ACADÉMIE DES BEAUX ARTS pu avoir encore déplorer, si un détache ment du 80" de ligne, revenant de l'exer cice, n'eût passé en ce moment sur la place. Les deux ours furent aussitôt abattus par les soldats coups de baïonnettes. Le JoUtml de Rome publie des lettres apOStoliqùes, en date du 8 septembre, par lesquelles le Souverain Pontife invite au prochain Concile œcuménique tous les Evêques d'Orient qui ne sont pas en com munion avec le Saint Siège. C'est là un grand événement, dont on peut déjà me surer les conséquences. Les Orientaux schismatiques avaient été invités au Con cile de Lyon en 1274, au Concile de Flo rence en 1417. Ils y étaient venus, ils s'étaient réconcilés avec le Saint Siège. Seulement, leur conversion ne fut pas durable. On peut, avec le Souverain-Pon tife, exprimer l'espérance que le prochain Concile amènera une réunion définitive; on doit le désirer pour la paix de l'Eglise et pour le salut de l'Orient On va ériger Troyes une statue Ur bain IV, fils d'un pauvre cordonnier de cette ville, et nommé Jacques Pantaléon. Le Progrès libéral, de Toulouse, an nonce qu'un des régiments de ligne en ce moment au camp de LannemeXan a reçu l'ordre de se rendre, par le chemin de fer, Perpignan, pour y renforcer la garnison, dont une partie doit être détachée en ob servation sur la frontière. Le Siècle dit que les frères de la Concha ont écrit la reine que, par suite de son refus d'aller Madrid sans M. Marfori, ils ne croyaient plus pouvoir garantir la situa tion. A Crasse, une fabrique de parfumerie s'est écroulée, ensevelissant une quinzaine de personnes sous ses ruines. Six ouvriers morts et sept blessés ont été rélirés des décombres. Les fouilles continuent, et l'on craint de trouver de nouveaux cadavres. Le ministre de l'intérieur a envoyé un secours de 5,000 fr. La Patrie de Paris résume ainsi ses dernières nouvelles d'Espagne La situation ne change pas en Espagne, elle tend plutôt s'aggraver, comme on le verra plus loin. Prim est devant Carthagène et Serrano est Cordoue. La Gorogne et Carthagène sont menacées d'un bombardement, et, par suite, le gouvernement espagnol appelle les puissances envoyer des navires pour la protection de leurs nationaux. La prise de Santander est le seul succès important qu'aient encore remporté les troupes dé la Reine. Le général Novaliches est Monloro. Les renseignements particuliers donnés sur l'état de l'opinion publique dans la Pé ninsule, sont en général défavorables, en ce sens que les esprits ne se prononcent encore ni pour ni contre le gouvernement. On assure mais nous donnons ce bruit sous toutes réserves, que le parti carliste serait la veille de lancer un manifeste en opposition aux tentatives d'une minorité en faveur du duc de Monlpensier. L'Empereur vient de faire remettre au Pape, par son chargé d'affaires, le baron d'Ottenfels.un missel, chef d'oeuvre de l'art typographique et du décor. (Presse On écrit, le 19 septembrede la fron tière de Pologne, la Gazette d'Augsbourg que Mgr. Mayerczak, évèque de Kielcé, ayant refusé d'envoyer un délégué au sy node de Saint Pétersbourg,.a été arrêté comme l'avait été déjà l'évéque de Plock et conduit dans l'intérieur de la Russie. Le commandant n'a pas permis le dé barquement du parlementaire des bâti ments insurgés qui croisant devant la place. Le grand duc Alexis est arrivé ce matin minuit et quart. L'Empereur l'a reçu la gare. S. M. est partie pour Varsovie ce matin 8 heures. Le Roi est parti pour Bade 8 heures. Nous apprenons que M. ADLEK, cé dant aux sollicitations de sa clientèle, viendra un jour tous les mois, Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre ville, car la réputation, le laleniet l'estime générale dont il jouit depuislonguesannées son t un gagede confiance pour les personnes Pour être continué.) qui ont recours son art. N'oublions pas qu'il est le seul dentiste dans toute la Bel gique qui a été couronné d'une mention honorable de la faculté de médecine. M. ADLER, a déjà produit plusieurs ou vrages remarquables, entr'autres l'osléo- légie, traité sur l'art dentaire, en vente chez les principaux libraires de Bruxelles. Ecole Industrielle D'YPRES. L'inscriplion des élèves aura lieu le DIMANCHE 4 OCTOBRE 1868, onze heures. Les cours seront ouverts le Lundi o Oc tobre^ 6 heures précises. FRAiïCE. Paris, 27 septembre Paris, 29 septembre. Les cinq corps d'officiers assistèrent comme té moins ce duel formidable, qui glaçait la tille de teneur. Quand le gouverneur de la province et le lieute- naut de roi arrivèreot sur le bastion avec un fort détachement de maréchaussée, les morts et les blessés étaient déjà au nombte de treole-cinq, et parmi les premiers, Piémont comptait huit de ses officiels les plus distingués. Le gouvernement recala devant la nécessité de faire des exemples parmi desi nombreux cnopables. Il les enveloppa doue tous dans une amnistie géné rale; mais il envoya Auvergne et Piémont tenir garnison h Grenoble, loin du théâtre de la goerre ce qui fut regardé comme une punition très-rude, dans ce temps où l'honneur était tellement le mobile de tout, qu'on colonel était parvenu ban nir le vice de l'ivrogoerie de son régiment en dé clarant, dans un ordre du jour, que cenx qui pa raîtraient pris de vin sous les armes ne monteraient pas l'assaut. La douloureuse catastrophe de Lille avait encore s'il est possible, resserré les liens d'amitié des deux corps, où l'on s'aimait comme font les cœurs ardens qui ont souffert les nos pour les antres. Maison jour, jour de deuil et de colère, l'ordre arriva a Grenoble de faire partir immédiatement le jiment d'Auvergne pour Briançon. AUTRICHE. POLOGNE. ESPAGNE. Carthagèse, 96 septembre, h. si>ir. PRUSSE. PostBam, vg sep'embre. Alors comme aujourd'hui, c'était un préjugé répandu dans toute l'armée, que cette petite place de guerre sans vie et saos commerce, jetée sur un roc au milieu des Alpes, sous un ciel âpre et som bre, était la garoizou toujours réservée aux corps qu'ou voulait punir pour une raison ou pour une aotre. L'iodignation et la douleur furent grandes dans les deax régiments; mais, comme positif et que le temps manquait pour essayer de le faire révoquer il fallut bien se soumettre la décision du ministre de la guerre. Piémont reconduisit Auvergne jusqu'à la moitié de la première étape. Là, les deux régiments fitent halle sur là lisière d'on bois, mirent leurs fusils en faisceaox, et rompirent le paio ensemble pour la dernière fois. Une heure s'écoula dans les regrets de voir se terminer nue si longue et si douce com munauté, et dans les promesses de se rester fidèles pendant l'absence, dût-elle durer des années. Puis un lugubre roulement des tambours, chacun alla se grouper autour de son drapeau; les deux corps se présentèrent les armes dans un morne sileoce, et tandis qu'Auvergne cheminait tristement vers Briançon, Piémont, le cœur gros, retournait Grenoble; il loi semblait que la disgrâce ministé rielle l'eût aussi atteint du même coup. Onguent et Pilules Holloway. Tou jours sous la Main.Toute personne bonne et généreuse ressent naturellement de 1a sympathie, lorsqu'elle se trouve en présence d'un malade; mais cette compassion serait bien plus avantageuse, si elle suppléait aux moyens de guérisori. Le Pro fesseur Holloway offre chacun le pouvoir infail lible de rendre ainsi le plos estimable service l'humanité affligée. Ses nobles remèdes parviennent au siège de chaque maladie, qo'elle soit apparente on cachée dans les replis les plus ténébreux de l'intérieur du système et parviennent l'extirper si c'est inatériellemeut possible. Des iostrnctions imprimées et bien détaillées pour guider les ma lades, enveloppent chaque boîte de Pilulesainsi que chaque pot d'Ooguent. La réputation de ces nobles remèdes n'est pas seulement Européenne; elle s'éiend sor le globe entier. Désormais nul ne pourra douter des cures mer veilleuses par la Revalenla Arabica Du Brrry. Aux milliers de bénédictions déjà reçues, nous somme* heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome, 2 i juillet 1866. La santé du Saiot Père est excellente surtout depuis que, s'abstenant de tout attire re mède, il fait ses repas de la ReVALENTA arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Saiulelé ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Dans l'intérêt de l'humanité, nous donnons en core on petit extrait des 65,ooo guérisons opérées saos médecicine par la délicieuse Revalenla Ara bica Du Barry, qui, quelques sous par jour, économise cioqnante fois son prix en d'autres remèdes. Guérisons: N" 58,614 Madame la Marquise de Bréhau, d'une maladie du foie avec insomnies, hystérie, marasme, et palpitations into lérables, qoi avaieot résisté aux meilleurs médecins pendant sepl ans. N' 53,86o Mlls Gallard. d'une pbibisie pulmooiaire (consomption), après avoir été déclarée incurable, et de n'avoir plus que quelques mois vivre. Aujourd'hui 1866elle jouit d'uue santé parfaite; preuve vivante que la phthisie est guérie par la Revalenla Arabica. N* 53.982 M. Aug. Hecque, d'une hydropisie et maladie du foie.N* 44,61 9: Mm" Woodhoosse, d'une constipation opiniâtre, de Oaosées et vomis sements pendant sa grossesse. DU BARRY, 12, rue de l'Empbrbur, Bru xelles. En boites de 114 kil. a fr. a5; 112 k., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 52 fr.; 12 kiî., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenla chocolatée Du Barry, en poudte. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tôle, ni écbaof- fement, ni les antres inconvénients des chocolats ordinairement en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-2.5 24 lasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7, 288 las ses, fr. 32; 576 tasses, fr. 60, soit environ 10 cen times la tasse. Dépota Ypres chez MM. Frysou, pharmacien, Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu; confiseur. 2 ET

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 3