YPRES. ries dans l'affaire du sergent Fléron, du 5' de ligne, asur les conclusions conformes de M. l'auditeur général Gérard, rendu un arrêt quiécartant l'appel, confirme plei nement la sentence de mort par les armes prononcée par le conseil de guerre d'An vers, du chef d'assassinat commis sur te capitaine Werlehoff, du dépôt du 5' de ligne. Le ministère public avaiténergiqueutent combattu le système de défense invoqué, et basé sur l'insanité d'esprit existant ou ayant existe prétendument dans la per sonne de l'accusé. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Dbesde, 16 mai. L'ancien ministre Oberlaender est mort. La majorité de la commission législative s'est prononcée en faveur de la suppression de la peine de mort. Le cardinal d'Andréa vient de mourir subitement Rome, d'une asphyxie pulmo naire, au moment où il venait d'obtenir du Pape l'autorisation de se rendre aux Eaux- Bonnes pour rétablir sa santé. On sait avec quelle ineffable bonté le Pape avait accueilli les preuves de repentir et de retour récemment données par le cardinal. En reconnaissance des mesures prises par M. Vandenpeereboom, ancien ministre de l'intérieur, pour arrêter en Belgique les progrès de la peste bovine, l'Industrie et l'Agriculture avaient résolu de lui offrir un magnifique objet d'art. Dimanche d'était le jour fixé pour la remise du présent. A 111/2 h-, les membres de l'Association agricole se trouvaient la station pour recevoir les députations des différentes provinces. L'accueil a été très-eordiai. Du chemin de fer, ces nombreux étrangers ont été conduits en cortège l'Hôtel de- Ville, où ils ont été reçus par M. le Bourg mestre. Les habitants, voulant s'associer cette manifestation, si flatteuse pour M. Van denpeereboom, avaient hissé le drapeau national aux façades de leurs maisons. Après la réception l'Hôtel - de Ville, a eu lieu la remise M. Vandenpeereboom, de l'objet d'art en question. Ensuite a eu lieu aux Halles un banquet d'environ 600 couverts. Un grand nombre de notabilités assistaient cette réunion qui était prési dée par M. Jacquemyns, dépoté de Gand. Plusieurs toasts ont été portés, dont un entr'autres par M. le Gouverneur de la province qui, en terminant, a remis M. Vandenpeereboom, de la part du Roi, les insignes de grand-officier de l'ordre de Léopold. Nous avons eu l'occasion de voir aujour d'hui l'objet d'art offert dimanche d' l'honorable ancien ministre de l'intérieur, M. Alph. Vandenpeereboom. Pour en don ner une description exacte, le temps nous manque. Nous ne pouvons donc qu'en dôfcner uneidée bien imparfaitesansdoute. Disons d'abord que le don offert dimanche dr n'estqu'un modèle. M. Vandenpeereboom recevra sous peu le présent réel. C'est une pièce qui peut avoir une élévation totale d'environ 85 centimètres. Du centre de la base se dresse une espèce de piédestal, de forme carrée, que traverse, comme sous un tunnel, une locomotive.Sur lesquatre faces sont adaptés des médaillons, dont l'un (face de devant) porte l'effigie de M. Van denpeereboom; ceux de côté les dates des divers arrêtés concernant la peste bovine; celui de derrière, une expression de recon naissance pour l'ancien ministre. Des têtes de bouc ornent les coins du piédestal. Sur celui ci se montre un groupe de laboureurs et de bergers qui leur tour soutiennent nne allégorie représentant l'Agriculture - sous la forme d'une femme. Au pied et tout autour de cette pièce monumentale sont groupés des bœufs, des vaches, des moulons, des chèvres et des béliers. En somme l'objet d'art (tout argenté) est d'un bel effet et tout de circonstance,et lesdivers éléments qui le composent accusent et respirent l'idée qui a présidé son exécu tion et qui se traduit par ces mots A Monsieur Alph. Vandenpeereboom, l'Agricul ture el CIndustrie reconnaissantes. Le local où s'est tenu dimanche dr le banquet offert M. Vanden Peereboom devait présenter, pendant le festin, un coup d'oeil féerique. A en juger par les vestiges des décors on s'aperçoit bien que le génie de l'Artiste a passé par là. La premièreCommunionelConfirmation de plusieurs élèves du Collège S' Vincent auront lieu dans la chapelle de l'établisse ment, Jeudi 28 Mai 61/2 heures du malin. On écrit d'Ostende qne les pêcheurs de crevettes anglais continuent d'enfreindre l'ordre qui leur a été donné de pêcher en dehors de la limite territoriale cet effet, le gouvernement a désigné le commissaire maritime M. F. Lanwers pour surveiller ces pêchenrs. On s'occupe activement de la démo lition des fortifications de la ville de Maes- Uicbt. Bientôt il n'existera plus trace de cette place de guerre. Un recours en grâce a été faite la clémence royale immédiatement après la sentence confirmalive rendue par la cour militaire contre le sergent Fléron. Le con damné peut également se pourvoir en cas sation, comme on sait, les arrêts de la cour militaire pouvant être déférés la censure de la cour suprême, d'après la législation qui règle les attributions, etc., de cette cour exceptionnelle. Un curieux procès, dit une corres pondance, est pendant devant le tribunal de Bruxelles. Il s'agit encore une fois de la question du serment. Nommé curalenr de la faillite du sieur X., M. l'avocat De- meur a prêté, avant d'entrer en fonctions, le serment prescrit par la loi du 18 avril 1851. Or, un des débiteurs de la faillite, poursuivi en payement par M. Demeur, conteste celui ci la régularité de son man dat, se fondant sur ce que le serment prêté par lui ne contient pas l'invocation de la Divinité et que ce vice de forme entache son mandat de nullité. La fille cadette du roi et de la reine des Belges va entrer dans sa cinquième année c'est à-dire que la jeune princesse accomplira jeudi prochain sa quatrième année. S. A. R. Stéphanie Clotilde-Louise- Herminie-Marie Charlotte, troisièmeenfant de LL MM., est née au château de Laeken le 21 mai 1864. Les fortes et précoces chaleurs sem blent devoir persister. Le jeune X... a le duel en horreur. Un poseur, causant un jour avec lui sur ce pointlui dit tout coup comme pour le railler Mais enfin, mon cher, si je vous donnais un soufflet, vous seriez bien forcé de vous battre. Nullementfit X...si, dans la rue, un âne me donnait un coup de piedje ne me croirais pas obligé de lui demander réparation. On lit dans la Presse de Paris o Nous recevons de nouveaux renseignements sur l'impératrice Charlotte. Les médecins vien nent de lui conseiller un voyage afin d'a méliorer l'étal de sa santé et de lui procurer quelques distractions. Le lieu où doit aller l'Impératrice n'est pas encore désigné; elle manifeste souvent par des phrases en trecoupées où revient souvent le nom de Miramar le désir de revoir le séjour favori de Maximilien el où se sont écoulées les plus belles années qui suivirent son union. Les médecins s'opposeraient encore ce voyage craignant pour la princesse les effets d'une trop vive émotion. NECROLOGIE. comme Dieu; mais non devant les hommes, Hé lène il oefaut plus que tous rougissez de moi je dois faire oublier ma jeunesse... Partez donc, mais peosez votre femme, qui vous aime et priera pour votre retour. Et vous, madame, dit-il sa belle-mère, poorriez-vous jamais me pardonner? Je fais plus, répondit la marquise, je vons bénis, et lorsque vous reviendrez, je remettrai moi-même ma fille eotre vos bras avec pleine con fiance J'emporte du bonheur pour la vie du coo- ragecontrela mort, Ma mère, mon Hélène... adieu. Il partit, et, dis mois après il snccombait dans la première campagne d'Italie. Il avait tenu sa promesse; il s'était distingué par son conrage en ces temps où l'abnégation de soi-même était la loi commune. Hélène le pleura, car elle avait aimé du jour où il de.int malheureux, du jour où elle avait pu lui pardonner. Elle rendit leurs pos sesseurs les biens de son mari dont l'origine n'é tait que trop connue; et, après quelques années passées dans la retraite auprès de sa mère, elle trouva dam un second mariage toot le bonheur qu'elle a a i t sacrifié jadis au devoir, l'amour filial. M" ëveline rlbbeccurt. DIVAGATION DES CHIENS. Le Bourgmestre de la ville d'Ypres, Considérant qu'il importe de prendre des me sures de sécurité publique contre les dangers ré sultant de la divagation des chiens Vu les articles 78, 90 et g4 de la loi commu nale Arrête i' Il est formellement prescrit aux propriétaires on détenteurs de chiens de les tenir enfermés ou de les tenir en laisse et muselés. 3' Seront considérés comme en conlraTention b l'article précédent, les propriétaires ou détenteurs de chiens qui les auront abandonnés dans une cour ou jardin ouvert et accessible aux passants ou dans des couis ou jardios communs plusieurs propri étaires ou locataires. 3' Les chiens trouvés eu état de divagaiioo, c'est-à-dire uoo enfermés on non tenus en laisse et muselés, seront saisis .et après l'expiiatiou de 48 heu tes, ceux non réclamés pourront ré abattus a la diligence des agents de l'autorité. 4* Dans le cas où des chiens qui en auraient été mordus. 5* Les muselières devront être bien attachées et suffisamment solides ponr empêcher le chien de mordre. Les infractions anx dispositions qui précèdent donneront Lieu l'égard des maîtres ou prnprié taires des chiens l'application des peines prévues par l'article 556 du Code péoal, sa»oir une a- niende de 5 t5 francs. 7* Le présent règlement sera obligatoire dès sa publication. Fait b Tpres, le 12 Mai 1868. Le Bourgmestre susdit, P. BEKE. NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2