HUIS EN LAND, JY ït ït 3 S» VILLE D'Y PRES. COMMERCE. L. VANHEULE. La principale question en litige est celle de savoir si ce sera l'archi luchesse Charlotte, veo«e du défunt, ou l'archiduc Frans Charles, son oncle, qui devra être reconnu cnramele'gataireoniversel. ANGLETERRE. I.osohes a3 septembre. La correspondance de Londres adressée au Monde donne les détails consolants qui suivent au sujet des progrès du catholicis me en Amérique J'ai sous les yeux une lettre d'un de mes amis qui habite New-York depuis dix ans, et qui me parle des progrès étonnants que fait la religion catholique sur cette terre où les Anglais croyaient avoir jamais implanté leurs convictions religieuses. Quand mon ami est arrivé en Amérique, il n'y avait presque pas d'établissements reli gieux et le clergé était en très petit nombre. Depuis celte époque, les chapelles et les églises se sont construites avec une rapidité dont les États Unis ont seuls le secret. Des écoles, des couvents, des hôpitaux ont surgi dans tous les grands centres, et, pour me donner une idée des sommes immenses que toutes ces constructions ont dû couler, mon ami me cite la cathédrale de New- York qui sera terminée dans deux ans en viron, et qui reviendra deux millions et demi de dollars (12,500,000 fr.) Il est vrai qu'elle est en marbre blanc. Ces progrès doivent être principale ment attribués l'émigration irlandaise, qui a atteint des proportions telles, que depuis le 31 juillet 1851 jusqu'à ce jour, c'est à-dire dans un espace de seize ans, le chiffre desémigrantss'est élevéà 1,784,339, c'est à-dire plue de cent raille personnes par an. ITALIE. Des correspondances de Paris, de Flo rence et de Rome, malgré leuréloignement, s'accordent annoncer comme imminente une invasion garibaldienne des États pon tificaux. On faisait trop d'honneur au con- dottiereen supposant que sa pitoyable fugue de Genève l'avait rendu plus modeste, et que la Révolution italienne renonçait se servir d'un instrument ridicule et discré dité. Avant que l'Italie soit tout fait désenchantée et traite l'homme de Caprera comme vient de le traiter Genève, on veut se hâter d'en tirer encore parti, et tout pa raît se préparer pour un coup de main révolulionaire. Garibaldi a déjà pris, paraît-il, le chemin de la frontière romaine. Dès le 7 du mois courant, il avait été avisé par le comité ré volutionnaire de Rome que les préparatifs d'un soulèvement étaient peu près ter minés dans cette ville. Depuis ce jour le chef du parti d'action s'est efforcé de faire passer ses volontaires, par petites bandes, dans les États pontificaux. Les journaux italiens qui lui sont dévoués assurent qu'il a réussi. Cependant, les 40,000 soldats pié- montais, occupés, jour et nuit, nous dit VOpinione, rechercher les garibaldiens, n'en ont aperçu aucun; ce qui ferait sup poser que les troupes de Victor-Emmanuel ont des ordres pour laisser passer ceux qu'ils font mine de poursuivre. En même que Gai ibaldi prenait ces dis positions militaires, les deux comités révo lutionnaires romains, qui jusque-là avaient vécu sépares, 1 un désirant toujours une insurrection immédiate, l'autre ne croyant pas encore le temps venu de lever le dra peau de la révolte, s'accordaient a vouloir agir sans plus de retard et se réunissaient sous le nom de junte nationale romaine. Cette nouvelle association secrète a immé diatement lancé une proclamation aux Ita liens. dans laquelle nous lisons ce qui suit Résolus susciter le plus tôt possible une insurrection romaine,sansembarras pour le gouvernement italien,sans élour- derie comme sans bruit, nous possédons une vaste organisation belle et prête. Puis la junte fait un appel de fonds et de mande qu'on l'aide immédiatement par des secours en argent. Nos riches patrio- tes, répond Garibaldi, vous prodigueront bientôt leurs magnifiques offrandes. En avant donc, Romains, brisez les anneaux de vos fers sur la nuque de vos oppres- seurs, et dorénavant ce sont des Italiens qui partageront votre gloire. On conçoit que Garibaldi, qui prononce de telles paroles, n'hésite point marcher sur Rome. Ou signalait, le 18, sa présence Florence. Avant hier, il était Rologue; aujourd'hui, peut-être, il est sur les coulins des Élats-Fonlificaux, que demain il aura passés. Ni M. Raltazzi qu'on affectait de nous représenter comme détournant son vieil ami de ses projets, ni M. Crispi dont on annonçait avec ostentation le voyageauprès du chef du parti d'action, n'ont donc fléchi cet homme décidé tenter un coup de main. On assure qu'aux conseils qui lui étaient donnés d'attendre eucore, Garibaldi aurait répondu qu'il était dans la nécessité d'agir pour éviter de ses recrues des me sures de mutinerie. On voit que de jour en jour la position s'aggrave. Les articles que publient la Ga zelle de Florence et la Gazelle de Turin ne sont pas de natureà calmer les inquiétudes. L'une et l'autre feuille exhortent le peuple italien prendre patience,parce que,disent elles,a tout vient poit qui sait attendre», et faisant allusion aux circonstances pré sentes, elles ajoutent Avec l'aide du temps et des Romains, Rome finira par être nous. Comme on le voit, il est grand temps que le gouvernement français intervienne. Onguent et Pilules Hollowav. Esto macs dérangés Migraines. Noire bien-être, noire bonheur el noire tranquillité résultent de la connaissance que nous avons que la plupart des maladies proviennent de causes qui paraissent insignifiantes a l'origine, mais qui empirent, si l'estomac n'est tenu en bou état. Le Professeur Holloway a fait tourner ses connaissances médicales au profit de chacun eu composant ses médecines qui guérissent, sans exceptions, les suites d'une mauvaise digestion. Elles dissipent également les énervantes migraines. Frictionnez - vous bieo, deux fois par jour, avec cet Onguent sur l'estomac, le foie et les intestins, il y pénétrera, et secondé par les Pilules, il opérera immédiatement une telle ré volution, qu'il établira une digestion par faite. OO 00 19-91 10-56 CoURTRAI, 23 SEPTEMBRE. Froment, par hectolitre, fr. 29-90 ld. roux, Seigle, Avoine, Fèves, 00-00 Pommes de terre bl., 100 kil., 7 00 h 7*5o ld. rouge y-bo 8-00 Bentre, par demi kilog., j-56 A-54 OEnfs, par 25, 1-81 2-00 Huile de colza, io5 kil., flor. 5o-io 5o 00 ld. de lin, 5t-io 5z-oo Graine de colza, l'hect. fr. 4o-oo 00-00 ld. de lin, 4o-oo 4i-oo Tourteaux de colza, 100 kil., 16 25 16 5o ld. de lia, 24-00 27-00 ld. chanvre, 10-00 00-00 260 bêtes ont e'té exposées en vente; vendues 23g. Les vaches ont été vendnes de fr. 225 a 670; les génisses de i3o 55o; les taureaux de 110 34o; les bœufs de 55o 700. Bê es cornes de 1" classe poids vivant, 80 82 c. le demi-kilo, 2* classe, 60 63 c., et la 3* classe 45 5o c. La viande de bœuf se vend de i-3o 1-60 c. le demi kil. Le Collège des Bourgmestre et Eciievins prévient les intéressés que le rôle de l'in demnité payer par les propriétaires pour l'établissement des trottoirs d'une partie de la rue de Lille, a été arrêté provisoirement par le Conseil en séance du 21 courant et qu'il sera déposé pendant 15 jours l'in spection des personnes imposéesde cechef. Fait Ypres, le 23 Septembre 1867. les bourgmestre et échevins, par ordonnance le secrétaire, J. DE CODT. o 1» west langs den stbbnwbg naer becelaere, OPENBAER TE KOOPEN. Den Notaris (.IIIIISTI AKN, te Pas- schendaele, zal krachlens oktrooi en ten overslaen van den heer Vrederechter in 2 zittingen openbaer Verkoopen, bet volgend onroerend Goed gelegen op ZONNEBEKE, oost van de kerk. Eer&ten toop. Een HUIS met SCHUERKEN en WOONSTJEN west daer aen alsmede 17 aren 19 cenliaren ERVE, onder Bebouwden Grond, Ho»enierbof en Zaei- laudpalende oost en west bel buis, grond en land van Jouffrouw Beke, nog oost koop 2, zuid Léo Duiboy en noord bet land van M' Lambin-Van- neste. Tweeden koop. Oost daer aen een perceel ZAEILAND, groot 17 areo 19 centiaren. palendeude oost den steen- weg, zuid he: land van sieur Laga en bet geen van Léo Du'.hoy, west deo voorigen koop en het huis en er*e van Jouffrouw Beke en noord het land van sieor Deweirdt eo het huis van Léo Demeulenaere. De 2 koopeo zyn gebroikt door deo medever- kooper Charles DebeuJ met pacbt tôt October 1868. Dezelve koopen zutlen uok in masse aenye- boden worden. De zittingen voor de verkooping zullen plaets hebben te Zonnebeke ter herberg bewoond by sieur lloulltoldl le vooren Pic- ter Vuylsteke, lang den sleenweg van Zon nebeke naer Becelaere, te weten Den IXSTEL den Donderdag 5*" October 1867, En den OVERSLAGDonderdag 17 der- zelfde maend, telkens ten 3 uren namiddag. De voorwaerden berusten ten kantoore van den Notaris CIIIUSTIAO le Pas- schendaele. Tnstrl pfttntngrn te tPtnnctt.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3