L'Osborne restera amarré toute la jour
née l'embarcadère du pilotage, et quittera
Anvers pour Londres demain matin.
Par suite des récentes nominations
dans l'ordre judiciaire, des places des juges
suppléants sont devenues vacantes dans
divers tribunaux de première instance et
justices de paix. Le ministre de la justice
invite les personnes qui auraienll'inlention
de solliciter l'une de ces places et qui
n'ont point encore présenté de requête,
adresser leur demande dans le plus bref
délai possible.
On ne signale toujours rien de nou
veau au Jardin d'acclimatation Liège. Le
gonflement qu'on avait remarqué au veau,
la partie où l'on avait inoculé le cerum
d'une biche abattue, a disparu, et l'animal
jouit d'une bonne santé, comme ses com
pagnes, la vache et la génisse. On a fait
une nouvelle expérience en soumettant ces
animaux l'action des débris du cerf abattu
qu'on a introduits dans leurs étables.
Nul doute que, très prochainement, les
gens de science ne soient même de se
prononcer sur le genre de maladie qui a
fait invasion au Jardin, et qu'on a déjà
tout lieu de croire ne pas être le typhus
contagieux.
En attendant, on continue l'emploi des
mesures ordonnées par l'autorité commu
nale, et des militaires se promènent au
Jardin pour interdire l'accès.
On lit dans le Journal de la Savoie
On sait que les glaciers ne gardent
rien de ce qu'ils engloutissent, et qu'ils
Unissent par chasser de leur sein tous corps
étrangers entraînés par le mouvementées
neiges et des glaces. C'est ce mouvement
continu qui vient de pousser au dehors
d'un glacier voisin du Col du Mont les
squelettes de trois corps d'hommes, décou
verts gisant sur le lit du glacier par le
nommé Jean-François Favre.
Ces trois squelettes paraissent avoir
appartenu trois soldats français dont le
régiment était en garnison Sainte Foy,
en 1794, et dont le souvenir vit encore
dans le pays.
Une partie de celte garnison est allée,
le 5 mai 1794, en reconnaissance sur la
frontière.
Quatre hommes s'égarèrent sur le
glacier voisin du Col du Mont. Le cadavre
du capitaine Bernard, l'un d'entre eux, fut
retrouvé peu après et enseveli auprès de
l'Oratoire de Saint-Aimable, voisin du ha
meau de la Mazure.
Quant aux trois autres, on n'en avait
plus entendu parler.
Les trois squelettes retrouvés le 25
septembre 1867 sont indubitablement ceux
de ces soldats.
Auprès d'eux, dit-on, existaient encore
quelques effets d'équipement, et les sque
lettes étaient intacts; toutefois, les os res
taient sans agrégation entre eux et conser
vaient simplement leur position primitive,
posés sur le sol.
Des ordres ont été donnés pour l'in
humation de ces restes.
FRANCE.
Le 16 octobre, 10 heures, une messe
eoramémoralive de la mort de la reine
Marie-Antoinette a été célébrée en la cha
pelle expiatoire de la rue d'Anjou, Paris.
Lundi matin, vers dix heures, un
incendied'une grande violences'est déclaré
rue de Jemmapes, dans une filature appar
tenant MM. Scrive, frères Lille.
Le feu a pris naissance dans les étages
supérieurs de l'établissement servant de
magasin. En peu d'instants, les flammes
s'élevèrent une grande hauteur et enva
hirent le bâtiment tout entier.
De la filature incendiéeil ne reste plus
que les murailles ébranlées et une partie
de la façade principale qui tombe par mor
ceaux. L'aspect des lieux est horrible
voir; tous les débris en feu sont entassés
au rez-de-chaussée et forment un immense
braster d'où s'échappent par instant des
colonnes de flammes et de fumée.
La perte, couverte par plusieurs compa
gnies d'assurances, est considérable. Le
bruit court que la malveillance n'est pas
étrangère ce sinistre; un tout jeune ou
vrier, dit-on, aurait été arrêté et de graves
soupçons pèseraient sur lui. Renvoyé sa
medi soir de l'établissement, il aurait pro
noncé des menaces qu'il aurait mises ce
malin exécution. Nous ne répétons ce
bruit que sous toutes réserves, en expri
mant l'espoir qu'il ne tardera pas être
démenti.
On signale plusieurs accidents un pom
pier a eu une cuisse fracturée; un autre
pompier, asphyxié par la fumée, a été
retiré sans connaissance; deux autres ont
été légèrement blessés.
La 3' liste de sousct iption de VUnivers
pour l'armée pontificale s'élève déjà a fr.
7,217 75.
La 4e liste de souscription de l'Uni
vers et la 2' du Monde, pour l'armée ponti-
ficales'élèvenldéjà la première fr. 10,672
30 c., la seconde 2,850 fr. Le Courrier
français ouvre une souscription au profit
des bandes garibaldiennes.
Une personne des plus vénérables qui
armait de Bagnorea a donné au corres
pondant romain du Monde, de fort intéres
sants détails que nous nous empressons de
mettre sous les yeux de nos lecteurs. Ou
ne saurait se faire une idée des horreurs
commises par les garilbaldiens dans celte
petite ville. L'évêché a été mis au pillage,
les églises saccagées et profanées. Dans la
cathédrale, ces malheureux se sont portés
mille infamies. Ils ont brisé et souillé les
vases et les ornements sacrés, mis en mor
ceaux le tabernacle, percé a coups de baïon
nettes un christ, qu'ils ont rompu ensuite
en mille morceaux. Ils ont décapité les
statues des saints, qu'ils ont ensuite roulées
dans l'ordure, etc., etc. Ces horreurs et ces
infamies, et d'autres que nous passons sous
silence, ont jeté l'épouvante et la douleur
parmi la population du pays, qui est tom
bée dans une stupeur dont elle n'est pas
revenue. Aussi, que l'on juge de la joie, des
transports avec lesquels ont été reçues les
taoupes pontificales après avoir délivré la
ville de celte horde de barbares et de ban
dits. Bien, nous écrit-on, ne saurait rendre
le bonheur des habitants de se voir effica
cement protogés contre le retour de sem
blables horreurs.
Les garibaldiens blessés et abandonnés
par les leurs sont nombreux. Ils ont été
recueillis et sont soignés convenablement
l'hôpital. Le correspondant nous fait re
marquer qu'il faut les classes en deux ca
tégories, peu près suivant la nature de
leurs habits 1° les chemises rouges, 2° les
porteurs d'habits en lambeaux. Les pre
miers sont les chefs, et, avec la chemise
rouge, ils ont endossé tous les vices possi
bles. Ce sont des*hommes profondément
méchants. Les autres sont de pauvres in
dividus dont beaucoup ont été entraînés
malgré eux et qui ont dû marcher en avant
sur ordre de la secte. Il n'est pas difficile
de réveiller quelques bons sentiments dans
le cœur de ces derniers, et bon nombre
d'entre eux se sont confessés en déplorant
la folie qu'ils avaient commise. Plusieurs
ont reçu avec foi et bonheur le scapulaire
de Marie. Bien de tout parmi les chemises
rouges. Ils font au contraire tous les efforts
possibles pourempêcher leurs compagnons
et leurs victimes de revenir des senti
ments meilleurs. L'un de ces derniers était
étendu sur son lit de douleur et voyait la
mort s'avancer grands pas.
Après avoir repoussé les secours de la
religion, touché de repentir, il demande
un prêtre pour se confesser. Une chemise
rouge, couchée ses côtés, devint furieuse
cet appel. Elle gourmanda avec violence
le pauvre moribond, l'appela un imbécile,
un lâche, lui répéta a satiété qu'il n'y avait
pas d'autre vie; que Dieu n'existe pas; que
c'était une invention des prêtres, etc. Le
pauvre blessé lui répondit Taisez vous,
monsieur, vous nous avez assez trompés.
Si nous eussions réussi, les honneurs et
les profils eussent été pour vous et nous
pauvres gens, nous serions toujours de
meurés avec notre misère. J'ai marché,
parce que la secte me menaçait de mort
comme traîne; mais, aujourd'hui que je
vais mourir et que j'échapperai votre
puissance pour tomber entre les mains de
Dieu, je ne veux pas être malheureux pour
toute l'éternité. Je crois une autre vie,
parce que, prêt mourir, je sens qu'il y a
en moi quelque chose qui ne doit pas périr.
Je veux même mourir comme sont morts
mon père et ma mère, c'est-à-dire catho
lique. Il se confessa ensuite avec larmes,
et quelques heures après il était devant
son maître, son Dieu et son juge.
Les forces que le Saint Siège peut
opposer ses ennemis se composent ac
tuellement de 11,70-4 hommes, répartis
comme suit
6,000 troupes de lignes et gendarmes,
2,596 zouaves. 1,290 cacciatori (gardes),
1,018 artilleurs avec 5 batteries, 1,000
hommes de la légion d'Antibes.
La Presse de Vienne annonce que
l'archiduc Henri d'Autrichevient d'épouser
M"® Hoffmann, artiste du théâtre de Gratz.
M"® Hoffmann a obtenu de l'Empereur le
titre de comtesse de Bozen.
ITALIE.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revalenta Arabica Du
Barry. Aux milliers de bénédictions déjà reçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée daus la Gazelle du Midi
Rome,2t juillet 1866 Lasanté du Saint Père est
excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout
autre remède, il fait ses repas de la Revalenta
Arabica du barry.qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de cette excellente farine
dont elle prend une assiettée chaque repas.
Les gastrites, gastralgies, tonxconsomption,
dépérissement, pour lesquels la médecine n'offre
aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par
la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry de
Londres. Cure N° 62 81 5, Thuillies (Belgique),
5o septembre i865. Depuis 20 ansj'ai souffert
d'une dyspepsie avec tous les maux qui eu résul
tée). Votre Revalenta Arabica a fait disparaître
la stupeur, la chaleur de l estomac et les conges
tions cérébrales. J. J. Noël.
DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bru
xelles. En boîtes de i|4 kil.. 2 fr. 25; i|2 k.,
4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 52 fr.;
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Revalenta chocolatée Du Barry, en poudre.
Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem
ment nutritif, assimilant et fortiiiaut les nerfs et les
chairs,sanscauser de maux de tête, ni échauffement,
ui les autres incon véoients des chocolats ordinaire
ment en usage. Eu boîtes de 1 2 tasses, fr. 2-25;
tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 52
5y6 tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse.