rayées el 5 id. 550 mètres pour le tir grande distance. Un journal He Bruxelles signale la la présence en cette ville prince Pierre Bonaparte. Un vol qui rapette en tousrpoints ce lui qui a été perpétré il y a'qtiplîjtre'temps Paris, el qui a fait tant de bruit dans la presse, a été commis mardi dernier. Vers quatre heures, Bruxelles, au ipréjudice de M. Cnutelle, hijoutiei, rue de la Made leine. 38. "La faÇ'oti 'dont lès 'IfaWlès voleurs ont procédé donnerait tout liéli de croire que c'est la même bande qui opérait dernière- feedt'yn'Fraitre qui'est •vèitue'ici ipour ex- ploiler nos 'marchands de h'joux. Voici.'du reste. co'mUién'l un journal de tette'ville rapporte les faits rois personnes, un monsieur et deux dames, 'l'air resppctacre ét ayant toutes IfeS 'aflUrég il'insulaïrés ftfrltinës de la (jrau'de 'RrëiiigHte. Sofit'ëtflré'es dans la hou- tftjMe de M. Cnutelle polir demander des bagues de cravates PeiidaUt qii'ils faisaient leur choix avec Te soin le "plus minutieux, iîUUX dtitrës individus.'également 'Anglais, se sont présentés pour demander le prix des'cbrtltix'qui se trouvaient la vitrine. On leur soumit d'abord uo collier qui pa rut leur plaire, mais ils demandèrent éga- Jement'à'vUir !les bouclés 'd'Oreilles com plétant la parure, boucles d'oreilles qui se trouvaient justement dans la partie de la montre située en dehors du comptoir. La personne qui leur présentait les bijoux prit sans défiance les pendants réclamés, mais omit'de Tefermer la-glace delà vitrine. C'est alors que le vol dut être commis, car un des derniers arrivés allongea le ht as au millieu dès bijotix étalés et en retira un'e tabatière d'tiégent dont il demanda le prix. M. Cnutelle referma aussitôt la glace qu'on avait oublié de pousser, mais cette précaution était un peu tardive, car après la sortie des ëinlq'individus, qui finirent par déclarer n'avoir rien trouvé leur goût, le bijorutiër s'aoèrçut de la soustrac tion d'une rivîèée en diamants d'une valeur tle 25.000 fr. qur Se trou'vait dans le mon tre Côté de la lalîàtière d'argent qui én avait été fétïrëe qOètqOeSinfclàtlts avant. La police pcévefn'ue immédiatement, a été mitie èm campâjghe, Mais jusqu'à Cètte heure elle n'a puréfCotiVér la trace dès àudacieùx escrôéS ét 'de1 lëtir tiéhe butin. Lundi dernier un incendie a éclaté dans la brasserie de M. Goethals, Meule- beke. Le feu était très violent, mais, grâce aux proftiptsel intelligents efforts, il a pu être éteint sans avoir occasionné de grands dégâts. Avant hier, trois meules sises dans ta même commune sont devenues la proie des 'flammes. Ou'écrit de Bâle au Courrier du Bas- Rhin: Les nouvelles les plus déplorables nous arrivent du Haut Valais, si souvent éprouvé par les inondations du Hltône et de ses confluents. On nous rapporte qu'à la suite d'une crue, évaluée dans la journée de dimanche 3 mètres, el augmentée dans la nuit par le violent orage dont nous avons eu le contre coup sur les bords du Léman, la localité de Viége a été complè tement inondée. Ses habitants, surpris, ne savaient où donner de la 'êle, et dans beau coup de cas l'on a dû se servir de cordes pour opérer le sauvetage des familles. Le 18 au malin, l'eau atteignait le premier étage de l'Hôtel du Soleil; quatre maisons sont écroulées el trois hommes noyés. L'eau a pénétré par les fenêtres dans le plus grand nombre de maisons. Toute la tplaine du Rhône est inondée depuis Tourlemagne jusqu'à Rarogne; l'eau enva hit toute la largeur de la vallée, du pied d'une montagne l'autre. Tous services des télégraphes et des postes sont forcé ment interrompus Le service des dépêches se fait par le haut des vallées. On concevra facilement que dans le cours d'une débâcle pareille, les travaux d'endiguemenl du Rhône n'aient pas tenu; plusieurs brèches sont signalées, enire autres Sehnidringen. La route du Simplon elle même n'est pas sans avoir subi quelques avaries; on signale un éhouleinenl l'Algahi, sur le versant italien près de Gondo. On écrit d'Aïn-Yagout au Progrès de l'Algérie A mon passage Aïn Yagout, les 6 et 8 août courant, j'ai été témoin d'un phénomène assez rare, surtout par la pro digieuse quantité de sa production. Il y a environ six semaines, pendant une «les dernières nuits du mois de juin, un violent orage éclata Aïii Yagout, et le lendemain matin les habitants trouvèrent, sur une étenikie d'environ 1.500 mètres carrés, une vraie couche de crapauds d'une dimen sion d'un pouce; ces crapauds n'ont pas grossi depuis celte époque; ils se sont ré fugiés soit dans les maisons, soit dans les jardins, très alertes. Dans les maisons, ils attrapent les mouches avec une dextérité que je n'aurais jamais accordée aux cra pauds; dans les jardins, ils dévorent les fruits qu'ils peuvent atteindre, les raisins près de terre, les tomates, les choux, etc., etc. Dans les trous qui servent recevoir l'eau pour l'arrosage, il y en a des couches d'environ 50 centimètres. On évalue plu sieurs millions le nombre île crapauds qui sont aujourd'hui réunis sur une très-petite étendue 5 (300 mètres carrés. Un journal de Mayence rapporte que M. Schleieher. de Darinsladl, aujourd'hui établi au Mexique, vient d'annoncer ses parents qu'il a fondé l'année dernièie une nouvelle ville nommée Bismark sur les bords du Conchos. Depuis, la nouvelle cité a pris un grand développement. On sait que c'est là la reconde cité de ce nom. C'est dans l'Etat de Missouri, aux États- Unis, que fut fondée la première. On lit dans le Salut publie Le cyclone ôrageuxqui a traversé la France la semaine dernière a causé sur nombre de points de la zone méridionale, en suivant une l;gne 1 qui partirait de l'Atlantique vers La Ro chelle pour ahoniir aux Alpes, de considé rables ravages. Le Périgonlle Limousin, la Haute-Loire et le massif des Gévennes ont été rudement éjtrouvés. L'ouragan rencontrant la barrière des Alpes, a tour billonné sur lui même et ravagé la Haute- Provence et le Bas Dauphiné; puis, remon tant le long du massif des Alpes jusqu'en Savoie, a bouleversé la roule et le chemin de fer du mont Cenis. Sur ce dernier point, une fonte énorme de neiges et de glaces, coïncidant avec l'orage, a déterminé des débordement inouïs. Les voies de commu nication ont été tellement abîmées que ce n'a été qu'au bout de plusieurs jours qu'on a pu rendre la roule du mont Cenis prati cable aux mulets, de Saint Michel Sol- lières, pour le service des dépêches. Le Journal de la Suvoie estime que le-chemin de fer Fell ne pourra pas reprendre son service avant deux mois. Le Salut public de Lyon raconte le fait suivant En 1855, M Henry de Roche- fort Luçay, alors em|>loyé de la ville de Paris, sentit poindre en lui la vocation lit téraire. Il entendit parler des Jeux Floraux et s'enquit des conditions du concours. Rien n'était plus aisé il s'agissait de faire quelques vei s. Rochefort choisit pour sujet REGINA COELI et il envoya la poésie suivante Cette poésie suave est loin de faire pré sager le satirique auteur de la Lanterne. Dans le haut Berri. aux environs de Bourges (CherJ. il vient de mourir un an cien fabricant d'amidon qui laisse un mil lion chacun de ses quatre enfants. Le se cret de la fortune de cet industriel paraît être d'avoir utilisé, pour l'engrais des co chons et des boeufs, en les mélangeant avec d'autres substances, les résidus de sa fabrication, qu'on jetait autrefois. Ces dé jections, consistant en gluten, qui est la partie la plus nourrissante du blé, lui ont permis d'engraisser jusqu'à 3,000 et 4,000 porcs par année. M"" Lincoln femme du malheureux président des Etals Unis assassiné par Boolh vient d'arriver en France. Elle va, dit on, se fixer Nice. Voici, d'après les journaux français, quelques renseignements sur la récolle du vin On vendangera dans la côte chalon- naise vers le 10 septembre. Les climats sont plus ou moins favorisés mais généra lement la récolle sera au dessus d'une bonne ordinaire. Il en sera de même dans la Côte d'Or, le Mâconnais, le Rhône et le Beaujolais. L'Yonne, l'Aube, la Marne, la Haute- Saône, le Jura, la Drômeet l'Ardèche don neront une bonne ordinaire. Dans la Provence et la bas Languedoc, le Rendement ne sera guère au dessus de la moitié d'une bonne moyenne. La Lorraine et l'Alsace promettent un magnifique rendement. Sûr le gi«re humide qui tapissait les parois de la cà'cheïte du réfugié. Ne craingnpz Tien, c'est moi, Étiennette Guirand, dit la jeooe fille, je suis envoyé par Marcel pour vous conduiieen sur. Guiraud! répondit le vieillard avec calme, ce nom là ne porte pas bonheur. Vous lie direz pas toujours ça, mon bon roaiire... Mais nous n'avons pas le temps de causer eo ce moment; vous devez êfte mort de froid, venez. Je veut rester ici. Vous n'y pensez pas! Autant mourir là qu'ailleurs. Mon cher seigneur, lie doutez pas de moi, je voos le répète, c'est Marcel qui m'envoie. Marcel ne m'est rien, ni serviteur ni ami. C'est bien vous de dire ça, parce que vons ne savez qui vous parlez et que voos ne voulez pas compromettre votre compagnon d'infortune; mais vous ne résisterez pas ma prière quand je vous aurai supplié au dois du martyr du 2 i jan vier. Allons! murmura le marquis, faites de moi ce que voos voudrez; je suis cepeodaul bieo las de vivre, et c'est grande folie de voir un pauvre in firme disputer ainsi aox méchants le misérable souffle qui l'anime. Pour être continué FRANCE. Paris, 28 a<mt. Toi que u'osa frapper le premier anathéme, Toi qut naquis dans l'ombre et nous fils voir le jour, Plus reine par ton cœur que par ton diadème, Mère avec l'innocence et vierge avec l'amour. Je t'implore là-haut, comme ici bas je l'aime. Car tu conquis ta place au céles'.e séjour; Car le sang de ton fils fut ton divin baptême. Et tu pleuras assez, pour régner sou tour. Te voilà maintenant près du Dieu de lumière. Le genre humain, coiubé, t'invoque la première j Ton sceptre est de rayous, ta couronne est de fleurs. Tout s'iucliue ton nom, tout s'épure ta flammes Tout te chante, Marie... Et pourtant quelle femme, Même au prix de ta gloire, eût bravé les douleurs HENRI l)K BOCHE FORT (de Paris).

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2