KARDE CIVIQUE D'YPRES.
A. HYNDERICK.
NOUVELLES DIVERSES.
Ainsi, pour la merveille que nous signa
lons, en Supposant que chaque épi produise
en moyenne 43 grains, ce qui n'a rien d'e-
xagéré,c'est un rendement de 1,290 pour 1.
La gracieuse détermination de S. M.
prouve que la précieuse santé de S. A. R.
le comte de Hainaut et duc de Brahanl est
complètement rétablie; pour ce motif en
core, la nouvelle de la résolution du Roi
causera une joiebieo vive et bien légitime
aux populations de notre W'esiflandre,
Conseil communal. Ordre du jour de la
séance du samedi 20 juin <848.
l'Cnmmnnicatinn de pièces. 2* Vente conpe
1868, taillis, sapins et aibres épais sur les proprié
tés des Hospices. 3* Location de biens ruraux
dépendant de la dite administration. - 4 Propo
sition do Bureau de bienfaisance, pour céder la
caisse des dépôts et consignations, une rente ins
crite ét» fpabd llvte de le dette publique. 5°
Budget 1869 dé l'École moyenne de l'E'at. 6*
Vente d'herbages énr promenades, boulevards et
jSrdiOS. j- 7* Adjudication des ttavaux de chan
gement et réparation an Palais de Justice. —8*
Rôle dé la taxe provinciale sur les chevaux de luxe
et les chevaux mixtes en 1868. 9* Nouvelle de
mande du conseil de fabrique de S' Jacques con
cernant 1er«rbat du legs Càpron- Van Craeyeltngbe.
10* Ordonnance de police, pour empêcher la
divagation des ch<ens. 11* Radiation partielle
d'une inscription hypothécaire, prise pour su été
de capitaux empruntés au Bureau de bienfaisance.
I?* Plan ponr la construction d'un trottoir
Conduisant Ou cimetière.
y 13.
Far modification mon ordre du jour
du 9 avril 1868. N* 172, l'exercice pour les
Gardes de 21 35 ans ordonné pour le 21
juin 1868 est CONTRËMANDÊà cause des
éléctions générales.
Ypfes te 17 juin 1868.
£e la (Barbe,
Nons apprenons, dit la Patrie de Bru
ges, que depuis quelques jours plusieurs
cas de rage se sont déclarés dans un trou
peau de 45 moutons appartenant au sieur
Dhondtfermier Aerseele. On suppose
que d'autres cas se déclareront encore dans
cette bergerie. Un chien acheté depuis peu
avait mordu des moutons il a été abattu
ainsi que cinq moutons.
de soo mari, qui s'était fait marin après avoir folle
ment dissipé son héritage, vivait dans la solitude,
les regrets et la résignation et soovent son enfant,
en apprenant sur ses genoux maternels prier le
bon Dieu et la bonne Vierge, avait senti des pleurs
tomber sur son front et sur ses petites mains jointes.
Samuel n'est pas le seul enfant h qui le Seignenr
ait parlé. Quand il n'y a pas trop de dissipation
dans nne famille, quand on n'y fait pas trop de
bruit, il y a chauce que la voix d'en haut soit en
tendue.
La pieuse cbétienne, qui vivait comme une
veuve, et qui vivait comme one veuve, et qui aimait
mieux confier ses chagrins Dieu qu'a ses voisines
passait chaque jour one heure l'église, et on des
bonheurs do petit Stanislas était d'y aller avec elle.
Sans pouvoir définir qn»l attrait il y trouvait, il se
sentait la mieux qne partout ailleurs; les lueurs do
jour qni lui venaient, tamisées travers les vieux
vitraux, loi plaisaient bien plus que la lumière croe
du soleil; la paix régnant sons les hautes voûtes,
allait mieux I) soo âme, déjà pensive, qne le bour
donnement des mes et des places publiques; les
pierres de la maison de Dieu, depuis des siècles im
prégnées de la foméede l'encens, loi donnaient no
On signale au Courrier du Centre un i
fait vraiment extraordinaire de là végéta
tion du blé.
Un propriétaire des environs de Limoges
a découvert, dans un champ, sur un seul
pied, trente épis, lous d'une très belle ve
nue, sans compter bon nombre de ramifi
cations improductives Du reste, il est
remarquer que l'observe assez communé
ment, celle année, dans des terrains pro
pices, jusqu'à douze et même quinze épis
sur un même pied.
M. le minislrede l'intérieur, accompa
gné de M. Donnet,curé delà paroisè royale,
M. Nerenburger, commandant de l'Ecole
militaire, M. GolTart, architecte et échevin
des travaux pbhics de la ville de Bruxelles,
a visité ce matin lessou terrains de l'ancienne
abbaye de Caudenberg, découverts il y a
quelques jours d'une manière inattendue.
Il a donné les ordres pour que le petit
cercueil «le plomb qui contient les restes
mortels du jeune archiduc Maximilien fût
déposé dans les caveaux affectés la sépul
ture des dues de Brahanl dans l'église des
SS. Michel et Gudule.
Celle translation a eu lieu sans cérémo
nie avant hier, six heures du malin, par
les soins du clergé de la paroisse de Saint-
Jacques sur Caudenberg et en présence
d'un délégué du gouvernement et de l'ad
ministration de la ville de Bruxelles,
chargés de dresser le procès verbal de la
cérémonie.
En attendant son transfert, le petit cer
cueil avait été déposé dans la chapelle de
l'École militaire et confié la garde de
l'aumônier.
On écrit de Bruxelles au Constitution
nel On n'a cessé de répardre sur l'impé
ratrice Charlotte les nouvelles les plus
contradictoires et les plus dénuée de vérité.
Je crois être en mesure de vous renseigner
exactement sur la malheureuse princesse
et pouvoir vous donner comme certains les
détails qui suivent
L'Impératrice Charlotte continue rési
der au château de Laekenoù la famille
royale est venue s'installer depuis un mois.
L'infortunée princesse, dont la santé phy
sique paraît ne laisser rien désirer, se
promène plusieurs fois par jour, soit dans
le parc, soit dans la camnagne, tantôt avec
la Roi, tantôt avec la Reine, qui souvent
lui fait faire de longues courses en voilure.
parfum béni qu'il préférait celui des fleurs. Ainsi
pour lui, les choses extérieures aidaient au dévelop
peinent de ses sentiments intimes. Un au après sa
premièrecommnnion, il se distinguait, an séminaire
par son amour du Iraail et par sa piété. L'âge
exigé venu, il entra dans les ordres. L'élévation de
de son esprit le poussait vers la vie contemplative
mais sa charité envers les pauvres et le; malades
lui fit solliciter la charge d'attaché inférieur
l'Hôtel Dieu de Paris.
Il y avait déjà deux ans qu'il voyait de bien près
lasoufTaance, la misère l'incouduile et la corroptioo
lorsqu'il fut un soir appelé près d'un malade qni
venait d'être appot té l'hôpital, tout meurtri, tout
sanglant, la suite d'une rixe de cabaret. Cet
homme, dans une surexcitation extrême, ne faisait
entendre qne joremens,malédictionsei blasphèmes.
Quand l'abbé Staoislas lui fut amené, l'irritation
du nouveau vertu redoubla de violence, et il fallut
an jeune prêtre ce courage et cette abnégation de
soi - même que donne le zèle apostolique, pour oser
approcher de ce furieux écumant du rage, et qni
répétait, en s'agilaot et se lordaol sur sa couche:
Oh! les gueux, les scélérats! s'ils ne oons avaient
pas séparés, j'avais son odieuse vie; j'aurais pu me
Les jours (le réception, l'Impératrice ne
paraît pas, car un repos absolu continue
lui être recommandé.
Elle est entourée dans sa famille des
soins les plus assidus. On veille principa
lement écarter d'elle tout sujet de préoc
cupation sérieuse ou d'émotion pénible.
Elle lit et écrit souvent et fait beaucoup de
musique. A part ses parents, elle ne reçoit
personne.
Grâce cette vie pleine de calme, l'état
de Sa Majesté s'est considérablement amé
lioré depuis qu'elle est revenue dans sa
patrie, et si un jour elle peut être complè
tement rendue la raison, ce sera la
faveur de ce système de ménagements et
de cette tranquillité de la vie de famille.
L'Impératrice parle souvent du passé,
du Mexique, de l'Italie. Elle s'exprime avec
tristesse et regretcomme une personne
qui a cruellement souffert des revers qui
l'ont accablée. En ce qui concerne les inté
rêts matériels de la princesse, ils ont été
réglés par une convention entre le roi
Léopold et le comte de Flandre, d'une part,
et l'empereur d'Autriche de l'autre.
D'après celte convention, l'impératrice
abandonne lous les avantages de la succes
sion de son époux, ainsi que lous ceux qui
résultaient pour elle du contrat de mariage,
tels que douaire, contre dot, palais meublé
et entretenu etc.etc. cela condition
pour l'Autriche de faire face aux charges
de la succession de Maximilien, résultant
de promesses, de dispositions, de dernières
volontésetc., etc.
L'impératrice vient de souscrire pour
10,000 fl. au moment qu'élève son mari
la ville de Triste. L'empereur d'Autriche
et le roi des Belges ont également souscrit.
Une couronne funérairechef-d'oeuvre
d'orfèvrerie, vient d'être envoyée Vienne
par l'impératrice pour y être déposée au
souvent des capucins, sur le cercueil de
Maximilien. le 19 de ce mois, anniversaire
de l'exécution de Queretaro.
Tels sont, en résumé, les renseignements
que je puis vous donner aujourd'hui sur
une princesse au sort de laquelle le monde
entier a pris un si vif intérêt.
Les journaux anversois nous appren
nent que, pour la première fois, la force
armée n'a pas escorté celle année, Anvers,
la procession de la Fêle Dieu. M. le bourg
mestre Van Put occupait fa place d'honneur
traditionnellement réservée au premier
magistrat de la cité, derrière le dais du
Saint Sacrement.
rassasier de son sang.
Malheureux, lui dit le ministre do Dieu qui
a laot pardonné, renoncez 'a ees peDsées de haine
el de vengeance. Ne regrettez plus de n'avoir pas
arraché la vie votre eunenii... La vôtre est eo
danger.
Ce u'est pas vrai... taisez vous... Je me
sens bien.'.. Je vivrai assez pour le tuer... pour le
damner jamais... Mais laissez-moi. Je u'aiine pas
les gens de votre espèce... Allez nu autre, a
quelqu'un qni croie eu votre bon Dieu.
- Mon fils,... s'il y avait ici quelqu'un de pins
mal,... de plus près de la mort que vous, je vous
quitterais auprès de lui.
Je vous répète que vous mentez; je oe
mourrai pas avant d'avoir pris ma revanche... Te
nez est-ce l'a le poignet d'un hoinmeqni va motiiir?
Disant ces mots, l'inconnu, se soulevant sur sou
lit,j)Sa!sil le bras du jeune prêtre et le serra avec
tant de force, que celui-ci vit bien que la mort
n'était pas aussi proche qu'il l'avait cru d'abord...
Alors, après quelques autres paroles de pardon, que
le blessé repoossait toujours, l'abbé Stanislas s'é
loigna de ce lit pour aller on autre, j
[Pour être continué.)