DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. YPRES. tir, ti MTJ'.u I fij<1**198 1«J|> (>ir, f L'enterrement aura lieu demain Oost- vlëteren. "T"""'" Les cloches de toutes les églises sonnant tpute volée dimanche dans l'aggloméra tion brpxelloise, ont rappelé, selon l'anti. que usagé, le fameux et joyeux épisode du temps des Croisades, appelé la Veillée des Darnes, Bruxelles (19 janvier 1107). Il y 9 dop.c 761 ans que se passa l'événement dont oq a voulu perpétuer le souvenir et que des chroniqueurs ont raconté avec une naïveté qui a le mérite surtout d'être fort pittoresque. L'un d'eux, Erycius Pu- teqnuf. ou si j'on veut, Eryce Pute'an, his torien el compilateur fantaisiste, qui s'est attaché trouver dans l'histoire de la ville de Bruxelles le triomphe ou l'apçthéose du nombre sept, relate de la façon qu'on va lire l'épisode en question Én l'an flOO, dit-il, lorsque Godefroid le Barbu, duc de Brabant, partit pour l'expédition de la Terre-Sainte plusieurs bourgeois de Bruxelles, zélés pour une enfréprise aussi louable, le suivirent et abandonnèrent leurs femmes; ils eurent le malheur d'être faits prisonniers et le duc aussi, en Syrie, par les infidèles; s'étant écoulé un temps considérable sans qu'on eût aucunement de leurs nouvelles, on les crut tous morts, mais au grand couleutement de ces femmes affligées et délaissées depuis si longtemps, Godefroid revipt, el arriva Bruxelles, le 19 janvier 1107, av;ec ses fidèles bourgeois, sept ans après sa sortie de cette vill'e. a Voilà encore, s'écrie Erycé Pulean, le nombre septenairel La joie fut si grande, ajoute-i-il, et si nniverselle qu'on aurait dit que Bruxelles était pour lors rempli de noces el d'épousailles, el que les bourgeoises, pour témoigner leurs maris quel point leur était sensible leur retour les portèrent elles mêmes au lit. On en célèbre annuellement la mémoire ce jour est appelé la Veillée des Dames, en flamand Vroukens avond Disons que toutes les traditionsattestent ce fait que le retour inopiné et presqqe inespéré des croisés bruxellois dans leur ville natale fut l'occasion de bruyantes et joyeuses démonstrations que l'Eglise la premièrea tenu remémorer par une sonnerie auuuelle du bourdon d*e Spinle- Gudule et des cloches des autres églises, sonnerie se prolongeant de demi.heure en demi heure depuis sept heures jusqu'à dix heures du soir. Depuis sept siècles et plus la coutume fut que le soir du 19 janvier les femmes bruxelloises étaient complète ment et de droit maîtresses au logis. Jusqu'en 1781 le conseil souverain de Brabant n'a jamais manqué de prendre vacance l'après-midi du 19 janvier ppur motif traditionnel! Un affreux malheur dû uuiquemenl l'imprudence de la victime, est arrévé mercredi, dans l'après-midi^, Oostaçker, proximité du village. Deux ouvriers étaient occupés abattre un arhie; une mendiante, la veuve de Pierre De Munler, du hameau Saim-Airtand, venant passer quand l'arbre était sur le point de choir, les ouvriers lui crièrent de se garer et de ne plus avancer; malgré ces recommanda tions, la paqvre femme continua sa route, disant qu'elle espérait biep pouvoir passer encore avant que l'arbre tombât, lorsque tout àcoupcelui ci,s'étantébraulé,l'écrasa complètement. La mort fut instantanée. Ordre a été donné d'abattre toutes les bêtes cornes du Kiel et de S'-Laurent. On écrit de Nivelles Une tentative d'assassinat sur la personne de M. l'abbé Loreltecuré de Buzeta eu lieu samedi en notre ville, 7 heures du soir. Les voleurs ont profi'é de l'absence du domes tique pour s'introduire dans la maison et ont assommé coups de maillet leur victime qui, a force de épis, a pu être en tendu par un voisin. Celui-ci étant accouru aussitôt, les voleurs se sont sauvés. On vient d'arrêter un ancien repris de justice soupçonné d'être l'auteur de cet attentat. Quant M. l'abbé, malgré son grand âge (88 ans), on espère qu'il guérira. On écrit de Dinant le 16 janvier Un accident qui a failli avoir des suites bien malheureuses a eu lieu hier Bouvi- gnes. Par suite du dégel, d'énormes pierres se sont détachées de la tour en ruines de Crèvecceur et se sont précipitées sur le toit de la maison habitée par M. Douillet. L'une de ces pierres, cubant environ 50 centimètres, a traversé le lojt, enfoncé le plancher du premier étage, au-dessus d'un lit otj reposaient deux demoiselles. Heu reusement qu'une solive a empêché la pierre de traverser le plancher. Ces demoi selles en ont été quittes pou,r recevoir les .débris du plafond; l'une d'elles.cependant, a été assez fortement blessée la lêle par ces débris. Une pierre angulaire de près d'un mètre a écrasé un toit porcs une autre est tombée sur la tablette d'un mur, qu'elle a brisée, el est allée s'enfoncer dans une cave. Une attaque nocturne a été commise samedi Namur, rue Puits Connetle, une heure avancée de la nuit. Un artisan qui rentrait de sa journée s'est vu assailli par deux individus, avec menaces et som mation d'avoir remettre l'argent qu'il portait sur lui. Tonte résistance était im possible. Un porte monnaie contenant 4 fr. est devenu la proie des agresseurs. Le fusil aiguille prussien, dont on a tant vanté le mérite, ne tardera pas être dépassé par une invention plus per fectionnée. C'est le ministre de la guerre de Bavière qui l'a annoncé, en demandant la Chambre des députés de Munich un crédit de quatre millions et demi de florins pour l'achat de nouveaux fusils se char geant par la culasse. On écrit de Kueil-la-Gadelière Une aventure de chasse assez singu lière a eu lieu Rueil dans les derniers jours de l'année qui vient de finir. M. X... propriétaire, chasseur des plus passionnés, et surtout grand destructeur de renards, cherchait de nouveaux exploits, quand soudain, point nommé, un renard partit deux pas de lui et sous ses yeux mêmes s'alla blottir au terrier. Aussitôt notre chasseur de courir cher cher de l'aide pour s'emparer de la bête qui capitula après .un siège d'un quart d'heure On le renversa, on le lia par la tête, et pour plus de sûreté M. X la mu sela avec la chainette de son porte mon naie. Malheureusement, dans le trouble causé par une aussi belle capture, on avait oublié l'essentiel, et- !e renard, dont les 2 - Vienne, 19 janvier. Baps sa l^itce l'Enaperenr adresse ses remerciements et ceux de sa famille l'amiral Tegetthofï pour la difficile mission qu'il-a accomplie au Mexique. La grand'croix de l'ordre de Léopold lui est conférée. Dans l'après-midi de samedi dr, la police locale a mis en lien de sûreté, un in^ifidu assez bierj mis, se disant ex-soldat du Pape, mouTrani des blessu res qu'il disait a»oir reones daDS un «t«t derniers engagements avec les Garibaldiens, et demandant l'aumône qq'jl recelait, cou seps un «r peu satis fait, quand elle lui paraissait insuffisante. I l Le soirdes individussupposant ou sscbaut que le maître dp !?gis *ff présentent domicile demandent l'aumône pénètrent entre- temps plus avant dans l'inférieur de la maison, intimident les femm.es et ne se retirent qu'après avoir, par suites de menaces, extorqué de l'argent. D'autres individus, plps dangereux sans doute, choisissent nne heure laquelle les rues sont dér sertespour mouler les Serrures, dans l'intention de pénétrer b un moment "opportun dans les mai sons, b t'aide de fiasses clefs. Dimanche d* et avant-hier le carillon s'est fait entendre, b l'occasion dé la S'-Sébastien, fête pa tronale de la soeiété royale des archets de ce nom. Avant-hier, les membres {de la société ont assisté eu Corps b une messe célébrée en l'honneur de leur patron el dans l'eprès-iridi dp naêœe jour, ils se spot réupis eq l'hôte) de la Cpnfréf jei un J^nquet auquel avaient été invités des personnages officiels. Le Copeert vocal et instrumental donné diman che d'en la Salle de Spectacle, par la société voyple des Francs A'halétwera, au bénéfice des indigents, J? plejeemeui répondu l'attepte de l'immense auditoire que la salle oe pouvait qu'avec peine contenir. La Société des Chœurs le Cercle Musicalla musique des Sapeurs-IPonipiçrs et quelques artistes-amateurs de fa ville avaient gé néreusement prêté leur bienveillant concours b cette bonne œuvre. Exécutants et chanteurs ottt fait tout leur possiblel'auditoire a passé une agréable soirée, et les pauvres, eD partie, soulagés dans leor affreuse misère, ne peuvent assez louer ni assez bénir leurs bienfaiteurs. - Depuis que l'os travaille au nouveau canal, b proximité de l'ancien ouvrage de Vaiuban, qui ferme le quai, la p^rfie dp la phaas$ée qui en cet endroit longe le capal d'Ypres b Soesiughe, se trouve coupée. Ceu^ qui suivent ce cheroio sont obligés d'abord de descendre jusques dans la bone, voire même dans l'eau et puis de remonter une pente glissante pour regagner la chaussée en ques tion. Comme ce passage a toujours été très fré quenté, pour éviter un grand détour, ne pourrait- on pas établir b l'eudroit coupé un pont-volant? Si do centre de la Plaioe d'Ainoqr, on établis sait un gravier, reliant en ligne directe cette Plaine au cabaret l'Hoékje, et le faisant ainsi Jé- boueber sur la grande route d'Ypres b Fûmes, les dépenses seraient minimes, vu le peu d'étendue de la voie, nouvelle, et les piétons économiseraient beaucoup de temps en évitant le grand détour qu'ils doivent faire par la porte de Dixmude. Si nou$ parlons de gravier, nous avons spécialement en vuela saison d'hiver pendant laquelle le passage actuel est pour la plupart du temps impraticable. Un Sermon de Charité au profit des pauvres secourus par la Société de S'-Vincent de Paul, a été piêcbé hier soir, en l'église de S'-MarliD, par le P. Etienne, de l'ordre du Carmel. La quête a été assez productive. Mercredi d', »ers les 6 i|2 heores du soir, te tu. Desr.é De Bien bouclier en cet'e ville, et son domestique passaol eu tilbary sur la roule d'Elverdjjogbe b Brieleu, ont été attaqués par deux ou trois individus, qui ont anêlé le cheval du boucher et l'ont attiré vers le fossé qui borde la route. Désir té De Br.eu, copservaut sou sang-froid, a fouetté le cheval,, qui par un bond subit s'est échappé des mains des malfaiteurs. nécrologie. M. le nolajre Poupaertde résidence Ooslvleteren y est déçédé subitement dans la journée de dimanche dernier. NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2