D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 51"ic Année. Mercredi 27 Mai 1868. fljo 5,285. REVEE POLITIQUE. KEYZER KAREL EN KWAEBETTE. ÉLECTIONS PROVINCIALES. Électeurs inscrits 4084. Votants 684. Majorité absolue343. Billets blancs54. Ont été élus MM. Beke, bourgmestre. 675 voix. Merghelynck, propriét® 663 Titeca, Edm., notaire 653 Vanheule, L.échevio 647 Bayart, Ferd., notaire 645 Bruges. La liste catholique passe au premier tour de scrutin. Avelgliem. MM. Castelin et Vergauwen sont élus. Ghistelles. M. G. Van Sieleghem est élu sans opposition. ISieuport. M. de Graeve, candidat li béral, est nomme. Bousbrugge. Sont élus MM. Visarl et Cappeile, candidats conservateurs. Menin. La liste catholique a passé. lluysselede. La liste catholique a passé. Harlebeke. M. Storme, candidat catho lique est élu sans oppositiou. M. De Co- ninck, candidat libéral l'emporte une cinquantaine de voix sur M. Vercruysse, candidat catholique. Passchendaele. MM. de Meulenaere et Van Éecks, catholiques. Poperinghe. M. Van Merris, libéral. Routers. MM. Mahieu et Horrie, ca tholiques. Ingelmunsler. MM. Vau Ooteghemet Ameye-de Gheus, catholiques. Meulebeke. MM. Opsotner et Pleltinck, catholiques. L'Association libérale de l'arrondissement d'Y près, vient d'arrêter la liste de ses can didats pour )es élections législatives du 0—p—p— 9 Juin prochain. Elle se compose de MM. Alph. Vandenpeereboom Beke, Bourg mestre d'Ypres et Jules Van Merris-d'Yde- walle. Le Roi avait mandé un médecin anglais pour donner des soins son fils. C'est le docteur Jenner, médecin de S. M. la reine d'Angleterre, qui élait venu. Nous appre nons qu'il est reparti pour Londres. En ce moment le duc de Brabant a pour médecins-traitants M. le docteur Wimmer et M. le docteur Henriette, médecin en chef de l'hôpital des enfants, qui avait été appelé en consultation dès le début de la maladie. Nous sommes heureux d'annoncer que l'amélioration qui s'était manifestée dans l'état du prince se maintient. (Indépen.) Nous avons de bonnes nouvelles don ner du jeune prince royal le mieux se maintient dans l'état de S. A. R et tout fait espérer un rétablissement prochain de sa santé. DÉPÉCIIES TÉLÉGRAPHIQUES. Alexandrie, 23 mai. Des nouvelles de Yokohama en date du 40 avril annoncent que l'ouverture des ports de Jeddo et de Neegala, qui était fixée au 4" avril, n'a pas encore eu lieu. Londres, 23 mai. Un télégramme du général Napier, en date du 5, annonce qu'il estarrivéavec l'arrièregardeà Ashan- gi, a 430 milles nord de Magdala. Deux régiments sont repartis pour Bom bay. On embarque rapidement les troupes et les approvisionnements Zoulla. Le général Napier a adressé des félicita tions aux troupes sur le succès de l'expé dition. Dans la nuit du 25 au 26 c* une vache a été volée dans une prairie située le long LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. -- CONSTITUTION BELGE. S'il faut en croire ta Presse, Vempereur des Français ne prononcera pas de discours Rouen où il sera dimanche prochain il se bornera répondre, par quelques paroles gracieusts, Carchevêque qui le recevra sur le seuil de sa cathédraleet au maire de la ville; mais il acceptera un banquet de la chambre de com merce du Havre dans la seconde quinzaine de juin où il inffirmera les principes de sa politique. Les optimistes croient que ce serait un moyen d'accentuer les tendances conciliantes de la politique générale pour rassurer les* inté rêts de l'industrie et du commerce. C'est jeudi prochain que la loi sur les réu nions publiques doit être discutée au Sénat de France. L'assemblée a reçu samedi communi cation du rapport présenté sur cette loi par M. Hubert Delisle. On se rappelle que c'était la suite de la démission de M Maupas, ho s tile l'établissement de cette liberté nou - velle que celte honorable sénateur avait été chargés des fonctions de rapporteur; ses con clusions tendent donc ce que la loi ne soit pas renvoyée h une seconde délibération du Corps législatif. Toutefois, il résulte de ses déclara - lions que ce n'est pas sans peine que la com mission en est arrivée se prononcer dans ce sens. Les lettres qu'on reçoit de Berliu sont rem plies de détails sur la série de fêtes qui a mar qué la clôture du Parlement douanier. Depuis quatre ou cinq jours les banquets, les toast, tes congratulations réciproquesles ovations mu tuelles ne discontinuent pas. et jamais on n'a fait Berlin une telle dépense d'enthousiasme fraternel et patriotique. Une nouvelle qui. sans être officielle, ne peut plus guère être révoquée en doute arrive de Fienne l'empereur François Joseph aurait sanctionné les trois lois dites confessionnelles. Cet acte, qui coïncide avec l'envoie Rome de M. de Meysenbug. chargé d'une mission rela tive au Concordat, n'est pas de nature faci liter la tache de ce diplomate. (Vervolg. Ziet ors laelste nummcr.) Ja, ja, 'l is wel,zegde Kwaebette een koip op «weo leeljken neuze Hei «leesch is zoo deli- kaet gebraden, als of bel »oor een keyzer ware. En will gy dat «leesch oiet eten lael bel staen. Ik geéf den doy.el «an aile Dire lasiighedeo. -y- "Wat zu't gy nog al oyl.ioden om «ny te kroyssen Eo un, zeyde den keyzer, is dat bed «oor my Het is al te hard. Ik moet eeoe zagtere ma- tras hebben, eene fynere sargie en die slaeplakeos zyn te grof. lk rnoete er fyoer en wiiter bebben. Wel, zeyde, Kwaebeite, wat eenen viezeo dooderzyt gy! Waer zyt gy opgetrokkeD, dat gy deze bedding niet oaer nweu zin «ind Vroowe, zegde den keyzer, dat raek ni. niet. Als ik ul. eerlyk betael, prétendeér ik het beste en het schoooste te hebbeu dat gyl. in uw buis heb». No, ou, zeyde Kwaebette, ik zal ol. andere ge- »en. Alleeo wenschte ik dat gy oimmer hier gekomen waert» Ik heb meer nioeyte met a VII.I.E D'YPRES. als met eenen edelmao. Eo als 'er kwesiie van beialeo zal zyo, hoe mag bel dan aQoopen Oodertusscheu giug kwaebene al grolleode naer benedeo eo geboéd Sie.eliue «an eeu aoder bed, inairas eo fyuer lakeus io de koest le doeo. Toeo Sieielioe dit volirokken had, bragt zy eenen galeyerschen waterpoi. Wel dogier, zeyde keyzer Karel, wat is dat? Dat is eeueu waierpol «odr ni., zegde de maerte. Hoe, zulk eeoeo leelyken waierpol, zeyde Karel.... Loopi eo zegi dal de «rouw bo*eo komi. De «rouw heeft geeoeo lyd, zegde Ste*e- lioe, om geduiig naer bo«eo en oaer beoeden te loopeo. Zeg my wal gy te zeggen hebt. Ga, heihaelde den Keyzer, ik wil dat de «rouw bo*eo kome. Het meisje, hoewel met tegeo- zio, giog de «roow weder loepeo eo zegde: Vrouw, het is «ruchieloos dat gy my opwaerts zeod. Gy raoei boven korneu. Hy wil den wa ierpol niet hebben. Wat, zal dieo kerel my nog kwellen, zegde Kwaebette. Is by oiet te «reden met dien wa- leipot, dai by zyDeo boed gebruyke. Toeo «ergramd naer boveo gaende, liep zy met NOUVELLES DIVERSES. dolligheyd de katner binneo eo scbreeuwde: Met wie doyvel hood gy deo zol.Wal donder zal het oog zyo. Zyt gy oiet te «redeo met den walerpot, p<«« bel, «eoster oyt. Zoekt gy my hier te brillen. Betael my, eo «erlrek oyt myo boys. lk beo owe koreo moede. Hoort zegde keyzer Karel, ni, moet n niet io gramschap stelleo, lk ben hier «oor myn geld. Eo gyl. zolt oiet eenen «oetslap «oor my doeo. Al wat ik «raeg, moet ik bebben. en gy zult o oonyt beklagen «ao my wel gediend te heb ben. Wat den waierpol aengaet, ik moet eenen zilveren of teo miosie eeoen fyoen eogelsrhen hebben. Wie dny«el beéfl daer ooyt «an gebnord, zegde Kwaebette. Ik geloof gy laet u «oôrsiaee, dat gy keyzer Karel's kat zyt Neen, zegde den Keyzer, ik ben keyzer Ka rel's kat niet en nog «ré minder des keyzeis bond. Maer ik beo die ik beu, eo gyl. zult mener - lyd zieo wie ik beo. Gy zyt, zegde Kwaebette, eenen zolieu las tigen dnyiel, en zyt gy met die n waierpol niet >e «reden, p... «oôr den doodei in uw hoedje, lk beb geenen Leteren.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 1