D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
52rne Année.
No 5,346.
REVUE POLITIQUE.
succès que la diplqmatip viept d'ob-
tenir en Orient en séparant les deux adver
saires prêts en veqir aux mains va sans
(doute engager les puissances se concer
ter spr les bases d'un arrangement définitif.
Nous disions que déjà les cabinets de Paris
«et de Londres avaient échangé leurs idées
là ce sujet. Aujourd'huinous nous trou
vons ep présence d'une proposition de con
férence dopl ia Russie aurait pris l'initiative
et qui serait appuyée par la Prusse. L'Au-
triche, de son côté, serait prêle y adhérer.
En France, on manifeste une copfiance
imperturbable dans je maintien de l,a paix,
l^e Moniteur du soir, s^ns faire allusion la
proposition de conférence, constate en ter
mes généraux que le désir de conciliation
qui anitpe toutes les puissances leur fera
sans dP°fe trouver un moyen d'aplanir les
difficultés actuelles.
On sait que la nouvelle Constitution
luxembourgeoise augmente de huit mem
bres le nombre des députés du grand-duché.
Dans les huit élections qui viennent d'avoir
lieu eu conséquence, les candidats du parti
réputé français et représenté daos la presse
par Y Avenir ont complètement échoué.
La majorité des électeurs a nommé. M
Scherfï, d'origine prussienne, que l'on dit
hostile la France, ainsi que les deux
frères du président d'Etat, qui partagent
les opinions de M. ScherfT.
L'abolition du timbre des journaux,
cette réforme qui éjait depuis si longtemps
l'élude en Hollande sjera bientôt un fait
accompli. La seconde Chambre des pfais
généraux, après avpir rejeté les moyens
proposés par le ministre des finances pour
remplacer cet impôt depuis longtemps
CHATOIENT ET REPENTIR.
II.
CQqdamné dans I opinion publique, a émis
le vœu qu'il y fut pourvu au moyen d'une
augmentation dg§ dcoit§ d'accise sur le
genièvre. Le mjqi§jère s'étant rallié cette
idée plie ne tardera pas être conyertie
enfprojel de loi pour recevoir telles sanc
tions que de droit.
Pendant que le gouvernement provisoire
de l'Espagne supprime les couvents et dis
perse les communautés religieuses, le
cabinet vvurtembergeois vieql de se signa
ler par un acte de justice qui pourrait être
proposé ep exemple plus d'un État ca
tholique la législature de ce royaume
/4ient d'être saisie par le gouvernement
d un projet de loi qui supprime toutes les
entraves pt toutes les restrictions appor
tées la créaijon et au développement des
institutions monastiques.
Les élections municipales qui viennent
de s'accomplir en Espagne ont réduit sa
véritable proportion l'importance numé
rique des républicains. Sauf dans quelques
rares, très rares localités, toutes les muni-
palités élues sont composées de modérés,
de progressistes, de dém.ocrales ralliés au
gouvernement provisoire, dévoyés au prin
cipe monarchique.
Voici le dernier bulletin sur l'état de
santé du jeune prtnee royal
Pr W^tMBR j Pr HpiJJRip.'FTJE.
rr-rr
Nous apprenons que M. le baron Du-
jardin, .eqwyéqx'r&ofdiqajre et ministre
plénipotentiaire de Belgique Londres,
vient d'être admis a faire valoir ses droits
la retraite.
J'allai, tPonc au village deMa première vi
site ft»* pour l'aneieBBe el humble église dans la
quelle je tétais entré depuis cette longue et fer
vente prière qu'y avait faire mon oncle, la veille
du jour des profanations. C'était vers le soir, et
l'église était solitaire comtue au jour où j'y étais
fiçlré pour ta ùuro ère fus. De l'église j'allai au
cimetièce où rejvj^ut ceux que j'avais cqdous et
aimés je ou m>: a chercher ia demeure <ju saint
prêtre, $l qqaitd je i'eys trvgvéfi là je priai... Je
(TfWU?, AVRQt qne ,!a PV»M fût plu? avapaée, par
courir ces tertps ftiDt-rpÂ.iiçs, et àyr chaque crçix iy-
défaut, p?? dan? çe vifi#gç conserve
çticore la pieuse tradition (je mettre y ne croix
pour protéger fa î,ombe de celui qui y repose, afin
que cettç croix témoigne du majire qu'on a servi
du drapeau qu'on a détenda, de l'espéraoce qu'on
a emportée dans la tombe. Donc (outes les fosses,
si modestes qu'elles tussent, avaient leurs croix.
Seulement dans un coin écarté et séparé des autres
tombes, j'en remarquai une surmontée d'une colon-
Aie flaiwm. Aucun signe religieux ne snrmootait
oette pietre, Curieux j« us'spprqçhe, et l'obscurité
passante d? l?!0»". j® .lu? mots:
A èt.i réunie son fils, Marguerite X...,
Grand Dieu! m'écriai je, dans 4 jours pu ,fils
Si nous sommes bien informés, ses fonc
tions seront confiées M. le baron de
Beaulieu qui l'a remplacé, il y a peu de
tempsla légatjqp de La Haye. Ce der
nier poste serait desûné #- lé comte A.
van der Straten Poqthoz, ministre de Bel
gique Munich. (Indépendance.)
On lit dans la Gazette d'Aix-la-Chapelle
On écrit d'Ostendeau Moniteur universel,
journal officiel de l'Empire français, sous
la date du 15 de ce mois, au sujeâ des
résultats de ia pêche de la morue
Les résultats delà pêche de la morue;
cette année, sont, pour 1e port d'Osleode,
fort peu de chose près, les mêmes qu'en
1867, bien que les prix moyens de la tonne
aient été inférieurs de quelques centimes.
Pendant cette campagne, H a été apporté
Ostende 12,069 tonnes de morues, c'est-
à-dire 158 tonnes seulement de moins que
l'année dernière; on a été généralement
1res satisfait de U qualité du poisson.
Le nombre des chaloupes employées
la pêche de la moroe.de 1868 a été peu
près le même qu'en 1867, c'est-à-dire de
142.
La flottille de pêche a eu beaucoup
LE PROPAGATEUR
FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE.
(Suite. Voir notre dernier numéro.)
Bien des années s'étaient écoulées depuis que
j'avais qu^té le hameau de la Lpr^iofi, et lpupé
dans la vie il mVvjtil Mb) e« suivre les d'vefses
phases. Je dfis d'à,bord terrain y le co,uri dp mes
études classiqp.es puis voyait cap se ,d,es jé'épe-
meots contemporain;, l'itçposfibilité où je me trou
vais de soïager .les jime; de mes frères en entrant
dans le sacerdoce, je voulus, du ipoins selon pics
forçes, exercer up charitable ministère envers les
corps de mes semblables; je ,p)e des.tine fija méde
cine, et je me fixai daos la peple ville de la Cham
pagne qui m'avait vu naître.
Mais je voulup une fois le pays qùj'avais
passé les plus beaux jours de ma jeunesse; je .vou
lus aller dire un dernier adieu quelques vieillards
que j'espérais retrouver encore, débris de la géné
ration que j'avais cc^ipue autrefois, et puis c'était
pour moi un devoir d'aller m'agenouiller spr la
tombe de ni00 onclp b'p.R'-è'fBé, de fie généreux et
saint confesseur que Ses bourreaux seuls avaient
arraché de spn poste, et qui y étyit revenu en hâte
au jour de la délivra ope, avp.it achevé sa vje labo
rieuse au milieu des génératioqs qu'il avait élevées,
comrpe ou patriarche pu sein de sa famille.
Palais de Laeken, 24 décembre.
J/état du prince reste stati„Qj[jQ9y\e.
Ci git Max X.... mort .20 ans,
le rrjei-s *,793
et au.-dévoua étaient gravés ees autres mots:
brûlée dans son château le 21 murs 179.3,
n La semaine dernière a été signalée la
convention pour le partage entre la Prusse
et la Belgique du territoire neutre d'Alteu-
berg-Moresnet. Le commissaire prussien
était M. le président yon Kuhlweuer, et le
commissaire belge, M. de Luesemans, gou
verneur de la province de Liège. Le terri
toire a été divisé en deux moitiés, dont
l'une est attribuée la Belgique, l'antre
la Prusse. La convention n'entrera natu
rellement en vigueur qu'après ratification
par les Chambres des deux pays.
et une épouse rqvis un père, on mari! Et puis
cette époque dy 18 mars/comme elle était présente
a ma mémoire! C'était en effet, le leodemaiy de ce
jtyir uéfît&ippù les croix furent .abattues, où mon
ottple fpt jeté daps les fers, et où je (ys obligé de
quitter ce Ijeu qne je p'avats plus revue depuis.
,Qp»W;e jttyrs se passent et lç pré^ impie avait
per^u spn fils et ^9 .épyuse!
Je ly'flcnupai «jès lors de ffpVW -h° 'ogis paor
la nuit, fit qyanjl Le spir, pssis autour de la table
hospitalière, je demandai quelques détails sur ,1a
famiUe X.,., je yis comme un fi issoy parcourir ^es
membrep ,(je ,W? ,Le? arsistaots|es pa^vtjçs gens
avaient pgur, rien qu la pensée de i'i.nipire et de
son qhjtiyaeut. Le chef de ta faryiiîe, que j'avais
counu lots de moo premier séjour, prit alors la
parole et dans sa naïve simplicitéQe n'est
pourtant pas, me dit-il, que je veyiile dire do mal
de mon prochain ruon bon Monsîenr; mais »nyçz,
Dieu a bien puni celui qui nous a détruit notre
religion. Vqu3 vousrapelec, sans doute, que le fils
avait brisé la tête du Christ de pierre qui élaii a
l'entrée du viilage. Or le leodemaio, la troupe
que vous avez vue tei, avait dressé .un arbre dé la
lihc/Aé, et on dansait alentour. Max voulut monter
au haut de -W f.'hre PPflt l.e cptffsr du terrible
bonnet rooge, mais arrivé au sommet, il tomba et
Ae ,hr.is(i la fête; I* veille il l'avait brisée ii son
ÇAtiveuri le ohénwpwt su vit duRo de bien près le
(Pour /être continué