CHEMINS DE FER.
Le Moniteur publie une longue liste
de décorations industrielles de 1" et de 2*
classe.
La population de Gands'élevait tel"
janvier 1867 1264)69 habitants. Elle ne
s'élevait le 1" janvier 1868 qu'à 118,213
babi tan ts. D i fférence e n moi ns, d a ns Fespace
d'une seule année, 7,855 habitants.
Un malheur a failli arriver dimanche
soir la ménagerie établie un champ de
foire Mons. Un gardien ayant manqué
d'attention et s'étant trop approché de la
cage du vieux lion, celui-ci attira l'impru-
dènt vers la cage. Fort heureusement qu'un
officier de lancier intervint et Gt lâcher
prise au lion. L» gardien en fut quitte ain
si pour une bonne entaile dans le cuir che-
rein et une autre dans le dos.
Le 10 de ce mois, un ouvrier, le
nommé J. Dellaert, de Zelzaete, a eu un
bras et une jambe écrasés sons les roues
d^ine locomotive, entre Ter neuzen et Zel-
zaete. On a dû lui faire l'amputation de
ces deux membres.
Au mois d'octobre dernier, la dépu-
talion permanente du conseil provincial
de Liège avait ordonné la radiation des
contrôles de la garde civique de M. Alex*
andre de Borman, capitaine de la 2* com
pagnie d'artillerie, radiation fondéesurce
que M. de Borman, récemment appelé aux
fonctions de juge de paix du canton d'Ac-
hel, est obligé, par l'article 3 de la loi du
26 février 1847, de résider au chef-lieu du
canton auquel il est attaché.
M. le capitaine de Borman ayant inter
jeté appeLconlre celte décision, la cour de
cassation, par arrêt du 23 novembre 1863,
a cassé et annulé l'arrêt de la députation
permanente de Liège, et renvoyé l'affaire
devant la députation permanente de Lim-
bourg, pour statuer en dernier ressort.
Celle-ci a maintenu l'inscription de M.
de Borman sur les contrôles de la garde
civique de Liège, en se basant sur les con
sidérations suivantes r
1° Considérant qu'en vertu du 2 de
l'art. 8 de la loi organique de la garde ci
vique, modifiée parcelle du 13juillet 1803,
que les citoyens qui résident alternative
ment dans plusieurs communes sont de
droit soumis au service dans la commune
la plus populeuse
Considérant que, quoiqu'en vertu de
l'art. 3 de la loi du 26 février 1847 les ju
ges de paix soient tenus de résider au chef-
lieu de leur canton, rien ne s'oppose ce
qu'en fait ces magistrats aient plus d'une ré
sidence
Que le fait de la seconde résidence que
le sieur de Borman prétend avoir Liège
n'est pas contesté
M. de Borman est maintenu sur les con
trôles de la garde civique de Liège.
On assure que d'autres gardes de la
compagnie de M. de Borman vont adresser
un nouveau pourvoi contre cette dernière
décision, qui, paraît il, est vicieuse.
On lit dans l'Union franc-comtoise
Un douloureux événement vient d'atlris-
1er les habitants de Mathay. Quelques en
fants de cette commune s'avisèrent d'aller
se divertir la chasse, et trois d'entre eux
âgés de treize ans, se munirent des fusils
de [eurs parents. Arrivés 1,500 mètres
environ du village, deux de ces jeunes gens
Jules Quitlet et Emile Grandjon, en jouant
avec leurs fusils, qu'ils avaient armés, se
mirent imprudemment en joue. Aussitôt
le fusil du jeune Quiitel partit, et Grandjon
tomba foudroyé. Il avait reçu en plein vi
sage la charge tout entière, composée de
ploroh n* 4. Rien ne peut peindre le déses
poir du ieune Quittet la vue de son ami
qui il venait de donner la mort il voulait i
qu'on le tuât lui même. Ses camarades,
épouvantés, prirent la fuite; et allèrent ra
conter au village le malheureuxévénement
dont ils avaient été témoins.
On lit dans la Espéranza du 11 dé
cembre Il est arrivé un accident terrible
dans une localité de l'Estramadure. Le 1"
décembre, une partie du toit de l'une des
écoles de Fuonte de Contos s'est écroulée
en ensevelissant sous ses décombres une
trentaines de tout petits enfants. Ceux-ci,
heureusement, étaient assis et rangés au
long du mur. Le plafond tombant sur les
cloisons Gt voûte, et celte double circon
stance sauva ces pauvres petits d'une mort
certaine. Cela ne les empêcha pas de sortir
de là couverts de blessures et de contusions
causées par les tuiles et les décombres qui
passaient par le trou du plafond. On les a
retirés avec toutes les précautions voulues
et transportés dans une maison voisine, où
les hommes de l'art leur ont prodigué leurs
soins.
Nous lisons dans le Journal de Rouen
les lignes suivantes Hier, vers onze
heures du malin, s'est accompli, la mairie
de Rouen et l'église Saint Ouen un ma
riage auquel la taille lilliputienne des con
joints donnait un caractère d'étrangeté qui
avait attiré une foule considérable.
Ce mariage était celui de M. Ferdinand-
Placide Angot, le nain si amusant et si
leste que l'on remarque depuis plusieurs
années au milieu des clows du cirque de
M. Rancy, et qui devait joindre celte année,
Rouen, au succès que lui fait toujours le
publicun autre succès dont on a vu hier
l'heureuse conséquence.
Conformément ce que nous avions
annoncé dans notre numéro du 20 novem
bre, aux publications de mariages, M.
Angot épousait hier M11* Clarisse Adélina
Caumont, couturière, rue des Boucheries-
Saint Ouen,qu'un caprice de la naturea fait
plus petite encore, mais non moins intelli
gente que son mari. Celui ci a vingt neuf
ans, sa jeune femme en a vingt-quatre.
Le journal de Klok, de S'-Nicolas,
nous apprend qu'à son retour de Jérusalem
qui a eu lieu récemment, le R P. Antoine
récollet, missionnaire de Terre Sainte s'est
rendu S'-Nicolas et a remis M. Verdur-
men, échevin de cette ville et conseiller
provincial, le diplôme et la croix de com
mandeur de l'ordre de S' Sépulcre.
Celte haute distinction estla récompense
des services rendus par M Verdurmen
l'œuvre de Terre Sainte. La remise du di
plôme et de la croix a été faite au nom de
S. G. le Patriarche de Jérusalem.
A Blaton, un jeune enfant, Joseph
Delcourt, âgé de 8 ans, a été victime d'un
accident qui lui a coûté la vie. Apercevant
un chariot chargé de tonneaux, il s'eccrocha
l'arrière train sans que le conducteur
put l'apercevoir. Par une violente secousse,
produite par le cahot du véhicule, le petit
malheureux reçut un coup si terrible qu'il
s'affaissa sur le pavéet expira peu de temps
après.
ANGLETERRE.
Le Times, qui s'est montré jusqu'à ce
jour, très-chaud partisan de la révolution
espagnole, apprécie en ces termes la situa
tion
La reine d'Espagne a été détrônée le
25septembre; nous voici au milieu de dé
cembre, et le gouvernement de ce pays est
encore l'état révolutionnaire. On dirait
que certains Espagnols ont juré d'avoir
éternellement un gouvernement provisoire.
Il paraît que les élections pour les Cortès
constituantes n'auront lieu que le mois
prochain dans ce cas, il se sera écoulé
cinq mois depuis la chute des Bourbons
avant que le peuple espagnol ait été appelé
se prononcer sur ses institutions de
l'avenir. Est il étonnant que les partis lè
vent la tête! Les républicains ont le droit
de prétendre que la république a voix au
chapitre; les bourboniens, soit carlistes,
soit isabellistes, tirent un bon augure des
hésitations et des embarras de leurs enne
mis; les communistes et les anarchistes
sont encouragés par la longue absence
d'une autorité régulière.
S'il est vrai que l'on répand de l'or
dans le pays pour susciter des troubles, ce
qui en favorise le plus l'influence, c'est la
désorganisation des classes moyennes, c'est
l'attente et la surexcitation auxquelles sont
en proie les ouvriers et les paysans. Le
seul remède cet état choses, c'est de tenir
la bride au peuple en ce moment, et d'éta
blir le plus tôt possible des institutions na
tionales. Le pays, nous le craignons fort,
se démoralise par l'inaction du gouverne
ment; et ajouter de nouveaux délais aux
délais passés, ce serait trahir tous ses in
térêts.
ESPAGNE.
Le colonel carliste Miramon, porteur de
proclamations républicaines, a été arrêté
Medina-Sidonia, oùdes troubles ont éclaté.
La Gazette dit qu'un télégramme de Bur-
gos en date du 15 décembre annonce
qu'une bande de carlistes formée Miran-
da s'est présentée au village Ris-Losa de
mandant des vivres. Deux membres de
celte bande on été arrêtés, six autres se
sont enfuis.
AUTRICHE.
On assure que l'affaire de VEnosis est
conGrmée. Trois frégates ont été envoyées
pour renforcer l'escadre d'Hobbarl Pacha.
Les Grecs qui, dans quinze jours, n'auront
pas quitté le teritoire ottoman seront con
sidérés comme sujets de la Porte.
Un certain nombre d'individus compro
mis sont exilés et partiront dans une hui
taine de jours.
Les Consolidés turcs ont baissé 41 3/4.
Le ministre grec a reçu aujourd'hui ses
passeports il partira incessamment.
A dater du 14 décembre 1868, la marche
des trains sur les lignes ferrées d'Ypres
Poperinghe, d'Ypres Courlrai et d'Ypres
Roulers sera fixée comme suit
y près Poperinghe 9,34, 10.17,11.40,
2.40, 3.39, 8.37, 9.39.
Ypres Courtrai: 5.40, 9.29,12.18, 5.20.
Poperinghe Ypres 5.20, 7.00, 9.10,
11.00,12.00, 5 00, 6.00.
Courlrai Ypres 8.30, 10.40, 2.35,
4.30 (le lundi seuleraenl), 8.35.
Ypres Roulers 7.30, 12.32, 6.52.
Roulers Ypres 9.27, 1.42, 7.40.
Ostende Thourout 8.05, 10.20, 12.20,
6.18.
Thourout Ostende: 5.20,9.05,4.57,8.05.
Deynze Ingelmunster 6.55,9.10,11.55,
505.
Ingelmunster Deynze 5.35, 9.46, 2.10,
4.50, 7.12.
i^—
Madrid, i j décembre.
Madrid 17 décembre.
CoHSTAKTiHOPLE, 16 décembre, an soir.
Chemin de fer Roulers-Ypres.
(nouvelle voie.)
t hourout-ostende.
Ingelmunster k Deynze.