Helvélius disait: Les femmes n'aper
çoivent le plus souvent en toutes choses...
que ce qu'elles veulent y trouver. Exemple.
Un bon curé de campagne et une dame
galantese trouvaient ensemble l'Observa
toire. Un loustic parisien (pas M. le direc
teur) prétendait que la lune était habitée,
et qu'au travers du télescope on distinguait
les habitants.
En effet, dit la dame, si je ne me
trompe, je voix deux ombresquis'inclinent
l'un vers l'autre n'en pas douter, ce
sont deux amants heureux! Mais le curé
de s'écrier Les deux amants que vous
croyez voir, ce sont les cloches de la cathé
drale de la lune!
FRANCE.
Les arrivages de céréales qui se succè
dent Marseille et au Havre sont de nature
dissiper desappréhensionsquedes esprits
intéressés pouvaient répandre, et tout porte
croire que les cours, avant peu, subiront
une diminution sensible.
M"' Marie de Cathelineau, sœur du
jeune comte Jacques, un des héros de
Mentana, a pris le voile, jeudi, aux Dames
de la Retraite.
Ce petit appareil, qui s'introduit dans le
fusil, en réduit notablement le calibre.
C'est un petit tube en acier, rayé en hélice,
de 15 centimètres de long, du calibre de
5n>m5, renfermé lui même dans un long tube
en cuivre très-mince, ayant toute la lon
gueur de l'intérieur du canon servant
maintenir au fond de celui ci le petit tube,
en mettant la lumière en communication
avec celle de l'arme.
On se livrera donc dans les chambres
des casernes un tir réel sur des cibles de
petites dimensions.
Une seconde lettre de l'archevêque d'Al
ger, en date du 6 avril, donne de nouveaux
détails sur la misère des Arabes
Nos misères, je veux parler de celles
de nos pauvres Arabes, ne diminuent pas
encore. Le typhus est venu, sur plusieurs
points de la province d'Alger, se joindre
nos fléaux. C'est celte peste de la faim que
l'on a successivement remarquée dans tous
les pays affligés par la famine. Elle ne ces
sera qu'avec la moisson. En général, la po
pulation européenne n'en est pas atteinte.
Dans le cercle de Tenès, en ving neuf
jours, il est mort environ quinze cents per
sonnes.
A Alger même, nous nourrissons plus
•de deux mille indigènes.
L'archevêque d'Alger raconte de nou
veaux cas d'anthropophagie
Dans les environs de Tenès, Requeia-
Bent-el-Hadj Abdallah et son mari Ali Ben-
Kouider, étaient gardiens d'une kobba, ou
petit mosquée musulmane, ils appartien
nent une famille qui avait envoyé des
pèlerins la Mecque. Depuis longtemps ils
ne mangeaient que .de l'herbe. Un jour ils
attirèrent un passant, se jetèrent sur lui,
écrasèrent sa tête coups de pierre, et,
leur victime encorç palpitante, la dépe
cèrent, la salèrent, et l'enfouirent dans un
trou creusé au milieu de leur cabane. Cette
atroce nourriture dura quelques jours.
Lorsqu'elle fut consommée, un autre pas
sant lut attiré, et, ainsi de suite pendant
plusieurs semaines ils en tuères êt man
gèrent cinq!
Puis les occasions nese présentant plus;
ils égorgèrent un pereu qui demeurait avec
eux et enfin ils dévorèrent un de leurs pro
pres enfants. Les deux autres allaient avoir
le même sort, et la pauvre petite Zohra
était déjà sous le couteau, lorsqu'elle par
vint s'échapper en criant. L'éveil fut
donné, l'autorité saisies, et les premières
recherches amenèrent la découverte des
irises restes de ces festins abominables. La
femme a tout avoué, les epfants ont tout
raconté avec la naïveté de leur âge, sans
même avoir conscience de ces horreurs.
Le père seul nie tout, mais il est accablé
par les preuves les plus évidentes.
On écrit d'Alger, le 16 avril, au Messager
du Midi L'archevêque d'Alger élève dans
son palais en ce momentune jeune fille
arabe recueillie dans des circonstances
dramatiques
Cette enfant, affolée de terreur, se
sauva un jour de chez ses parents et fut
recueillie par les agents du charitable pré
lat. Sur ses indications, on la ramena au
gourbi de son père, et là on remarqua un
grand nombre d'ossements et une odeur
particulière qui indiquaient suffisamment
des actes de cannibalisme- On interrogea
la jeune fille, âgée de sept huit ans, qui
raconta naïvement et craintivement ce
qu'elle avait vu.
Atteints comme toute la population
indigène par la misère la plus absolue,
le père et la mère convinrent de manger
leurs enfants, et pendant que le père tenait
fortement la victime, la mère la frappait
violemment la tête, avec une grosse
pierre, jusqu'à ce que mort s'ensuivit!
On massacra et on mangea ainsi suc
cessivement quatre enfants; le cinquième
et dernier qni est la jeune fille recueil
lie par M*' d'Alger, put heureusement
éviter le sort commun.
ITALIE.
Le 22 a eu lieu Turin la célébration
du mariage du prince Humbert.
La famille royale, les princes étrangers,
les diplomates, les membres du Sénat et de
la Chambre des députés y assistaient.
Le roi de Prusse vient d'envoyer en
cadeau de noces, au prince Humbert, deux
magnifiques chevaux pur sang, déclarés en
transit pour la somme de dix mille écus,
soit 38,000 fr. Ils ont passé dimanche
Coire, en Suisse, accompagnés de deux
écuyers en uniforme de la maison royale
de Prusse.
M. James Roberts, négociant, d'une consomption
polmonaire, avec toux, vomissements,constipations
et surdité de vingt-cinq années.
ÉTAT-CIYIL D'YPRES,
Paris, 21 avril.
Le tir en chambre. On annonce que
les soldats de la garnison de Paris vont
désormais être exercés au tir dans les
chambres des casernes, au moyen d'un
ingénieux appareil qu'on décrit ainsi
La Famine en Algérie.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revalenta Arabie» Du
Barry. Aux milliers de he'oédiptions déjà reçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi
Rome,31 juillet 1866 La sao du Saint-Père est
excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout
autre remède, il fait ses repas de la RevALENTA
Arabica du Barry, qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de cette excellente farine
dont elle prend une assiettée chaque repas.
Voici encore un petit extrait des 65,ooo guéri-
sons sans médecine par la délicieuse Revalenta
Arabica du Barry, qui économise cinquante fois
son prix en d'autres remèdes. N* 6a,8 r a, Liège,
le i4 novembre i865. Atteiot de dartres au bas
des jambes depuis 135 x el trouvant que le mal ne
faisait que s'empirer sous le traitement de trois
médecios qui m'assuraient du reste qu'è mon âge
(55) la goérison était impossible, je me sois décidé,
mon grand bonheur, h faire usage de votre Re
valenta Arabica qui m'a parfaitement guéri en
peu de temps el affermi ma santé en général d'one
manière surprenante. Gr. Voos, concierge au
banc d'e'preuves des. armes i feu. N* £6,370,
DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bru
xelles. En boîtes de 114 kil. 2 fr. 25; t|2 k.,
4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2kil., 16 fr.; 6 kil., 3a fr.;
12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La
Revalenta chocolatée Du Barry, en pondre.
Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem
ment nutritif, assimilant et fortifiant les Derfs et les
chairs,sanscauserde maox de tête, ni échaoifement,
ni les autres inconvénients des chocolats ordinaire
ment en nsage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25;
24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 32
576 tasses, fr. 60, soit environ 1 o centimes la tasse.
Dépôt Ypres chez MM. Frysou, pharmacien;
Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu,
confiseur. 5
Onguent et Pilules Holloway. Toutes
les personnes affligées de maux de jambes, plaies,
ulcères et de maladies de peau et qui, par igno
rance ou autres raisoos, n'ont pas eu recours au
traitement chirurgical peuvent être guéries en
faisant usage des purifiants, adoucissants et coratifs
remèdes Holloway. Poor toutes les maladies ex
ternes, ce merveilleux Onguent donne les meilleurs
résultats, en arrêtant l'inflammation, nettoyant les
ulcérations et eu restaurant a une bonne santé. Les
douleurs internes, les tortures rhumatismales et
goutteuses, les articulations dilatéesles gonfle
ments scrofuleux et les muscles contractés sont
guéris par d'activés frictions sur la peau avec cet
Onguent. Dans toutes les affections sérieuses ou de
longue durée, il faudra prendre, en même temps
des Pilotes pour déraciner les derniers germes des
déraogements et parvenir ainsi au résultat désiré.
DP 17 AP 24 AVRIL INCLUS.
Naissances 6. - Sexe masc. 1, sexe fém. 5.
Mariages. Sinave, Edouard, scieur, et
Ceuuinck, Louise, dentellière. Van Branlegem,
Jean-Baptiste, journalier, et Burghgraeve, Marie,
tailleose. Cloylmans, Jean, agent de police, et
Verloove, Caroline, couturière. Arendt, Albert,
sous-lieutenant d'état-major, et Carpemier, Marie,
sans profession. Vervisch, Louis, jardinier, et
Debaene, Amélie, cooturière. Lonf, Ëdonard,
écangueur, et Deraedt, Marie, couturière.
Hessel, Henri, cabaretier, et Descamps, Natalie,
domestique.
DÉCÈS. Reygaert, Henri, 60 ans, journalier,
époux de Sophie Letneire, Place de la Prison.
Lsmoie, David, 58 ans, cocher, époux de Virginie
Vandromme, rue des Bouchers. Vanacker,
Pétronuille, 78 ans, dentellière, veove de Jean
Parture, rue des Riches Claires. Samyn. Marie,
i5 ans, dentellière, rue de Thourout. Woets,
François, 77 aos, charpentier, veuf de Jeanne
Vaodenbroele, rue des Chiens. Platteeuw,
Charles, 60 ans, journalier, veuf de Rosalie Pro-
voost, rue de Menin. Otto, Paul, 25 ans, sans
profession, célibataire, rue de Lille. Larousse,
Joseph, 81 ans, sans profession, époux de Marie
Debollander, rue de Meuin.
Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masc. 3, idein fém. 1
YPRES, 25 AVRIL 1868.
KTAT Indiquant les quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus nu marché de cette ville
NATURE
quantités
PRIX
5 i
i
DES
par 100
C/5
a
Grains et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
i -
Froment
i8,5oo
45-oo
80
6,200
35-5o
73
600
3o-5o
441
2,200
3i-oo
80
Féveroles.
3,ooo
32-00
«o
Pommes de terre
8,200
j i-5o
Beurre
260-00
Paiu de farioe de froment brote 39 c9 le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c9, 760 grara.