leur du crime, ni faire reconnaître le mal heureux qui en a été la victime. Vendredi matin, des ouvriers, venant de Tilfïetserendanlà l'usine Raikera-Verlbois, aperçurent dans une parties du bois de Colonsteroù des coupes ont eu lieu l'an passéun feu et une longue traînée de fu mée; ils n'y prirent pas garde; mais lundi, d'autresouvriers passant danslebois même l'endroit où l'on avait aperçu la fumée, se trouvèrent tout coup en présence d'un affreux spectacle. Sur un tas de fagots a moitié brûlés se trouvait le cadavre d'un homme presqu'en- tièrement consume et complètement mé connaissable. Les bras, les jambes, les vêtements, la tête avaient disparu; il ne restait qu'un tronc informe, sur lequel on put cependant reconnaître la trace d'une blessure qu'on croit avoir été faite par une halle. Dès qu'il eût été informé de cette découverte, M. le bourgmestre d'Angleur, accompagné du garde champêtre et de plusieurs personnes, se rendit sur les lieux, et après avoir constaté l'état dans lequel les choses se trouvaient, a fait transporter le cadavre la morgue d'Angleur. Rapport a été fait M. le procureur du Roi. On n'a pas jusqu'ici trouvé aucun indice révélateur qui puisse faire reconnaître la victime. On se perd en conjectares. On n'a pas entendu dire dans les environs que quelqu'un eût disparu, et l'on incline penser que le malheureux qui a trouvé une si horrible mort dans le bois de Colonster est un étranger. On vient d'arrêter en Suisse une bande de faux monnayeurs qui inondait depuis quelques mois les marchés de Paris etsurtout de province de pièces de 2 francs, de 1 franc et de 50 centimes fausses. Les chefs des détenus sont Français et enfer més dans les prisons de Bàle. Un mot provoqué par la dégringolade de certaines valeurs la Bourse Un collégien se jette en cabriolant dans les bras de sa bonne Quel bonheur! tout l'argent de papa qui était en actions. 11 n'a plus le sou pour me remettre au collège. FRANCE* Pa'ris, 23 octobre. On lit dans le Journal officiel: Les dernières nouvelles de Rome con statent que la tranquillité des États du Saint Siège n'a pas été troublée depuis la retraite des bandes qui ont été dispersées par les troupes pontilicales l'affaire de Nerola. L'Empereur d'Autriche est arrivé: il a été reçu la gare par l'Empereur, qui l'a accompagné l'Elysée. Des troupes for maient la haie sur leur passage. La Pairie dit que les troupes reste ront provisoirement campées Toulon, que les bâtiments y resteront mouillés et que la corvette Galon reste en observation Civita Vecchia. Nous lisons dans la Presse Une lettre de Napoléonville signale une certaineagitation provoquée par desachats de blé noir qui devait être envoyé en Hol lande. Lundi, cette agitation menaçait de prendre un caractère assez grave. On voulait, dit-on, couler fond le bâti ment mouillé près de l'écluse des Récol lets, incendier le chantier Maressalet l'aide du désordre produit par l'incendie, •voler tout le blé qui s'y trouvait. Lundi matin, le tapage a commencé lrela près de la maison d'un marchand de grains. On voulait jeter l'eau M. Maressal rt son commis, qui se sont sauvés a toutes jambes, poursuivis par un grand nombre de femmes. Le maire, qui s'était rendu Trela avec le procureur et le sous préfet, a été insulé. Le magasin où demeure le commis de M. Maressal, a eu ses vitres cassées. Enfin, on est parvenu dissiper l'orage. Mais, une heure et demie, le tapage a recommencé la halle au blé. Une voiture de blé accompagnée par la force armée et les autorités a passé dans la rue; elle a été accueillie par une grêle de pierres. Alors les dragons ont chargé sabre la main vers le bas de la place les plus turbu lents, qui se sont cachés derrière la foule des curieux. Les dragons ont fait volte face, et alors ils ont reçu force pierres. Le soir, les insurgés cassaient les vitres d'une maison entourée cependant par la cavalerie. Pendant toute la soirée, les dragons ont dû éloigner les bandes qui s'attroupaient sur la place et dans diverses rues. On entendait le clairon sonner, et un moment on a menacé de faire feu. Tout le monde s'est sauvé. La nuit a été paisible, grâce aux patrouilles cheval qui parcou raient la ville. Ce qui se passait sur les routes était pire. Des femmes en furie ont tellement blessé un jeune homme qu'on disait qu'il était mort. Elles ont tué un bœuf coups de couteau et elles ont volé du blé. A Porthaul, au delà de Steval, des bandes de pauvres ont volé le blé que les habitants de la campagne pensaient avoir mis en sûreté en apprenant qu'on se battait en ville. Des désordres ont eu lieu Vannes, Josselin, Lorient et au Gnéraené. On dit qu'à Rohan on a coulé un bateau de blé. De nombreusesarrestationsont été faites. On lit dans le Journal de iNice Nous apprenons de bonnesource que M. lepréfet de la Seine, le baron llaussmann, a traité avec la villa Frémy, Nice, au nom de l'impératrice des Français, dont la santé exige des soins et des ménagements. La souscription pour l'armée ponti ficale prend en France les proportions d'une grande et impusante manifestation. Ce n'est pas Paris seulement, mais Nantes, Angers, Lyon, que la presse catholique reçoit de nombreuses et géné reuses offrandes. Lyon surtout reste digne de son antique renommée de foi et de charité. Sur les listes on voit figurer, côté d'illustres signatures, des noms qui n'ont rien d'aristocratique, mais qui n'en sont pas moins inscrits pour cinq cents, pour mille, pour deux mille francs. L'Uriivers, qui a pris l'initiative de la souscription, a déjà recueilli la somme de 75,000 fr. L'Union a atteint le chiffre de 57,000 fr. et le Monde celui de 15,000 fr. Pendant ce temps l'œuvre spéciale des zouaves pontificaux et le Denier de Saint- Pierre fonctionnent toujours et les évêchés reçoivent d'abondantes offrandes. On lit dans YÊlendard a Un télégramme de Florence nous in forme que le général Garibaldi, dont on avait, disait on, perdu la trace, est arrivé hier dans cette ville. Il a fait en public, un discours de la plus extrême violence con tre le gouvernement italien et le gouver nement impérial; enfin il s'est livré contre le pouvoir pontifical aux derniers excès de langage. Après cette violente manifestation, il a pris publiquement le chemin de fer pour Foligno, où il est descendu sans être aucu nement inquiété. On sait que Foligno est entre Pérouse et Spolète, et, de ce point il peut facilement rejoindre les bandes commandées par son fils Menotti. On lit dans le Temps D'après nos dernières informations, l'ordre n'a pas été troublé Florence, mais les esprits sont fort excités, et la tâche du nouveau ministère, qui, du reste, n'est pas encore constitué, sera difficile et ingrate. Toutefois, dans le tumulte des sentiments, ce qui paraît avoir le dessus, c'est le consi dération des conséquences funestes qu'une rupture avec la France pourrait avoir pour l'unité et pour la dynastie. Lévasion de Garilbaldi est assez géné ralement attribuée M. Rattazzi. La souscription ouverte depuis quel ques jours dans les bureaux du Courrier français au profit des envahisseurs de l'État pontifical vient d'être interdite par le gouvernement. Le choléra diminue peu peu d'in tensité en Algérie, et déjà on commence prévoir sa cessation complète. Ce qu'il y a eu de remarquable cette année, c'est qu'au lieu de sévir dans les villes ou les grands centres, ainsi qu'on était habitué le voir, c'est au contraire dans les campagnes et les fermes isolées qu'il a causé les plus grands ravages. Pilules Holloway. Les affections de la bile et les douleurs d'estomac, produites par la chaleur de l'atmosphère ou une nourriture trop abondante, si elles ne sou! pas arrêtées dès le prin cipe, sontsouvent suiviesde sérieuses conséquences. Si l'on s'aperçoit que les idées sont moins claires qu'à l'ordinaire que la vue s'obscursit et que la tête est frappée de vertige, en même temps qu'on se sent privé de tout repos physique et mental, on peut être certain qu'on a immédiatement besoin de quelque rafraîchissante et dépurante médecine. Qu'on se procure aussitôt une boîte de Pilules Holloway, et, après quelques doses, la tête sera dégagée, les facultés seront relevées, et l'énergie reviendra. Des instructions pour l'usage de ces admirables médecines sont imptimées et entourent chaque boîte. Désormais nul ne pourra douter des cures mer veilleuses obtenues par la Revaleuta Arabica Du Barry. Aux milliers de bénédictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazelle du Midi Rome, 2 i juillet 1866: La santé du Saint Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de toot autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry,qui a opéré des effets surpre nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente fatine dont elle prend une assiettée chaque repas. Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par ia délicieuse Revalenta Arabica Du Barry, de Londres. Cure N" 62,476, Dieu soit béni! la Revalenta Arabica a mis fin mes 18 ans de souffrances horribles de 1 estomac et mauvaise digestion. J. Comparet, curé. Ste-Romaine-des Isles. Cure N° 65,511. Dieu soit béni! votre délicieuse Re valenta m'a sauvé la vie et rendu la santé. A. Bruneilière, curé. Vervant. Cure N° 55,860, M11' Gallardrue du Grand S'-Michel, 1-, Paris, d'une phthisie pulmonaire. Cure N® 47,421. M E Jacobs, de souffrances horribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélan colie. DU 8ARR\, 12, rue de l'Empereur, Bru xelles. En boîtes de 114 kil. 2 fr. -j5; 112 k., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 52 fr.; 12 ktl., franco, 60 fr. Contre bon de poste. (La Revalenta chocolatée Du Barry, eu poudre. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs,sanscauser de maux de tète, ni échauffement, ni ies aulies inconvénients des chocolats ordiuaite-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2