la police un vol d'une montre en argent, dont un sieur P..., avait été victime au mois de juin dernier, dans la promenade dès glacis. Elle porta ses soupçons sur un ma réchal des logis chef, contre lequel plainte avait été portée par 1^ sieur P...,, et elle confronta la femme avec ledit militaire. L'événement confirma les prévisions de la police. La victime, misa en, présence du maréchal-des-logis chef, le reconnut sur- le champ. Cependant ce deraiér-ayant été promu an. grade de sous lieutenant, crut devoir poursuivre eu diffamation le sieur P..., qui partout l'accusait de lui avoir volé sa montre. Cette plainte, adressée au,parquet d'An- vers, donna lien une enquête, laquelle, adroitement conduite par la> police d'An vers, vint révéler une série de vols ou de tentâmes, de, vols, qui dénotaient chez l'accusé, part une grande cupiditéune profonde immoralité, Gonfronté avec les personnes que l'autorité locale avait inter rogées, l'accusé Tut reconnu unanimement par elle .et, sans la moindre hésitation de leur part comme étant le maréchal des logis qui, presque tous les soirs, rôdait la promenade du, Longcbampe, ^poursuite des couples, et cpla daps le hut.de se faire tout d'abordremettre une,certaine somme par les hommes, afin de leur éviter des désagréments ultérieurs avec I? policeet ceux ci éloignés, de dévaliser les femmes ou tout au moins de satisfaire avec elles ses lubriques passions. Pins dé vingt témoins charge.et dé charge ont,été entendus dans cette cause. l/accusé, cassé,de son gradé,et déclaré inhabile occupper par la suite aucune charge militaire a été condamné cinq années de réclusion. Le jugement ayant ordonné l'arrestation immédiate de l'accusé, celui ci a été écroué, sur-le-champ. A Krems (Autriche), un individu, condamné six mois de prison pour coups et blessures, vient d'appeler du jugement qui le frappe, parce que. dans sa conscience repentante, il ne trouve pas la peine assez forte. Un criminel bien singulier doit com paraître dans quelques jours devant la cour, d'assises de Darmstadt. C'est uu individu fort aisé qui volait depuis des années les bibles ou autres livres qui lui tombaient sous la main soit l'église, soit dans les écoles; quant aux objets dé, valeur, il n'y, touchait point. Au surplus, loin dé vendre leproduitdeses vols, il en faisait collection. Bref, la course trouveradevantune énigme psychologique, laquelle le mini-sière pu blic n'a pu donner d'autre solution dans son acte d'accusation, qu'une haine invé térée envers le clergé. La cour de cassation de Paris s'est récemment prononcée sur la question de savoir si les hurlements d'un chien attaché la garde d'une propriété peuvent être considérés, pour le possesseur de ce chien, comme une contravention de tapage noc turne. Cettcquestionaétérésoluenégativement, le fait dont il s'agit ne tombant pas sous l'application du Code pénal, sauf au voi sins «lont le repos serait ainsi troublé, se pourvoir fins civiles, ou devant l'autorité locale qui apprécierait alors si elle doit intervenir par voie de réglementation. nécrologie. M. Osson, curé Lombardzyde, y est décédé le 4 mai, l'âge de 49 ans. nouvelles diverses. Une touchante cérémonie a eu lieu lundi dernier Sain tWillebrord lez- Anvers. La dame Vandemoer, née Somerss'est accouchée de quatre filles, et les quatre nouveau-nées oat été solennellement por tées l'église pour être baptisées. Quatre voilures, contenant le père, les parrains, les marraines, les bonnes et les enfants, en tout dix-sept personnes, avaient de la qeine traverser la foule qui encombrait lès rues conduisant de la demeure Vander- raoer l'église paroissiale. Les enfants ont été introduites l'église au son des cloches et baptisées par M. Adriaenssens, vicaire de la paroisse. Circonstance bien rare, les nouveau nées ainsi que la mère se portent merveille. Le train de Gand Bruxelles a dé raillé, samedi, vers 11 heures du matin, une demi lieue de Gand. Le choc éprouvé a ététrès violent; quelques voyageurs ont été contusionnés. (Nouvelle du Jour.) M. Ernest Kervyn de Volkaersbeke, fils de,M. Philippe Kervyn de Volkaersbeke, ancien membre de la Chambre des repré sentants, vient d'être nommé sous-lieute nant au régiment des zouaves pontificaux. C'est le quatrième officier que la ville de Gand a l'honneur décompter dans ce corps d'élite. Un cheval atteint d'hydrophobie, par suite sans aucun doute d'une morsure d'un chien enragé, vient d'être transporté l'Ecole vétérinaire de l'Etat Cureghem, et y est mort en, présentant les effrayants symptômes, de cette terrible maladie. Ce cheval appartenait un charretier de la banlieue. La pleuropneumonie vient de se dé clarer dans l'étahle du cultivateur J.-F. Van Hyfle, Selzaete. Une bête cornes a été abattue le 3.0.avrilet deux restent en traitement atteintes de la même maladie ou soupçonnées d'en être atteintes. On lit dans la Feuille du Dimanche A1. Cal vachini, de Florence, est assurément uu des vieillards les plus âgés du globe; il a cent dix-sept ans accomplis. Il se lève quotidiennement avec le jour; dans son dernier voyage en France, qui a eu lieu celle année, il a visité, sans se lasser, plus de monuments et fait plus de promenades a pied que beaucoup de touristes de quarante ans. On peut dire que Londres est, la lettre, nourrie la vapeur. Tous les jours, un train express chargé de viande et re morqué par deux locomotives part d'Aber- deen pour venir approvisionner les mar chés de Londres. Le trajet s'accomplit en vingt-quatre heures. Grâce au chemin de fer, les montagnes septentrionales de l'Ecosse sont devenues des parcs d'approvisionnements de la mé tropole. Chaque malin aussi dps trains espress de poisson arrivent de Dunbar et d'Eye- mouth de Cullercoats et de Tynemouth, sur les côtes du comté de Nortbumberland, ainsi que de Redcar, Whitby et Scarbo- rough, sur les côtes du Yorkshire. Mardi a eu lieu l'inauguration du cbeminde ferallant deSainl Michel(Savoie) Suse (Italie), par dessus le mont Cenis. L'ascension du mont Cenis a commencé midi et demi. A 5 heures 15 minutes du soir on arrivait Suse, au pied de l'autre versantdesAlpes. L'ascensionet la descente ont également réussi. M. le ministre des travaux publics a ordonné que, pendant un mois, les trains ne transporteraient que des marchandises, afin qu'une expérience prolongée garan tisse toute la sécurité du public, i Ou écrit de New York le 15 avril, la Gazette cCAugsbourg Un certain nombre de dames, auteurs et artistes, bravankd'a- vance toute raillerie, ont fondé, sous le nom de Club de bas bleus, une société dont les hommes sont rigoureusement eg^lus. S'il est un objet difficile volèr, c'est assurément une locomotive. Ce four de force vient pourtant d'être exécuté aux Etals-Unis, et cela parune simple bande de moutards. Ils étaientquatre,pasdavantage Briggs, Murdock, Lake et Connolley: trois ont quatorze ans, et le quatrième n'en a que douze. Ces quatres drôles se sont ima giné, jeudi dernier, de se payer un voyage d'agrément en train spécial, gratis, et tout seuls. Ils se sont introduits, minuit, par une fenêtre, dans la remise des-machines du chemin de fer de Freehold Jameshurg, dans la première de ces localités, eLils ont littéralement volé la machine Monmouth. Ils y ont allumé le feu^ et l'ont chauffée, ont ouvert de l'intérieur les deux battants de la grande porte, et sont partis ponr Ja meshurg. Tout le long de la ligne, dit le Courrier des Etats-Unis, ils ont sifflé tou tes les croisières, sonné laclocheau passage de toutes les stations, et filé tout du long avec une vitesse ahurissante pour les gens de service qui les voyaient passer. On ne savait quel événement étrange, inouï, pouvait motiver ce voyage mystérieux celle heure et si rapide. A Jameshurg, cependant, il n'y avait plus d'eau dans la chaudière,etla vapeur manqua. La machine s'échauffa au point qu'il n'était plus possi ble de rester dessus il fallut songer la retraite. Trois des- jeunes mécaniciens en herbe s'en allèrent de leur côté, et le jeune Briggs se mit en quête d'un endroit pour faire une somme. Il prit une iaterne avec lui, et s'en alla se coucher sous un hangar. Ce n'est que le matin, qoe les employés se sont aperçus que le Monmouth avait été enlevé, et immédiatement on a fait jouer le télégrapbesur toute la ligne. La locomotive a été retrouvée au respos et abandonné sur une voie d'éviiemenl Jameshurg, et le jeune Briggs a été découvert un instant après dans sa retraite, avec la lanterne brûlante encore auprès de lui. La première chose qu'il a dite, quand on l'a réveillé, c'estqu'il n'avais volé la Iaterne; la seconde qu'il avait froid, et qu'on devrait bien lui donner un verre de whiskey, pour le ré chauffer. Il n'a fait aucune difficulté, du reste, dedonner les détails que uous venons de raconter. Le Moniteur donne les explications sui- vantessurle massacre desmatelols français au Japon L amiral ministre de la marine a reçu du Japon des nouvelles du massacre d'une partie de l'équipage d'une chaloupe va peur du Dupleix. Le 8 mars, une embarcation se rend terre pour aller prendre le ministre de France et le commandant de la Vénus. Après être restée pendant deux heures le long d'un quai, sans que la population ait montré la moindre hostilité, l'équipage, sans aucune provocation de sa part, est surpris et assailli par uue troupe de 80 100 hommes armés qui tirent bout por tant. Quelques uns de nos hommes sautent l'eau et s'abritent derrière l'embarcation le reste est massacré. Lorsque tout parait fini, les Japonais se retirent. o Les hommes qui étaient l'eau, blessés eux-mêmes, encouragés par le patron de la chaloupe, homme d'une rare énergie, remontent bord; ils trouvent la machine avariée et ne pouvant fonctionner; ilsappa- reillent la voile et sortent des passes. FRANCE.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2