du 21 Mars 1859,
cinq ans d'emprisonnement et par corps
aux frais liquidés six francs.
La durée de la contrainte par corps pour
le recouvrement des frais a été limitée
hnit jours.
Il a été ordonné que le présent Jugement
sera inséré par extrait dans les journaux
qui s'impriment Ypres, le Propagateur et
pour extrait conforme
délivré au ministère public.
LE GREFFIER
du Tribunal de 1" instance tf Ypres.