ÉTAT-CIVIL D YPRES,
n'est qu'à grande peine qu'on a pu sauver
le bétail et préserver le corps de logis.
Les pertess'élèvent; pour les bâtiments,
assurés par la Cf de Bruxelles Primés,
fr. 3,500; pour le mobilier assuré par la
société mutuelle 1rs Belges Réunis 7,600
francs. s-
Mardi malin on a retiré des eaux de
la Lys, quai du Château, Courtray, Je
cadavre d'un individu assez proprement
vêtu, paraissant avoir l'âge de 55 60 ans.
Il tenait encore dans la main sa canne. On
présume que cet individu sera tombé acci-
dentelleraeni l'eau. On n'a trouvé sur Jui
aucu ne pièce propre prou ver son identité.
Un télégramme d'Anvers annonce
que mercredi soir, entre six et sept heures,
un virdent incendie s'est déclaré dans une
raffinerie d'huile de pétrolesur la .rive
gauche de l'Escaut, en facedela ville.
Un hangar rempli de pétrole raffiné et
de naphte a été entièrement consumé. De
vastes réservoirs contenantdu pétroleibrut,
atteints par jadlammë ,.Qiit fait explosion,
et le pétrole a brûlé.
Cependant, la fabrique et trois autres
hangars, également remplis d'huile, ont
échappé l'incendie. Un homme a été
blessé. Les pertes.et les dégâts sont consi
dérables.
On nous demande ce qu'on fait des
fonds souscrits pour le monument élever
la mémoire xle Léopold 1". Nous l'igno
rons complètement. Il y a comme ça des
millions qui, une fois dans les caisses du
trésor publiç,. restent improductifs et finis*
sent par prendre des voies tout fait oppo
sées au but pour.lequel on les a recueillis.
Est-ci ici le cas? Noos n'en savons rien,
mais nous voudrions bien le savoir. Peut-
être veut-on les consacrer l'achèvement
des fortifications d'Anvers. Peuple belge.)
Les accusées dans l'affaire d'empoi
sonnement seront bientôt transportées de
Marseille Aix, pour comparaître devant
le»assises, où deuombrenx témoins seront
entendus.
L'nne des. accusées est malade par suite
des émotions qu'elle a éprouvées. Les an
tres paraissent redouter les sévérités de la
justice et surtout la publicité des débats et
la comparution devant la cour. L'une d'elle
disait qu'elle préférerait être candamuée
mort que d'être obligée de se montrer
ainsi en public.
Depuis qu'elles ne sont plus au secret, il
leur a été permis de recevoir les visites de
leurs parents, ce qui a donné lieu des
scènes déchirantes. Le père de l'une
d'elles, arrivé Marseille sur l'appel de sa
fille, se refusait croire sa culpabilité et
il n'a fallu rien moins que l'aveu qu'elle
lui en a fait pour le persuader. L'honnête
vieillard, en entendant cet aveu, est. tombé
évanoui. Quand il est revenu lui, il a
maudit son enfant.
L'herboriste a été visité par sa femme,
qui n'a eu que des pleurs lui accorder.
Cet homme s'est montré affectueux et ré
signé.
•Celles qui sont,mères ont demandé
voir leurs enfants, et là encore des scènes
navrantes se sont produites.
Tontes aujourd'hui paraissent revenues
des sentiments meilleurs et regretter
sincèrement leurs crimes. Elles reçoivent
fréquemment la visite du digne aumônier
dtfla maison, qui leur prodigue toutes les
consolations de son ministère.
M. John Reed riche fermier des en
virons de Saint-Paul (Minnesota)l'habi
tude de charger les loisirs du dimanche
en jouant du trombone. Dimanche dernier,
il avait embouché son instrument et en
avait déjà tiré quelques accords plus ou
moins harmonieux lorsqu'à la grande
surprise de sa femme, assise ses côtés,
un serpent s'élance en sifflant de la bouche
du trombone, et vient s'enrouler autour
de la jambe de M"" Reed. Le mari sort en
toute hâte et revient bientôt avec une
écuelle de lait dans la main gauche et son
trombone dans la droite. Il pose l'écuelle
quelques pas du reptile et attendle
trombone levé, la réussite de son strata
gème, qui ne tarda guère. Le serpent défait
paresseusement les anneaux qu'il a formés
autour de la jambe de M™* Reed, rampe
avec la prudence qui caractérise sa race
vers la jatte de lait, et y trempe la langue.
A l'instant, plus rapide que l'éclair, le
trombone vengeur s'abat sur sa tête et
l'écrase. L'animal mesurait quatre pieds
et demi de long et appartenait la tribu
venimeuse des cobra. M°°e Reed bien que
n'ayant pas été mordue, est restée long
temps sous le coup d'une vive frayeur, et
ne s'est un peu tranquillisée qu'après avoir
minutieusement visité elle-même le tro-
hone de son mari, pour s'assurer que le
serpent n'avait pas déposédes œufs dedans.
Le Times publie un télégramme de Phi
ladelphie en date du 13 disant que le gou
vernement a confirmé la reconnaissance
du gouvernement espagnol.
Pltmouth, >4 octobre.
Le steamer Seine apporte les détails sui
vants sur,le tremblement de terre De
grandes et de petites avaries ont été subies
par des navires américains et anglais près
de Caldera et dans d'autres ports I le brick
américain Detphinaavec un chargement
de 200,000 kilogrammes de cuivre, a été
totalement perdu.
L'Ecuadçr et les provinces d'Imbabua
et du Piuchinçba ont le plus souffert.
Des familles entières ont été ensevelies
sous les débris de leurs maisons.
Madrid, i3 octobre
Un décret du ministre de la justice sup
prime la compagnie de Jésus dans la pé
ninsule et les îles, ordonne que ses collèges
et institutions soient fermés dans les trois
jours et que ses meuhles et immeubles ap.
parliendronl la nation.
Le ministre des finances a supprimé la
douane de Madrid et a accordé la libre
circulation intérieure aux marchandises
nationales et étrangères. Les douanes d'I-
run, de Santander, de Bilbao et d'Alicante
seront organisées conformément ce décret.
Madrid, i3 dc/obre.
Demain une réunion de contribuables
traitera de l'emprunt.
Madrid iS octobre.
Un décret qui vient de paraître proclame
la liberté absolue de l'enseignement pri
maire.
Le ministre de l'instruction publique
s'occupe d'un projet relatif la liberté de
l'enseignement secondaire et supérieur.
Le Diario repousse la candidature du
prince Alfred, ainsi que celle de toute la
descendance d'Isabelle et de tout prince
né catholique ou non.
Nous apprenons que M. ADLER, cé
dant aux sollicitations de sa clientèle,
viendra un jour tous les mois, Ypres.
C'est une heureuse nouvelle pour notre
ville, car la réputation, le talentet l'estime
générale dont il jouit depuis longues années
sont un gagedeconfiance pour les personnes
qui ont recours son art. N'oublions pas
qu'il est le seul dentiste dans toute la Bel'
gique qui a été couronné d'une mep|joD
honorable de la faculté de médecine.'
M. ADLER, a déjà produit plusieurs ou
vrages remarquables, entr'autres rosiéo-
légie, traifé sur l'art déplaire, e$ vjçnte
chez les principaux libraires de Brpxelies.
Courrier des Etats-Unis.)
ANGLETERRE.
1.ordres, i 4 octobre.
ESPAGNE.
Pilules Holloway. Elles peuvent êtres
recommandées en tpute confiance, comme remède
de famille, pour les maladies de toutes classes et
dan stnnte les conditions de la société; les personnes
de deux sexes, vieilles et jeunes, peoveot prendre
celte médecioe avec certitude d'un bon résultat,
alors que les dérangements et maladies les ont
réduites au plus bas: Les Pilules Holloway sont
sans rivales pour,leur propriétés dépuratives, apé-
ritives et fortifiantes. Elles chassent l'indigestion,
les palpitations et la migraine et elles sont spécia
lement salutaires pour les maladies particulières
aux femmes. Chaque boite est entourée d'instruc
tions imprimées pour guider les malades qoi, eu les
observant attentivement, trouveront le meilleur
moyen de recouvrer la santé. Les Pilules Holloway
opéreront no changement complet dans la consti
tution des personnes faibles et nerveuses.
Désormais nul ne pourra douter des çqrçs mer
veilleuses par la Revaleota Arabica Du Barry. Aux
milliers de bénédictions déjà reçues, nous sommes
heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est
constatée dans la Gazette du Midi: Rome, 2t
juillet 1866. La santé do Saiot Père est excellente
snrtont depuis que, s abstenant de tout antre re
mède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica
du Barry, qoi a opéré des effets surprenants sur
Inî. Sa Sainteté ne peot assez louer les avantages
qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle
prend ooe assiettée b chaque repas.
Les gastrites, gastralgies, toux, eonsomption
dépérissement pour lesquels la médecine n'offre
aacun remède efficace, sont paifaitemeot guéris par
la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry, de
Londres.
Cure N* 62,476, Dien soit béoi la Revalenta
Arabica a mis fin mes 18 ans de souffrances
horribles de l'estomac et mauvaise digestion. J.
Compare!, curé S'* Romaine-des-Isles. Cure
N* 65,311. Dieu soit béoi votre délicieuse Re-
valbnta m'a sauvé la vie et tendu la santé. A.
Brnnuellière, curé. Ver vaut. Cure N* 53.860.
M11" Gallard, rue do Grand-S'-Michel 17, i> Paris,
d'nrie phthisie pulmonaire. Core N* 47,4»!.
M,u E. Jacobsde souffrances horribles des nerfs,
indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie.
DU BARRY, 12, rue de l'Empbrbur, Bru
xelles. En boîtes de i|4 kiL. 2 fr. 25; i|2 k.,
4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil16 fr.; 6 kil., 52 fr.;
12 kif., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La
Revalenta chocolatée Du Barry, en poudre.
Aliment exquis pour déjeuner et sooper, éminem
ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et
les chairs, sans causer de maux de tôle, ni écbauf-
fement, ni les antres inconvénients des chocolats
ordinairement en usage. En boîtes de 12 lasses,
fr. 2-25 24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7, 288 tas
ses, fr. 32 576 tasses, fr. 60, soit environ 10 cen
times la tasse.
Dépôt Ypres chez MM. Frysou, pharmacien;
Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu,
confiseur. g
Dll 0 il) 16 OCTOBRE INCLUS.
Naissances 6. Sexe masc. 2, idem fém. 4.
MariagesDelbeke, Charles, et Geinders,
Sophie, dentellière. DesmetPierre, tailleor, et
Vanoost, Mélanie, sans profession. Depreter,
François, tailleur l'école de cavalerie, et Ver-
meerscb, Emilienne, sans profession.— Haelewyck,
Michel, musicien au io» de ligne, et Preemeo,
Jeanne, contorière. -1- Kesteman, Pierre, commis
voyageur, et Delva>,< Hermine, sans profession.
Impo, Bruno, surveillant de fabrique,, et Noppe,
Natalie, sans profession. Sinaeve, Arnaud, va
cher, et Botidry, Ursule, vachère.
Décès. Descamps, Eogénie, 16 ans, dentel
lière, célibataire, S1 Jacques lez Ypres. De Boo,.
Emma 27 ans sans profession, épouse de Justin