l'argent contenu dans quatre troncs, qu'ils ont fracturés au moyen d'un ciseau de menuiser. Les voleurs ont escâladé une fenêtre haute de 2 métrés. Les bljotlx des statues de saints ont été respectés. Les voleurs sont encore iriconnus. On écrit de Saint-GénoisSê^tem' bre, au tournai officieux Le parquet de Courtrai s'est rendu de nouveau dans notre commune aujourd'hui lundi et il a procédé l'arrestation des deux frères Delplanche, tous deux clercs de notaire, l'un chez le notaire Opsomer, de S'Génois, et l'autre chezleuotàireVandènsta|)ele,déBérchem.» Oh annonce pour le 1*' novembre l'ôùVerture Gand du congrès des étu diants. La question posée est celle-ci de l'enseignement dans ses rapports avec le fnouvément social. M. Rochefort s'est battu en duel avec M. Érnest Baroche, qu'il avait attaqué dans le numéro 18 de sa Lanterne. La rencontre a eu lien au sas de Gand, sur le territoire hollandais M. Ërnest Ba- roche a reçu trois coups d'épée. Son anta goniste a été légèrement atteint au bras droit. Un médecin qui assistait au combat a donne les premiers soins aux blessés. S. Exc. M. le vicomte de La Goéroh- nière, le nouvel envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. l'empe reur des Français près S. M. le roi des Belges, est arrivé Bruxelles dimanche, dix heures du soir, venant de Paris. Ce diplomate est descendu avec sa suite l'hôtel de Belle Vue, Place Royale. A propos de la démonétisation des pièces divisionnaires d'argent,qui est fixée, comme on sait, au 1" octobre prochain, nous croyons utile de rappeler que cette mesure atteint Pour les monnaies belges, les pièces de 2 fr. 50 c., 2 fi\, 50 c. et 20 c. l'effigie de Léôpold 1". Pour les monnaies françaises, toutes les pièces qui portent un millésime antérieur 1864. Au contraire, les pièces aux millé simes de 1864, 1865,1866, 1867 et 1868 sont de fabrication nouvelle et conservent le cours légal. D'ailleurs, indépendamment du milésime, les nouvelles pièces se dis- •tinguent encore des anciehnes en ce que toutes elles portent, la fade, la tête laurée de 1'Ëaipereur, et, au revers, soit la cou- ronne (pièces de50 et<le20c.),soitl'écusson impérial (pièces de 2 fr. et de 1 fr.) Polir les monnaies italiennes, toutes les pièces dont le millésime est antérieure 1863. Poor les monnaies suisses, les pièces de 2 fr.i îfr., et 50 c. aux millésimes de 1850 et 1851. Ces pièces peuvent être échangées aux caisses publiques jusqu'au 31 Décembre prochain. On annonce qu'on va mettre la main l'exécution des travaux de canalisation de la Meuse depuis Namur jusqu'à Givet. Voici un procédé pour la conservation du raisin Ayez un baril bien uni, de ma nière que l'air ne puisse pas pénétrer mettez une couche de son desséché au four; sur cette couche, placez les raisins que vous aurez cueillis l'après-midi d'un jour serein, avant leur parfaite maturité; renouvelez la couche et posez de nouveau les raisins, de manière qu - ils ne communiquent pas avec les antres; continuez ainsi jusqu'à ce que le baril soit rempli et fermez le sans que l'air puisse y pénétrer. Les raisins se con servent ainsi toute une année. Pour leur rendre leur fraîcheur naturelleil faut plonger les blancs dans du vin blanc, et les noirs dans du vin rouge, après avoir coupé la queue de chaque grappe; ainsi l'on se procure le plaisir de manger des raisins frais tout le cours de l'année. La Chronique suisse rapporte un af freux accident arrivé Colombier (canton de Nenfchâtel). Les recrues qui sont réunies en ce mo ment dans cette place d'armes (iraient avec des cartouches poudre. Dans une ma noeuvre de petite guerre, trois hommes ont été frappés par une seule et même halle. Le premier a eu la tête traversée de part en part et a succombé peu d'instants après; le second a eu également la poitrine tra versée et a été conduit l'hôpital de Neuf- châtel dans le plus déplorable état; le troisième, enfin, a reçu la balle dans la cuisse et a dû être aussi transporté l'hô pital. Sa blessure n'est pas très grave,dit-on. On ne sait pas encore si cet affreux mal heur est dû une erreur d'un soldat qui a tiré halle, ou bien si, comme semblerait l'indiquer un accident du même genre arrivé Liesthalc'est le laboratoire de Thoune qui a expédié des cartouches balle mélangées avec des munitions en blanc. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, dit la Gazette du comté de Somerset-. Qui pourrait se douter que les chapeaux pdrtés aujourd'hui par les dames, et dont l'exi guïté a été le sujet de tant de railleries, étaient déjà en grande vogue au nlllieu du siècle dèrtiier, et si recherchés, que les vieux parents qui reveniaent du continent en rapportaient leurs filles et leurs femmes Il y a cependant au musée Tauntow une coiffure qui est exactement de la même forme, peut-être un peu plus petite. M. Bidgood, le curateur du musée, l'a retirée dernièrement d'un lieu où elle était peu remarquée pour la mettre une place plus avantageuse. Le travail en est très fin, fort délicat, si léger qu'il semble que le moindre vent doive l'emporter. Les dames l'admi rent beaucoup. Il est certain que si les couleurs en étaient plus fraîches, elle pour- rail être portée detnain par une élégante et ferait beaucoup d'envieuses. Le chapeau a le volume d'une soucoupe. Il est fait de dentelles blanches très-fines et orné de fleurs bleues, blanches et orange pâle. Les brides sont de grands bouts de dentelle et portent chacune au milieu un petit bouton d'or. On ne sait point quelle fut la maîtresse de ce chapeau; mais il devait lui être fort cher, car elle fit graver dans l'intérieur le nom de celui qui le lui avait donné. L'in scription est parfaitement lisible. Elle con tient les mots suivants Mon oncle Goldfinch m'a apporté au jourd'hui de Paris, comme expression de sa tendresse, une fraise, un col et une ra vissante coiffure, appelée chapeau duc (TA- quitaine, 19 janvier 1755. On écrit de Halle, le 15 septembre Un malheur affreux est arrivé aujour d'hui, pendant le marché aux bestiaux. Une voilure appartenant une ménagerie traversait la place, quand tout coup, un des boulons qui retenaient la porte s'étant détaché, la porte s'ouvrit et deux ours s'élancèrent de la voiture et se jetèrent sur plusieurs personnes. Deux d'entre elles, un jeune économe et un palefrenier, furent en un instant déchirées et tuées par ces animaux furieux; une troisième eut la mâ choire brisée et est dans un état déplorable. Une panique générale s'empara alors des personnes qui se trouvaient au marché, et l'on ne sait combien de malheurs on eût Il y eut uo moment d'hésitation; pois cent voix s'écrièrent en même temps: denx de ses agents les plus experts. Les régiments d'Auvergne et de Piémont firent aussi des recher ches mais rien de tout cela ue mit sur la voie de la vérité. Dans la robison où le capitaine O'Brien avait passé la nuit, on déclara qu'il était sorti vers les trois heores du matin en compagnie de deux de ses camarades. Ceux-ci interrogés comme témoins, car nul ne songeait les occaser du crime, répoodireot qu'O'Brien s'était immédiatement séparé d'eux pour retourner chez loi. L'affairecommençait s'assoupir, quand soudain une rumeur sinistre circula dans le café où se .réoissaient les officiers de la garnison. On s'y disait b voix basse, que parmi messieurs les capitaioes du régiment d'Auvergne, plusieurs devaient des sommes coosidérables au malheureux O'Brien, par suite de pertes pharaon, et que, dans l'impossibilité où ils étaient d'acquitter ces dettes d'honneur, ils avaient trouvé plus commode de se défaire de leut créancier par un assassinat. La justice, avertie de ces bruits, poursuivit son œuvre d'iûvestigatiobs, et elle l'étendit alors jus qu'au régiment incriminé, qui répondit fièrement par un énergique défi de découvrir rieo qui pût ternir son honnour. Dans celte circonstance délicate le dévouement chevaleresque de Piémont ue se démenti pas. II proclama hautement se solidarité avec Auvergne, déclara b tout venant qu'il se seotait aussi atleiut par l'injure, et pour donner plus de solennité b ces témoignages de sympathie, il organisa un repas de corps, dans lequel les deux régiments cimentè rent de nouveau l'amitié qui les unissait depuis tant d'années, et qui avait éclaté déjb de tant de manières en diverses occasions. Après le dîoer, les deux corps d'officiers se ren dirent au café de la garoisoo, comme ils faisaient chaque soir, individuellement ou par groupes. Quand ils parurent un murmure qui n'était rieo moins qu'amical se fit entendre, et leurs regards De rencontrèrent que des visages froids et désap- probapprobateurs, comme s'ils abordaieut des ju gés et doo des camarades. Aucune parole provoquante ne fut cependant e'chaogée, mais peu b peu les officiers des autres régiments se retirèrent, et une heure ne s'était pas écoulée qu'il ne restait plus dans le café que ceux d'Auvergne et de Piémont. Ceux-ci déclarèrent les premiers qu'une écla tante satisfaction devait être exigée pour ce dernier outrage, et ils désignèrent immédiatement quatre de leurs plus anciens capitaioes pour aller la de- mahder au nom des deux corps offensés. Vainement Auvergne voulait faire comprendre j que, dans une circonstance de cétte nature, il fal lait le laisser agir seol; Piémont repoussa édefgi- queiuent cette préleolion par des arguments plus touchaots que solides, et comme il vit que son ca marade ne semblait pas disposé b se rendre b «es raisons, il lui posa cette question délicate et difficile b éluder Si nous étions b votre place et qne vous fus siez la DÔtre, que feriez-vous? Répondez saos détour, comme il convient b des soldats. Noos ferions ce que vous faites! La question était tranchée. Ou ne serra la main on s embrassa, et il fut convenu que la demande de réparation serait collective, poor mieux con stater l'union des denx corps. Le lendemain, après la parade, soixante officiers de tons grades, qoe le sort avait désignés, se ren contraient, I épée a la main, sur l'esplanade d'où des bastions. Quinze appartenaient b Auvergne, quinze b Piémoot, les trente autres avaient été fournis par trois des quatre régiments restant, le quatrième ayant déclaré nettement que la provoca tion ne le regarJait pas, attendu, ce qui était vrai, qu'il n'avait pris aucune part b l'insulte, et qu'il De supposerait jamais qu'il pût y avoir un seul as sassin dans l'armée française, b commencer par M. le maréchal de Saxe, et b fioir par les tambours du guet de Paris.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2