Une maladie qui présente tous les caractères de la lièvre charbonneuse vient de se déclarer dans la race porcine du can ton de Florenville. Vingt quatre porcs ont succombé en huit jours Villers devant-Orval;dixsoutmorls en quatre jours Florenville. A Vienne est mort, l'âge desoixante- treize ans, ces jours derniers un Harpagon du nom de Stelnau, dont on raconte des traits dignes du père Grandet. Il était venu presque enfant dans la capitale, était entré cbez un orfèvre qui, vu ta bonne conduite du jeune hommelui avait donné en ma riage sa fille unique et lui avait laissé toute sa fortune. Sleluau fil d'excellentes affaires, mais fut longtemps avant de montrer une passion désordonnée pour l'or. Cela n'ar riva qu'à la suite d'un vol considérable de diamants qui eut lieu chez lui. Il en fut tellement saisi que toutes ses habitudes changèrent comme par enchantement, il n'y a pas de privations qu'il ne s'imposât lui même comme aux siens. Sa femme mourut sans qu'il ait appelé de médecin auprès d'eflè; il refusa son fils la somme nécessaire pour prendre ses inscriptions l'université le jeune homme se suicida de désespoir. Stelnau n'en montra aucun chagrin. Il réalisa toute sa fortune et se mit prêter la petite semaine. Il vivait retranché der rière une solide porte en fer, munie d'un guichet qu'il ouvrait pour traiter avec ses clients Au commencement de ce mois, il fit une chute malheureuse dans la rue et fut transporté l'hôpital, où il mourut. Depuis dix ans, il n'avait mangé que du pain rassis et du lard. Dans sa chambre, on a trouvé une mauvaise chaise, une table en liois blanc, quelques bottes de paille fai sant office de lit. mais côté deux coffres- forts remplisde plusieurs centaines demille florins dont hérite son frère, qu'il ne voyait jamais. L'administration de la ville de Paris a fait exécuter très àctivément cette année, surtout au bois de Vjncénnes l'opération du hannetônage. Plus de 15,000 litres de ces insectes ont été détruits par les agents du bois. Les moyens de destruction em ployés sont des plus simples: on secoue les arbres le matin, lorsque les hannetons sont engourdis et que, par conséquent, ils s'en détachent facilement. Ramassés im médiatement ces insectes sont plongés dans de l'eau additionnée d'huile lourde provenant dé la distillation du gaz. Grâdè ce proéédé, letir mort est presque instan tanée; tandis que, soumis une immersion 2 re, ils résistaient souvent Ils sont ensuite utilisés dans l'eau ordin plusieurs jours, comme engrais. La scène s passe devant un conseil de discipline deli garde nationale. Le président. - Vous vous êtes absenté dn poste illégalment, monsieur Jimlaur? Jimlaur. >h! quel souvenir, mon officier; j'ai faill aller aux galères. Le pri retenu? ijl al Le président. Qu'est-ce qui vous a JimlaurCbije suis bien de votre avis, l'honnête iomme est bien exposé. (Rire général.) I Le greffier. it ferai remarquer au con seil que le prévetu l'oreille un peu dure. Le président, cnnl plus fort. Pourquoi êtes vous resté silongiemps dehors? Jimlaur. Moisieur, j'étais de garde la mairie; un moisieur vient moi il était supérieurement ouvertcravate raide faux-col empesé, janls blancs vingt-neuf sous,une toilette temaîtreébéniste... quoi! 11 me dit corn tue ça u Voulez vous me servir de témoin., je me marie, et Ignace, mon cousin, m'a nanqué. Bon, que je the faisje vas rtmplacer Ignace... Je cours la mairie, mon marié n'y était pas, mais il m'avait dilque la noce m'attendait. Je me presse, j'ape-çois une énorme femme, surmontée de fleir d'oranger... Bon que je dis, c'est là mot histoire! Le juge. Vos fendions de témoin n'ont pas dû vous occuper longtemps. Jimlaur. Si, Monsieur, comme j'ai l'oreille dure, quand le maire m'a demandé quelque chose j'ai répoudu Oui. Je croyais qu'on me demandait si je voulais être témoin; du tout, on me demandait si je voulais prendre cette forte femme pour épouse. (Rire général.) Le président. Qu'est il résulté de celte méprise? Le conseil condamne Jimlaur une garde hors de tour. Mistress Isabelle Thorne vient de pas ser avec succès les examens de pharmacie Londres. Sur 77 candidats 47 ont été reçus, et M"* Thorne a été dans les six premiers. Les compositions écrites de cette dame ont été trouvées si bonnes qu'elle a été dispensée de l'examen oral ordinaire. L'édition du Bulletin international, qui parait Dresde, contient un curieux calcul de Zemo, l'astrologue du célébré Wallen stein, sur les planètes qui régissent chaque année D'après ce calcul, l'an 1868 est soumis Jupiter, et voici les dons du maître des dieux ceux qui naissent pendant cette année Les hommes auront une propension l'ivresse et la musique. Les demoiselles seront sonmises la coquetterie et au goût de plaire tout le monde. 1869 sera soumis au divin Mars. L'amant de Vénus partage assez médiocrement aussi ses filleuls. Les garçons auront la passion innée de se faire chirurgiens, soldats, apothicaires ou bourreaux; les demoiselles, au contraire, auront l'irrésistible penchant de se faire marchandes de modes, danseuses, dames du demi-monde, dévotes ou tireuses de cartes. Admirez la philosophie qui préside ce mélange en apparence hétéroclite. ITALIE. Il vient de se fonder Florence une société composée d'officiers, dejournalistes et d'hommes politiquesqui a formé un conseil d'honneur chargé de mettre uu frein la fureur des duels. Voici la statistique des nationalités composant le corps des zouaves pontificaux qui donne les chiffres les plus récents On y compte 1,910 Hollandais, 1,501 Français, 686 Belges, 157 Romains, 135 Canadiens, 101 Irlandais, 87 Prussiens, 50 Anglais, 32 Espagnols, 32 Italiens de dif férentes parties de la Péninsule, 22 Alle mands, 19 Suisses, 14 Américains du Nord, 12 Polonais, 10 Ecossais, 7 Autrichiens, 6 Portugais, 3 Maltais, 2 Russes, 1 Mexicain, 1 Péruvien, 1 Africain, 1 Indien, 1 Tcher- kesse et 1 Océanien. En dehors de cela, tout près de 1,000 Français, rentrés en France depuis Mentana, sont prêts re tourner tout moment. PRESSE. La supei ficie de la fonderie de canons de Krupp (Essen, province rhénane),embrasse 920 acres, dont 246 occupés par les bâti ments. Le mouvement de la fabrique est desservi par un chemin de fer de 5/4 lieue avec 6 locomoliveset 150 wagons. Soixante stoop wyn op, welkeo zy opeode eo op deo toog plaelsie mei eeoeo engelscheo tionen kroes. Den Keyzer schonk deo kroes toi, bekeék deo wyo, roôk aeo deo kroes eo vraegde aeo Kwae- beiie: Vrouwe, hebl gyl. geeneo betereo als dezeo Wat traegd gy, zeyde Kwaebette, of ik geeoeo betereo Wyn en bebbe Daer en is 'er geeoen betereo in de slad. Gy tnoel wel eeù lekkeren doytel zyn, dit gy geeneo smaek io dezeo wyn tind. De eersten tao de slad eo hebben geeo beiereo. Siaet by u niet aeo, met betalen en elders le gaeo, zult gy effen zyn. Maer, vrouwe, zegde den Keyzer, moet ik hier dan aen dien loog siaen driuken Ik beu moede, geéft my een lafelken en eenen stoel om myoeo stoop met gemak nyt te driuken. Ste«eline, riep Kwaebette, Irek eens dat diygepikkeld lafelken njt en zel den stoop daer op, en gy, myubeer, daer stael een stoel achier o, gy kont hem bemen om uweo sloop met gemak ojt te blaz-n. Deo Keyzer nam deo stoel en zat neêr. Ooderde kaUoteo welke aeo deo toog stoodeo te driokeo was er eenen blauveiwer met naeme Jimlaur. Des choses très-fâcheuses. On m'a pris pour le marié, on m'a fait signer au contrat4, ce n'est que lorsque la mariée m'a pris par le bras que je me suis aperçu de l'erreur... je m'étais trompé de bureau de mariage, j'avais pris la femme destinée un lampiste furieux... Il a fallu s'expliquer, annuler l'acte, faire des excu ses: cela a pris du temps, mais dame... Je ne voulais pas être poursuivi pour bigamie. Gaspar Pardoenwelken deo keyzer vraegde: VVai landsuian zyi gy dan 1k beu eeoeo Geuleoeer, aoiwoérde deo kejzer. Wel, zeyde Gaspar, zooder o kwalyk ne- men, de Genteoaers zy» droeve duy tels van volk. 1k was eens leGent, zegde by, eo ik had deo naem van destrael, waer ik wezeo rooest «ergelen. 1k zag drie oiaooeo legeo elkandereo siaeû praieo. Ik vraegde Zegi eeos, vrieoden, langs wai kani moet ik gaeo om op de Saterstrale te kooieu Eenen van deze drie omzieude, zegde, gael aliyd regt waar owe oeuze wysl. Nogians, zeyde eeoen aodereo die ook aeo deo toog slood, ouzeo keyzer, die zich ou le Yper be- viud, is ook eeoen Geotenaer, eo oieilegeastaaode is by eeo deugdelyk monarch. Wel zeyde Karel, zyne oogeo op de weér- dio houdeude, om bol eo oubeleeld volk, byzonder tegeo vreéoidelingeo, le viodeo, hoeft meo zoo verre oiel le gaeo. Hier op vraegde den Keyzer aeo Kwaebetle Vrouwe, hebl gyl. dezeo avood iels le elen Maekt my dao eeo goed avoodinael gereed, vao het beste dal gyl. kijgeo kuat. a Ja,ja, bel is wel, zegde Kwaebetle, meo zal bel besie voor uyipluyzeu. Ook moei gyl. my eenekainer bezorgeo oui le logeren, en om myn a.ondmael le genieleo. Ik wtl oiel eien in bel gezigi van aile mao. Welzegde Kwaebetlezich Daer bel volk keereode, dai inoei gewis eeoeo grooten beer zyn, dal hy eeoe kamer moet hebbeo om le eleo. Men ziel aen de plujmen wat vogel meo voor beéfl. 1k beb nog al zulke kale vliegeo gehad. Zy kommandeérden als edelieden, en belaelden als bedelaers. Wai mèb al zieo moet Wel, zegde den Keyzer, vrouwe, gyl. moet niet ongernst zyn» gy'- z«»'t eerlyk vao my betaeld wor- den, zoo gy roy dient naçf myo contentement. Nu, on, 'i is wel, zegdè Kwaebetle, wy zollen dal zien. Loop, Sievelioe, en leyd dien heer op de achteikamer tieem eeoeo kaodelaer met eene keêrs rnede eo œaek aldaer een bed gereed eo als gy zuft gedaen bebben, kom dan beneden, om een siok vleesch aen bel slip le stekeo en salade gereed le m&keo met wal barde eyeren waot, wil ik goed betaeld Wordeo, zal ik dien grooien heer goed dieneri moeten. Wie duyvel heéft my zalk een kalant op bét

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2