de la roule d'Ypres Zillebeke. Semblable vol avait été commis, il y a une quinzaine de jours, darts une prairie voisine. Trois Frères de charité de Gând vien nent de s'embarquer pour le Canada, où ils vont se «fcêVoiet l'instruction de la jemre*sfe «t dés élusses ouvrières. La ville de Gand organise pour le premier dimanche de la fête communale, 12 juillet, un grand festival d'harmonie et de fanfares. Par décision de M. le ministre de la guerre du 5 de ce mois, prise ensuite d'une demande de M. le ministre de l'intérieur, lés Commandants de place pourront, do rénavant charger un détachement com posé d'une vingtaine d'hommes, avec deux tamhourset commandé par un sous officier, de rendre les honneurs militaires funèbres, lorsqu'on en fera la demande, aux per sonnes décorées de la Croix de Fer, décé dées dans Un lieu où il y a une garnison. Le bateau Vapeur Trteste, cap. Beys, arrivé lundi dernier de Trie'Ste Anvers, avait bord plusieurs caisses contenant dés tableaux et une partie du mobilier de l'empereur Maximilien, qui oUt été dirigées sor Laeken. On écrit de Bruxelles au Courrier de la Vesdre a M. Doulton, le directeur de la Société anglaise compromis dans l'affaire du fameux pot de vin, est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Bruxelles du chef d'escroquerie. Ce procès menace de faire grand bruit, car le prévenu, paraît-il, en- tend justifier jusqu'au dernier sou l'emploi des deux millions et demi qu'il s'était at- tribués, et qui auraient servi, d'après lui, acbeter, beaux deniers comptant, l'ap- Kui de divers personnages considérables. éjà il y a quelque temps, M. Doulton avait fait imprimer une circulaire justificative où figuraient en toutes lettres les noms de ces messieurs mais la justice, avertie temps, a pu saisir presque tous les exem plaires. Il est clair qu'en ce moment M. Doulton tient dans sa main la réputation de bien des gens. M. le conseiller Pépin a fait an conseil communal de Namur la proposition d'éri ger un monument la mémoire de Léopold 1" sur une place créer aux abords de la rampe du chemin de fer. L'île de Sardaigne est envahie par les sauterelles. On leur'donne lâ chasse tous les jours avec une persistance indescripti ble. A Sassaril'autorité municipale ayant fait savoir qu'elle paierait 75 centimes cha que kilogramme de sauterelles, la popula tion en a recueilli une quantité immense, en moyenne 40 quintaux par jour. En trois jours, la municipalité a payé 10,000 fr., et le dernier jour elle avait baissé 50 cent, le prix du kilogramme. On mande de Naples au Diritto Quel ques pêcheurs de l'île d'Iscbiadans la direction de Fontana, prétendent avoir aperçu, par une mer houleuse, un poisson d'un volume énorme et d'une forme tout fait différente de celle des cétacés connus. Au début de la tempête, les pêcheurs crurent avoir entendu, se mêlant au bruit du vent, un mugissement semblable celui du lion affamé, mais ils avaient fini par penser que c'était le vent qui soufflait avec une très grande violence; ils cherchaient se rapprocher de la côte. Quelle fut leur surprise et leur crainte la fois, lorsque, se retournant, ils aper çurent, quelque dislance de leur barque, une masse d'une couleur foncée et informe qui se rapprochait de plus en plus avec une extrême rapidité! Le monstre pouvait avoir une longueur de six mètres, et il avait plus de deux mètres decirconférence: on eût dit un énorme serpent, si sa tête, très-grosse, n'avait pas complètement rap pelé la tête de l'orang-outang. Il avait deux espèces de bras terminés par une membrane qui s ouvrait ou se fer mait a volontésuivant que le monstre voulait ou non se soutenir (leur d eau. La queue bifurquait. Elle se terminait par une membrane semblable celle des deux bras. La bouche était très grande et garnie de dents d'une blancheur remarquable et d'une longueur démesuréesurtout les dents'canines, <jui n'étaient plus courtes (quoique plus fines) qu'une dent d'éléphant. La tête et la moitié supérieur du corps étaient velues et recouvertes de poils d'un gris foncé. Les lèvres supérieures étaient ornées de deux énormes moustaches sem blables celles au lion. Deux yeux grands et très noirs et deux oreilles couchées le long de la tête complétaient la hideuse figure du monstre marin. il suivitlabarquejusqu'à peude distance, de la côte, poussant toujours d'horribles mugissements, comme s'il appelait sa proie. Les conjectures abondentsurce monstre, que l'on ne reverra peut être jamais! Si encore il avait pu être photographié! On écrit de Tachkenl VInvalide russe: 'Le 5 avril deux heures du matinun violent tremblement de terre, qui a duré près d'une minute, s'est fait sentir dans notre ville. Le phénomène a commencé par des secousses verticales auxquelles ont succédé des oscillations analogues celles du roulis, et allant du sud est au nord est. Treize minutes après qu'elles avaient cessé, une forte secousse verticale s'est encore produite. Tous les édifices de Tachkenl ont été ébranlés, et la plupart d'entre eux ont été endommagés. 9 hommes, 4 femmes et 2 enfants indigènes ont péri dans ridfc écrou lements, et 1 homme et 5 femmes ont été légèrement blessés. Les premières évalua- lions des autorités portent plus de 8.000 roubles la perte matérielle des propriétaires et plus de 5,000 roubles celle des com merçants. Chaque année il y a Tachkenl des tremblements de terre, maison ne se rap pelle pas en avoir ressenti d'aussi fort. Un nouveau tremblementtrès faible celte fois, a eu lieu le 8 avril, dix heures du soir. On écrit au Lloyd, de Pesth, la date du 12 mai A Pozega, prèsd'Alt Cradisca, hier au soir, six heures, quatre-vingts maisons ont été enlevées par une trombe d'eau les autres maisons sont submergées. On ne sait pas encore combien de morts sont déplorer. Les communications sont interrompues. Une femme nommée Juana Posten vient de mourir Santiago (Chili), l'âge de cent trente ans. (Times.) M. X... est-il chez lui? Non, m'sieu, fait la bonne, une grosse Alsacienne de plus de corpulence que d'in tellect. Mais pourtant le concierge m'a dit qu'il était rentré. C'est une frime. En êtes-vous bien sûre? Si j'en suis sûre (Avec indignation, et parlant la canlonnade.) N'est ce pas, m'sieu, que vous m'avez recommandé de dire que vous n'y étiez pas, ce gros favoris rouges? Entre deux petites filles, l'une âgée de trois ans, l'autre de cinq. La cadette. Comme c'est beau, le ciel L'aînée. Oui, très-beau!... et encore nous n'en voyons que l'envers FRANCE. Par décision de l'Empereur, le prince et la princesse Achille Murât portent le titre d'Altesse et prennent rang la cour après la princesse Napoléon Charles Bonaparte. Le vice roi d'Egypte est attendu Paris au commencement du mois prochain. Saïd Pacha vient, dit on, en France unique ment pour raison de saDlé. Nu patientie dan, maer gyl. moei my een paer rood niarokyoe pantoffels bezorgen, want royne voelen zweeten vao 'i gaen, en ook moet gy tsy brengen eeue scboone slaepmuts. Ik geloof, zegde Kwaebelte, dat zwarien Piet het u ingeéft ont my le kwellen. 'K en beb geene pantoffels. 'K. en beb niet dan een paer onde sloifen van mynen overleden nian. Wilt gy die hebben, ik zal ze o zeuden. 'K en beb ook geene slaepmnts. Moet gy eeneo hebben, geefl gelJ eu men zal u een doen koopen. Nu, nu, zegde keyzer Karel, ik zie wel dat ik hier slegt gelogeérd ben. -- 1k zal tour dezen uacbt eeneo ueusdock otn myn hoofd binden. -- Dat kunt cyl. doen, zegde kwaebelte, maer gy moet niet nieer roepen, noch klinken, want ik kom oiet roeer boven. -« Ik beb ander weik te doeu als nwe giillen aen le hooren. Hier tnede liep de weèrdin de (rappen af en liet den Keyzer zicb behelpen zoo als by koo. Den keyzer bega? zich echter tôt de nachtrnst, o»»er hy sltep nïet vedl, deels om dat hy zoo slecht (jelegen was en deels orodat »eril;heideue dron- kae'ds, die lae' in den naçf in de betberg jrfknirwn waren, zu!k eeo geraes niaekieu, dai by oumoge- lyk in slaep koo gereken. 'S nnderendags, toen den Keyzer opgerezeo was klotik by de bel. Sieveline, boewel nog ver- vaeki, siood evenwel op, ging naer bo«eo en vraegde met spytige wodrden Wat raoei gyl. hebben -- lk moet «rater hebben om my te wasscben, antwoôrde den Keyzer, en een glazeken likenr om myu ben te veistrerken... -- 'T is wel antwoorde Sieveline, en giog aïn de vronVv zeggen, die nog te feed lag Dieu heer, boven, »iaegt wafer om zyne bandeu en aenscbyn le wasscben en een glazeken likeur om zyo beit te verstretken. -- Wat een layjen dnyvel is dat kao by niet naer beoeden komen om in den wateiketel zyn bakbnys le wasschen Loop, en drseg bedi eene kanne vvater t»aer bo»en en zegt dat hy zytie mnyl spoelt, en moet by likent- hebben, wyeo hebben er geen ten ty brandewyn. De maerte ging met eetïe kom àchoon water, en eenen grotiweo hàoddoek naer boven. Wel, trargde keyz'.r Kiiet? ttal'is d'âf? -- Waler, zegde Sietelioe, om ul. le wasscben. -- En likeur hebben wy niel. -- G», zegde deD Keyzer, en zegt dat de vrouw bo*en kome. De vronw ligt nog in haer bed, zegde Steve- line, en kan nog niet opstaeo. Ga, berhaelde den keyzer, en zegt dat zy bo»en konit. Ik moet haer sprekeo. Sieveline naer beneden gekomen zynde, zegde: 'u Vronwe, hy wil noch deo banddoek noch bel waler hebbeneogy moetzelvenaer boven komen. -- Dat by naer de galg loopt zegde Kwaebelte. -- 'Ken sta voor betn niet op. -- Heeft by wst te zeggen, dat by zelf beneden komt. Keyzer Karel die ailes lot boven hoorde, dagt in zicb sel v eu 'T is wel waer al wat men my *an dit vrouwsperâoon gezegd heeft, het is eene op- regte Kwaebelte. Zy draegt bai en naern niet slecbt. Nà nog eeo weinig véitoefd te bebben. hlouk hy wederom zoo hard, als of hy de bel wilde i" stokken trekken. Steveline kwam weder boven en Vraegde: Waerom klin'kt gyr'îoo fel. -- Moet gy wat bébben krttnt dan naer beneden. -- De vrmm kan 00g iiiérrtpsMen. (IVarell VMrlgesel.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2