MM. A- Gbeleyo, propriétai e, PoperiDghe. A- V^nMeires, propriétaire, Messines. A. Gepnaey, imprimeur, Coortrai. MM. B. Vau Zuylen, propriétaire, Bruges. écrit d'Ostende, 24 octobre Notpe bpteau qe pêche n" 60je seul,qui restât epqqpe en refarc| de la.campagne d'été, est rqptré au port avec une très mauvaise pê che et après une absence de onze semaines. On avait déjà des inquiétudes sur le sqrt .de ce bateau, lequel était son deuxiè me voyage. B.La campagne (J'ête' de notre pêche s'est donc he.urpqsement passée, sans que l'on ait eu aucun, sinistre déplorer, Samedi après midi un malheur est arrivé au cbarbonnagedu Levant du Flénu. Un ouvriep charpentier, le nommé Fou lard, occupé réparer une machine est tombé de la hauteur de vingt mètres et a été tué instantanément. On compte actdëllèmentdans les quartiers de WaiefnmèsEsquermes et Moulins-Lille, Une dizaine dé boucheries affectées spécialement au débit dè la viah'de de cheval. Dans l'abcièri Lilleil en existe aussi plusieurs, quartier S' Sauveur, Pla- cette aux-Oignons, rue S' André, etc. Châqnè commune un peu importante des environs de Lille a aussi un établisse ment de ce genre. J^a viande de chévàl sè Vefld 20 centi mes le kilogramme. L'année dernière, nne douzaine de bou chers forains venaient, les mercredis et samedis, approvisionner de cettè viande le marché de ia Nouvellè-AveUtdt'ëi Hier, on en comptait dix-huit! On assure que, chaque semaine, il se consomme Lille et dans lesenvirons 2,000 kil. de viande de cheval. Lç M dq ,ce mois a eu lieu Hansbeke (Flandre orientale) la célèbre kermesse aux tartes. 11 n'est pas d'habitant d'Hansbeke qui ce jour-là voudrait se dispenser de manger au moins une tarte. Un seul bou langer en a vendu cette année quatre mille n,euf cent huit. D'après les renseignements pris chez; d'autres boulangersle total des tartes dé voréescettè année par leshabitants d'Hansbeke*l'occasion de leur kermesse, s'élève au çhifTre fabuleux de vingt mille sept cent et soixante. M. Alexandre Gendebien, ancien membre du gouvernement provisoire, an cien membre du Congrès et de là Chambre des représentants, ancien ministre, est en ce moment très gravement malade. Né en 4789, M. Gendebien est par conséquent âgé de 79 ans. Depuis longtemps retiré des affaires publiques, ce vétéran de nos assem blées n'est pas cohnù de la génération nouvelle. Il eut jadis une grande popula rité, surtout l'époque de la discussion du traité des vingt-quatre articles, qu'il refusa de voter en prononçant ces paroles qui eurent un grand retentissement: Non, 380,000 fois non, pour 380,000 Belges que vous sacriGez la peur. M. Gendebien quitta la Chambre séance tenante et a cessé depuis de siéger dans nos assemblées légis latives. On écrit de Hasselt Mardi matin, un déplorable accidetu est arrivé dans notre ville. Un sous lieutenant du 3" de f ligne, M. Hansen, était occupe assayer des cartouches d'un nouveau modèle qui n'avaient pas réussi au tir, quand, on ne sait comment, un coup de fusil partit, atteignit le màlbeureux Hansen, et, lui traversant là goÉge, alla lui fracasser le crâne. Voici cette curieuse nomenclature Les œufs la coque (ou la mouillette); sur le plat (ou au miroir); la diable (ou au beurre noir); la portugaise (ou mol lets sur hachis de viande); pochés avec différentes garnitures; consommé, glaces de volailles, ou aspie, oseille, chicorée, etc.; durs la tripe, la béchamel; aux laitues; au gratin; l'aurore; la pauvre femme; sur le gril; en coquille, au four; en croquettes frites; frits l'huile; au per- mesao farcis. En omelettes; aux fines herbes; aux oi gnons; aux champignons; aux rognons; au lard; aux croûtons; aux truffes, aux queues l'écrevisses; la sauce; aux tomates; souf flée, etc. OEufs bouillis, aux pointes d'asperges, aux cardons, aux jus, etc. OEufs en potage la royale. Les œufs de faisans et de vanneaux po chés leur essence. La série des entremets sucrés dont le fond est formé d'oeufs est trop étendue pour la classer ici; citons seulement pour notre total OEufs la neige, au lait, en surprise, en crème, frits, au café, la vanille, au caramel, la fleur d'oranger, au citron, etc. Quatre chasseurs d'un hameau près de Nîmes allaient, pendant la nuit, chasser la tirasse. La tirasse est un filet très-fort, que l'on lient par les quatre coins et que l'on dépose sans bruit sur l'endroit ou se trouve le gibier. Nul besoin de dire que celte manière de chasser est défendue. Donc, dernièrement, nos quatre chas- seurs s'en allèrent doucement tirasser. Ils crurent voir la bruyère onduler. Ils se bâtèrent alors de poser la tirasse et d'ob server de loin. La tirasse s'agita bien dans tous les sens C'est un loup! dit voix basse l'un des chasseurs. C'est un loup! répètent les autres effrayés. Le premier lâcha un coup de fusil. L'a nimal bondit et se débattit avec fureur dans les mailles de la tirasse. Les chas seurs prirent la fuite, poursuivis par le loup, auquel la douleur arrachait des hur lements. Les chasseurs arrivèrent enfin essoufflés, hors d'haleine, au hameau Un loup un loup d s'écrièrent-ils. Les villageois, épouvantés, s'armèrent de fusils, de fourches, de bâtons, et exécu tèrent une sortie. Voici le loup! criait on. Et l'on vit arriver, en effet... le garde- champêtre empêtré dans les mailles de la malencontreuse tirasse et se débattant comme un diable. Dans la banlieue de Paris, on lit au- dessus d'une boutique Marchand de fromages d'Avesnes, de Rollolde Gruyèresde Brie de Troyes etc., etc. Location pour noces. Du fromage en location pour noces! Est-ce une indiscrétion de demander si, au dessert, il fait des vers pour la mariée? (Figaro.) Voici une navrante histoire que ra conte l'Indicateur de Roche/orl (France) Mercredi un triste et dramalique'in- cideut jetait la désolation dans deux1 fa milles de Rochefort et parmi les aîftis qu'elles avaient réunis pour fêter un jour de bonheur. Un mariage allait être célébré. Déjà la jeune fille avait revêtu ses plus beaux atours et veillait aux derniers préparatifs de sa toilette de mariée; déjà le jeune futur avait également endossé la tenue d'usage pour conduire l'autel celle qui allait être sa femme, et l'on n'attendait en quelque sorte plus que l'heure fixée pour la céré monie. Soudain, l'époux chancelle et pâlit. On s'empresse, on accourt, on le soutient, on le porte sur un lit, on l'entoure de mille soins, mais en vain. Les'secours sont im puissants; il donne tous les'signes de souf france atroces, les souffrances augmentent pour ainsi dire de minute en minute; trois heures après, il était mort. Que l'on juge du désespoir de la jeune fiancée, des parents et des amis réunis pour prende part une joie que rien ue semblait devoir troubler dans cette maison, changée tout coup eu demeure mor tuaire. B Le bombardement d'Anvers par le général Ghassé date le 27 octobre de 38 ans. G'est aussi le 123' anniversaire du fameux traité de Dresde de 1743. C'était dimatiche le trente-huitième anniversaire de la mort glorierise do comte de Mérode, blessé sous Bercbem en com battant pour l'iDdépendance nationale. Un décrêt du gouvernement français prohibe, pendant certaines périodes, l'im portation et l'exportation des poissons frais ci-après désignés, savoir: 1' du 20 octobre au 34 janvier, du saumon, de la truite et de l'ombre chevalier; 2* du 13 avril au 13 juin, de tous les autres pois sons, y compris l'écrevisse, l'ombre com mun, l'anguille et la lamproie. En conséquence, les poissons de l'espèce ne seront plus acceptés au transport vers la France, par le chemin de fer, pendant les périodes précitées. La prohibition n'est pas applicable aux poissons provenant d'étangs ou réservoirs, fossés et canaux dont les eaux cessent naturellement de communiquer avec les rivières; seulement, le cas échéant, les expéditeurs auront justifier de l'origine des poissons dont ils confieront le trans port au chemin de fer pour la France. En prévision du passage Paris, dans quelquessemaines.du docteur Livingstone, le célèbre explorateur africaindont la prochaine arrivée Zanzibar a été signalée par les dernières dépêches, la Société de géographie de Paris s'occupe d'organiser un banquet eu l'honneur de l'illustre voya geur. Les journaux anglais continuent consacrer journellement plusieurs de leurs colonnes aux nouvellesconcernant les élec tions qui se préparent dans toute l'Angle terre. En tête de l'alinéa consacré par l'Observer, organe libéral, aux élections de Lambelh, on lit ces mots: M. Frédéric Doulton vient enfin de se prononcer. Il se retire et cède la place d'autres candidats ladéputation. Pourmotif de cette retraite, il allègue l'état précaire de sa santé. Les fumeurs n'ont pas le droit d'être distraits au moment où ils allument leur cigare. Puisse le triste cas arrivé avant-hier Londres leur servir de leçon! M. Th., négociant, causait avec un ami. Au moment où ilapprochait une allumette- bougie du cigare qu'il_a vail sa bouche, il Feys Ghyssaert, marchand, Dixmudé. H. Ëllebopdt, propriétaire, Langheruarcq. P. V*fi den Bergbe, proptiétuire, Keninghe. F. De Mrèse, ectie-io^ Pillbem. JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. L. Van Reable, pensionné de l'Etat, ib. A. Van den Bolcke, avocat, ib. J. Vao der Hofstadt, fils, notaire, ib. NOUVELLES DIVERSES. Les oeufs. D'après un cuisinier compétent, il y a trente-deux manières d'accommoder les œufs.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2