plage la commune de Mariakerke pour l'établissement d'une exploitation de bains de mer. On écrit de Bruges, 48 juillet Hier aeu lieu l'inauguration du nouveau chemin de fer de Blaukenberghe Heyst. Le train d'honneur, parti de Bruges vers 11 heures est arrivé Blaukenberghe 11 heures et demi. Le conseil communal de cette ville attendait au débarcadère les autorités et autres personnes invitées aux fêtes d'inau- guration par le conseil d'administration de la Société du chemin de fer de Bruges Blankenberghe. L'orage qui a éclaté mardi soir Gand y a laissé des traces fâcheuses. La foudre est tombée sur une maison de la rue de la Casemate, habitée, au rez de chaussée par le sieur Bontinck, maréchal ferrant, et l'étage, par le sieur Vereecken, ébéniste, marchand de meubles, et a allumé un vaste incendie. La foudre est tombée mardi, vers 5 heures de l'après midi, sur la tour de l'hôtel de ville deTermonde. Entrée par une ou verture du campanile, elle a fondu les bo bines de l'horloge électrique, a suivi les Fils conducteurs qui courent en partie l'ex térieur de la tour, est rentrée ensuite dans le bâtiment, est passée dans la loge du con cierge, où elle a dérangé la sonnerie élec trique, puis a violemment séparé M. Van- den Steen, receveur communal, du messa ger Fée, avec lequel il était en conversation. De là, la foudre s'est introduite dans le ca binet de M. Perier, secrétaire de la ville, lequel a ressenti une violente secousse au talon, puis elle a disparu aprèsavoir ouvert nn des tiroirs du bureau dece fonctionnaire. Personne heureusement n'a été blessé. De nombreux débris de tuiles jonchaient la place, laquelle s'est peu après remplie de monde, curieux de constater les singuliers effets de l'orage. On cite de nombreux cas de mort snbite causés par les chaleurs excessives dans les campagnes des environs de Bru xelles. Un enfant de deux ans et demi est tombé d'une fenêtre d'un second étage, dans la ruelle do Bummel, et a été tué peu près sur le coup. L'événement s'est passé mardi. Le duc de Brahant, comte de Hainaut, héritier présomptif du trône, ira prochai nement passer quelques jours Ostende. Un orage très violent a éclaté mardi Tongres vers quatre heures. Il ne pleu vait pas, mais le tonnerre grondait d'une façon tout fait extraordinaire. La foudre est tombée sur l'habitation de M. Florkin, aubergiste. Après avoir frappé le toit, le tonnerre, longeant les murs, est arrivé dans une chambre du premier étage et y a détruit plusieurs glaces et miroirs placés sur une cheminée. De là, sortant par la fenêtre, il a longé le store en toile placé l'extérieur, est descendu par la chaîne qui sert mouvoir ce store; il a frappé MM. Florkin, le propriétaire de l'auberge, et Rosenkranz, ingénieur au chemin de fer Liégeois Limbourgeois, qui causaient l'entrée du vestibule. La foudre est entrée ensuite dans la cui sine, y a bouleversé divers objets qui se trouvaient sur le manteau de la cheminée puis perçant le mur de celle ci, elle est ressortie par l'oriGce, dont la partie qui dépasse le toit a volé en éclats. Personne dans la cuisine n'a été atteint. On s'est empressé de relever MM. Flor kin et Rozenkranz, qui étaient renversés et portaient fit divers endroits des traces de brûlures assez fortes. Dans sa chute violente, M. Florkin a, de plus, été blessé la partie postérieure de la tête. Des soins empressés leur ont été donnés, et leur état est plus rassurant qu'on ne l'avait espéré d'abord. Depuis les chaleurs normales qui se sont déclarées dès le mois de mai dernier, on a constaté un grand nombre de cas d'aliénation mentale et de congestions cé rébrales. On écrit de Havelange, 13 juillet: Les orages se sont succédé, dimanche, pendant toute l'après midi. A Miécrel,deux personnes, le mari et la femme, ont été tuées par la foudre; leur unique enfant, qui s'était réfugié dans les bras de son père, a été épargné. D'après les renseignements que l'on reçoit sur la chasse, les couvées de per dreaux ont bien téussi et déjà on en voit des compagnies d'assez forts. Le lièvre semble également assez abondant; quant aux couvées de coqs de bruyère, on écrit des hauts plateaux des Ardennes qu'elles n'ont pas été très heu réuses. La grêle a fait des ravages sur la bruyère dans les nids de ce gibier. D'un rapport publié Londres le 14 juillet, il résulte que dix huit négriers ont été saisis sur les côtes d'Afrique, durant l'année 1867. par la marine anglaise. Le vaisseau Higliflyer a capturé lui seul dix d'entre eux. On évalue 333 lefnombredes esclaves qui se trouvaient bord de ces différents négriers. D'après la Gazelle des Étrangers, la nouvelle étiquette adoptée généralement dans le grand inonde anglais a proscrit l'usage du gant blanc. Les dames et les ca valiers ne portent que des gants couleur gris perle, rose ou orange. La reine Fatouma de Mohély vient d'arriver Paris. Un détail curieux sur le séjour de la reine de Mohéli en France. Avant que Sa Majesté africaine eût foulé le sol parisien, plus de douze cents lettres ou suppliques étaient arrivées l'Hôtel du Louvre. Onze inventeurss'étaienl présentés sous prétexte de livrer la reine des mo dèles defusilssupérieursau fusilChassepot. FRANCE. Le Nord a reçu d'un de ses correspon dants de Paris des détails intéressants sur un entrelien que l'Empereur des Français aurait eu Fontainebleau entretien dans lequel il aurait exprimé son opinion sur les assassinats politiques. Voici cette cor respondance, qui est aujourd'hui repro duite par le Moniteur du soir a On parlait ces jours derniers, Fon tainebleau, de la fin tragique du prince Michel de Servie et des manifestes de Félix Pyat qui provoquent l'assassinat de l'Em pereur. On exprimait la crainte que de si détestables exemples et tant d'odieuses ex citations n'amenassent quelque nouvelle tentative contre le chef de l'Etat. L'Empe reur manifesta une opinion contraire; et, comme tous les regards tournés vers lui semblaient lui demander le secret de sa confiance, il prit la parole en ces termes, que nous avons pu recueillir et que nous tâchons de reproduire avec le plus d'exac titude possible Dans la position que j'occupela vie n'a qu'un attrait c'est d'être utile la prospérité et la grandeur de la France. Tant que je vivraije ne poursuivrai pas d'autre but, et la Providence, qui m'a jus qu'ici visiblement soutenune tn'abandon* nera pas. D'ailleurs, mon sort est entre ses mains. C'est elle qui décidera ce qui de ma vie ou de ma mort peut le mieux servir les intérêts du pays. En présencs de tant de partis, animés d'ambitions rivales et de passions subver sives, il n'y a de salut pour la France que si elle reste intinemenl liée ma dynastie, qui seule est un symbole d'ordre et de pro grès. Or, il pourrait se faire qu'une mort violente, si je venais en être frappé, con tribuât encore plus la consolidation de ma dynastie que la prolongation de mes jours. Voyez, en effet, ce qui arrive l'hom me qui inspire ou qui commet un assassinat politique, qui se fait la fois juge et bour reau, produit toujours un effet contraire celui qu'il veut atteindre; c'est le châtiment de son crime, il est inévitable. Ce qui vient de se passer en Servie en est la preuve évi dente. Les conspirateurs espéraient, en tuant le prince Michel, faire arriver une autre dynastie; ils ont raffermi pour long temps la famille des Obrenovitcb. Chez nous, si un des nombreux attentats dirigés contre le roi Louis Philippe eût réussiil y a tout parier que la maison d'Orléans régnerait encore sur la France. Demain, aujourd'huisi je tombais sous le coup d'assassinsle peuple d'une seule voix ac clamerait mon fils; et même si toute la famille impériale disparaissait, il irait, comme en Servie, chercher quelque petit- neveu héritier de mon nomun Milaho quelconque, pour relever le drapeau de l'Empire, venger le meurtre et sanctionner une fois plus cette vérité que le parti qni trempe ses mains dans le sang ne profite jamais de son crime. Aussi puis jeenvisager l'avenir sans crainte. Que je vive ou que je meure, ma vie ou ma mort sera également utile la France, car la mission qui m'a été imposée s'accomplira, soit par moi, soit par les miens. Ces paroles ont été dites au milieu d'un cercle assez nombreux; quelques uns des assistants nous les ont répétées. Mous avons pensé qu'elles ne seraient pas sans intérêt pour nos lecteurs, auxquels nous pouvons en garantir la complète authenti cité. PALESTINE. Mous apprenons, par des lettres particu lières de Jérusalem du 12 juin, que la croix monumentale qui doit surmonter la,cou pole de l'église du Saint Sépulcre va être prochainement mise en place, et qu'elle sera découverte le 15 août, fête de l'Assomp tion. Cet acte s'accomplira, dit on, avec une grande solennité, en présence des repré sentants des diverses puissances, des cor porations religieuses et des autorités de la ville. On assure qu'une salve de vingt et un coups de canon sera tirée au moment où la croix sera- offerte la vénération des fidèles. NOUVELLES DIVERSES. Pams, i5 ja ll>(. Onguent et Pilules Holloway. Sau vegarde de la Société. Quelle que poisse êire la maladie, ei en quelque paitie qu'elle puisse se porter qu'elle soit interne ou externe, ses «ictimes pourront a*oir recours au traitement du Professeur Holloway, en toute confiance et toole certitude que chaque jour, quelqu'un amélioration se fera sentir. Pour la guérison desulcères, blessures, plaies, abrasions,éruptions,abcès, gonflements graoduleox et généralement tontes les affections de la gorge et de la poitrine, il suffit de faire usage de cet OngoeDt conformément aux iustructioos, pour assorer il la maladie un résultat avantageux et un heureux te- tour la santé et la vigueur. Dans tous les dé- raugemenls de longue durée, il faudra prendre des Pilules Holloway elles stimulent puissamment la circulation, donnent aux nerfs l'énergie néces saire et testaureui complètement.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2