d'atteindre la Tamise; ils relâchèrent Ostende, et cela permit aux habitants de se régalpr bon compte de leurs excel lentes cargaisons. Le patron qui a décou vert cette riche pêche rapporte que c'est environ quatre lieues au large, et que, de cet endroit, ils voient parfaitement Ostende et Blànckenberghe; la quantité d'huîtres est incalculable, et chaque jour ils en dé couvrent de nouveaux bancs. Comment nos pêcheurs n'ont ils pas profité de cela? Certesils sont aussi courageux et aussi hardis que les Anglais, mais il leur manque l'esprit d'entreprise et d'innovation de ceux ci qui, il y a quelques années sont encore venus montrer comment il fallait pêcher les crevettes en canot, d'une ma nière bien plus lucrative et bien moins laborieuse. M. le notaire Descamps, de Tournai, a gagné le lot de 25,000 fr. au premier tirage du dernier emprunt de la ville de Bruxelles. La veuve de l'ex-général mexicain Miramon est prochainement attendue Bruxelles avec ses enfants; elle se propose de se fixer définitivement dans cette ville. Conformément aux instructions de l'autorité, la police de la capitale fait en ce moment une chasse outrance aux chiens divaganls. Il n'est malheureusement que trop vrai que d'assez nombreux cas d'hydrophobie dans la race canine ont été constatés depuis peu de temps dans l'arrondissement de Bruxelles. Il circule, Gand, de fausses pièces de 50 centimes. Mardi, jour de tirage au sort pour la milice, un jeune milicien furieux d'avoir tiré un mauvais numéro, a broyé entre ses dents le verre dans lequel on lui avait servi de la bière et en a avalé les débris. Cet acte de folie, qui s'est passé dans un estaminet de la Grand'Place, Anvers, a eu pour ce malheureux les suites les plus funestes, car il a fallu le transporter dans un pitoya ble état l'hôpital. On écrit de Bois d'Haine, le 17 Une vive émotion règne dans notre commune. Samedi dernier, un grand chien de ferme, ordinairement très inoffensif, s'est échappé tout coup de l'endroit où on le tenait quelquefois enfermé, et a parcouru plu sieurs hameaux, mordant tout ce qui se trouvait sur son passage. C'est ainsi que plusieurs enfants et de pauvres ouvriers revenant de leur ouvrage ont été mordus jusqu'au sang. Ledimanche malin, le chien est renté la ferme, et, comme il refusait toute nourriture, on l'a abattu aussitôt sans s'assurer si réellement il était atteint d'hydrophobie. Presque tous les chiens du village sont déjà abattus et les personnes mordues se disposent se rendre en pèle rinage S'Hubert. On lit dans le Jura suisse L'arsenal de Soleure va rentrer en possession des précieux drapeaux couverts de peintures, qui avaient été envoyés il y a quatre ans, au célèbre restaurateur de tableaux Ligner, Augsbourg, pour être remis en état. Au point de vue artistique et historique, le plus précieux de ces dra peaux est celui qui fut conquis par les Suisses la bataille de Nancy, et sur le quel Van Eyck, peintre do duc Philippe le- Bon avait représenté Saint-Georges sous les traits de Charles le-Téméraireche val, abattant le dragon. Un drame entouré de mystère s'est passé, il y a environ un mois, dans une localité des environs de Paris. Un riche propriétaire de la capitale avait acheté un terrain dans celle localité, y avait fait con struire une maison confortable et fixé sa résidence. Sur l'observation qui lui fut faite que sa maison n'était pas assurée, il répondit qu'elle était disposée de manière que l'incendie n'était pas craindre. En effetle fer et la pierre entraient dans la construction pour la plus grande partie possible. Donc, il y a un mois, M. X... se rendait Paris et prévenait sa femme que ses oc cupations le retiendraient jusqu'au lende main soir, et qu'elle n'eût pas s'inquiéter de son absence. Mais dès six heures du matin ce même lendemain, il était averti que le feu avait pi is chez lui, et que sa femme avait péri dans l'incendie. M. X... accourut aussitôt, ne pouvant croire un pareil désastre. 1| n'était pour tant que trop véridique. Mme X..., couchée morte' dans son lit, avait la tête et les pieds horriblement brû lés dans sa chambre des cendres et des charbons. Tout attestait le passage du feu. Mais cet incendie offrait des particularités étranges les murs n'en portaient pas de traces et c'est peine si le plafond était noirci par la fumée. Dans le salon, même désordreet mêmescirconstances,si ce n'est qu'il n'y avait pas de victime. On monta l'étage supérieur où demeurait la femme de chambre. Celle ci dormait. Quand elle apprit ce qui s'était passé, sa douleur se manifesta bruyamment. Elle n'avait rien entendu ni rien vu. Enfin, après toutes les suppositions que Ton put faire alors, on ne sut sur qui porter les soupçons. Trois semaines environ après les faits que nous venons ce raconter, le proprié taire d'un hôtel garni situé dans un quar tier éloigné du centre de Paris se rendit chez M. X... Celui ci était absent. L'hôtelier insista pour voir M. X alléguant des affaires de la plus haute importance. Il laissa son adresse en faisant prier M. X... de passer chez lui le plus tôt possible. Une entrevue eut lieu le lendemain. Là, M. X... apprit que son ancienne femme de chambreet la mère de celle-ci demeuraient tout près de l'hôtel garni où il était; que depuis trois semaines elles ne cessaient de faire des festins; que toutes deux avaient complètement changé leur manière de vivre habituelle, et affichaient un luxe inconnu jusque là, - i - M. X... muni de ces renseignements, alla trouver l'homme de la justice qui avait fait les premières enquêtes, et qui avait bien recommandé de le prévenir dès que le moindre indice se produirait. Des me sures furent prises aussitôt pour arriver la connaissance de la vérité. Les soupçons ayant pris de la consis tance, plusieurs agents (le police furent chargés d'observer la maison habitée par les deux femmes, et une nuit, la suite d'une descente des agents dans cette mai son elles furent arrêtéesainsi que des individus qui se trouvaient avec elles faire bombance. Un grand nombre d'objets ayant appar tenu la victime ont été trouvés en posses sion des accusées de ce crime odieux qui a coûté la vie la femme d'un des plus intelligents et des plus honnêtes négociants de Paris. On lit dans le Courrier de l'Ain: A la campagne il y a des gens qui, tout en ayant des lits faits au logis, couchent dans leurs écuries pendant la saison rigoureuse pour avoir plus chaud. Outrç les incendies qui peuvent être occasionnés par cette dangereuse habitude, d'autres malheurs peuvent en résulter. I Le 16 janvier, les époux Froment, cul tivateurs au hameau de Fleurieux, com mune de Mognements, après la veillée, allèrent rejoindre leurs enfants qui étaient endormis dans une étroite écurie ou se trouvent 2 vaches et 2 chevauxet se cou - chèrent près d'eux. Le lendemain, 6 heures du malin, le père allume une chandelle et appelle son petit garçon âgé de 4 ans. L'enfant ne ré pond pas. On reconnut qu'il était mort. Dans la nuit, cet enfant, en remuant, s était trop approché d'une vache; I animal s était couché sur la tête de l'enfant et I avait pressée tellement contre la paille qu'il était étouffé. On peut juger de la désolation des parents. L'Eco de Gerona cite un cas de lon gévité, celui d'une femme de Ripoli, qui est morte le mois dernier l'âge de cent six ans. Cette femme avait été mariée deux fois et était restée veuve du second mariage en 1856. Elle a eu douze fils de ses deux mariages. A quatre-vingt dix neuf ans, elle devint assez affectée de la vue et un peu de l'ouïe. Jusqu'au jour de sa mort, arrivée le 17 du mois dernier, elle a conservé ses cheveux parfaitement noirs et toutes ses dents parfaitement intactes. La Presse de Vienne publie une longue liste des objets ayant appartenu l'empe reur Maximilien et qui ont été distribués ses augustes parents après sa mort. Le roi des Belges a obtenu la croix de cheva lier de l'ordre de Guadeloupe que son dé funt beau-frère portait durant le siège de Queretaro. Le comte de Flandre a reçu la montre d'or et la chaîne de l'Empereur; la reine d'Angleterre, un médaillon renfer mant une mèche de cheveux de l'impéra trice Charlotte. La station du chemin de fer du Sud Est Londres, située Charing Cross, est en flammes depuis mardi malin le feu s'est déclaré dans un amas considérable de bois de construction, qui se trouvaient près de Hungeford Bridge; les flammes qui s'en échappaient ont rapidement gagné les poutres qui soutiennent les toitures de la gare, et de là se sont communiquées cette dernière. Le verre, employé en quantité considérable dans celle -construction, est entré en fusion par suite delà chaleur ex cessive occasionnée par l'incendie, et cette circonstance rendait très périlleuse pour les personnes qui essayaient d'arrêter les progrèsdu Teu dans l'intérieur de la station, l'approche du théâtre de l'incendie. Le plomb qui se trouvait également en grande quantité dans les bâtiments de la gare, retombait liquide et bouillant, occasion nant une grande consternation parmi les travailleurs. Un train qui se trouvait prêt partir au moment où le feu s'est déclaré a pu quitter la station, mais l'arrivage des voyageurs est actuellement impossible celte gare. M. James Henry Hamilton Gordon, second fils du comte d'Aberdeen s'est tue accidentellement, mercredi soir, en char geant une carabine dans sa chambre. C'é tait un jeune homme de vingt-trois ans, sous-gradué du Trinity CollègeCam bridge, et membre du corps des carabinier» de l'Université. Comme son frère aîné n'é tait point marié, c'était lui qui se trouvait être l'héritier présomptif du comté d'Aber deen. (Morning Herald-) S'il faut en croire les informations du Pays, le Portugal serait plus que jamais en proie l'anarchie. Le ministère Avila.est ANGLETERRE. PORTUGAL.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2