D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. No 5,360. Y PRES. PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. Toutes les préoccupations cèdent encore le pas au fait important que nous annon cions on ne parle que de l'heureux dé nouement de la crise ministérielle en Grèce et de l'accession de ce royaume au protocole de la conférence. Il est évident que l'adhésion du gouver nement grec aux décisions des puissances implique son consentement la reprise de ses relations avec le gouvernement turc, de même que la Turquie renonçait, de son côté, donner suite aux mesures qu'elle avait annoncées si la Grèce déférait l'opinion de la conférence. Néanmoins, la conférence se réunira de nouveau, et la Turquie ne retirera expressément son ulti matum qu'après le retour Paris de M. Walewski porteur de la réponsede laGrèce. Le nouveau conflit qui a éclaté entre la Chambre roumanie et le ministère a eu le dénouement que nous prévoyions le prince Charles a prononcé la dissolution de la Chambre. Si les électeurs se rendent un compte exact de la situation de leur pays, ils n'hésiteront pas envoyer Bucharest des hommes plus disposés seconder la politique ferme et modérée du gouverne- ineut actuel des Principautés. Que l'exem ple de la Grèce leur serve de leçon LesCorlès constituantes ont dû se réunir hier Madrid mais nous n'avons encore aucun renseignement sur cette cérémonie, qui devaitêtre, disait on, entourée d'autant de solennité que le comporte la situation d'un pays où le provisoire dure depuis cinq mois. On sait, du reste, que dès ses premiers jours de règne, le gouvernement actuel a donné tout ce qu'il pouvait en ma tière de mise eu scène. Ce sont des actes, surtout des actes de réorganisation, qu'on attend de lui maintenant ou plutôt on ne les attend plus. Espérons que la constituan te comprendra mieux que lui la nécessité LE ROI ET LA NORMANDE. (Suite et fin. Voir notre dernier numéro.^ Qui dira le booheur de dame Estienootle lors qu'elle se vit sûre d'être appuyée? A peu de jours de là elle avait fait avertir Désile il accourtoe se possédant pas de joie et dévorant en idée la bonne dot du marchand l'eau en venait la boocbe. Hé las I c'était mâcher vide, et tout d'abord il trouve aa logis uo concours de monde qui De lui plaît guère; c'étaient les nombreux parents et amis de Jebau Le Tellier et de sa femme, tous gens riches de boD renom, bien autorisée dans la ville, et doot l'air ne lui pronostiquait rien de boo plus, véné rable et discrète personne, M. l'abbé Viole, l'un des grands-vicaires de la cathédrale, grand oncle d'Alice, homme de caractère, aussi qu'aucuD de sa robe, et dont le regard perçant, fixé imperturba blement sur Désile mettait celui-ci mal l'aise pour la première fois de sa vie. On fait venir Ali ce no peu timide uo peu embarrassée d'abo d mais bieotôt, enhardie par la présence de tous ses pareBls, de tous ses amis dévoués, la jeune fille dit, eo baisant les jeux, qu'elle ri avait aucun vouloir de se mariermus le dit d'où air si reooocé si détaché d-Si choses de la terre, que le jeune voisin urgente de rendre ce malheureux pays les garanties d'ordre et de sécurité que la révolution loi a enlevées et que ses gou vernants actuels n'ont pas su ou n'ont pas voulu lui rendre. Nous trouvons dans un journal de Lon dres, CEspress, du 8 février, le récit d'un horrible massacre de missionnaires et de chrétiens en Cochinchine. Un mol d'ordre semble avoir présidéà celte tuerie; quelques autorités du pays y ont donné la main. Plusieurs chrétiens sont parvenus s'é chapper; on ignore encore ce qu'ils sont devenus. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 7 février, la démis sion de M. J. Dieryckx, de ses fonctions de notaire la résidence de Thourout, est ac ceptée. ,i Q OO tZTm ASSOCIATION AGRICOLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. ^fte bu iHfrcrcbt befi Crnbrfs. FOIRE AUX CHEVAUX. CONCOURS POUR LA RACE CHEVALINE. ir concours. Etalons de race forte, propres au labour. 1* étalons de vingt a trente mois. ir prix i médaille en argent et i prime de 300 fr, M. Vaoneste, de Wervicq. 2° prix i médaille en bronze et prime de 100 fr. Non décerné. 2* étalons de trois ans. 1* prix i médaille en argens et prime de a5o fr. M, Lemabieu, de Laogemarck. 2* prix i médaille en bronze et i prime de i5o fr. M. Vanoesle, de Wervicq. qui était là a«ooa qu'il avait en peur. Désile ne demanda paa son reste. Il sut bieutôt ce qui s'était passé et maugréa de toute soo âme. Quelques heures après, il avait les bouzeaux ses jambes et mootait cheval; le jeune voisin loi tint l'étrier d'un air officieux, le bon traître qu'il était Dès le leodemaio, le Roi lisait une lettre dame Estiennotte avait chargé Désile. Ecoutez celle let tre, elle est drôle, et puis, il nous en reste si peu de dames de ce temps-là Mon sooverain seigneur, je me recommande votre bonne grâce taot et si bomblemenl que je pris; et vous plaise savoir, mou souverain sei gneur que j'ai reço nne lettre qu'il vous a pieu escrire mon m«ry et moy, par lesquelles oons raeodez que avez entendu que avons une fille preste marier, et (pour ce) que icelle veoillioos donoer mariage Pierre Désile, vostre varlet de chambre. Sur quoiSirevous plaise sçavoir que mon mary, pour le présent, est la foire do Len dit. Par quoy, bonnement snr ce ne sa sçanrait faite respoosefors qoe les cors et biens de dioq dict mary çt de moy sont vostres pour eu faire et ordonner votre plaisir, et vous roereye très hom. blement de ce qn'il vous a pieu nous escrire de l'advancement de uolre dicte fille. Toute foys Sire, il y a jà longtemps que, par plusieurs et di- 3" étalons de quatre ans au moins et de neuf ans au plus. ir prix i médaille eo argent et prime de 4oo fr. Non décerné. 2e prix médaille en bronze et i prime de 3oo fr. M. Lemabieu, de LaDgemarck. PRIME DE CONSERVATION. MM. Vaoneste, de Wervicq. Lemahieo, de Laogemarck. 2° concours. Juments de race forte, propres au labour. i* prix i médaille en argent et prime de i5o fr. Mm" Platteeow, veuve, de Laogemarck. 2' prix t médaille eo argent et t prime de 100 fr. M. Roussel, Louis, de Comioes (Ten Brieleo). 3* prix i médaille en argent et prime de 75 fr. Mm* Delaughe, veove, de Langemarck. 4* prix 1 médaille en argent et 1 prime de 60 fr. M. De Bandt, Servais, de Langemarck. 5* prix 1 médaille eo bronze et 1 prime de 5o fr. M. De Dryver, Auguste, de S' Jean. 6* prix 1 médaille eu bronze et 1 prime de 35 fr. M. Vermeulen, Pierre, de Laogemarck. 3e concours. Chevaux hongres de race forte, propres au labour. 31 concurrents. i* prix 1 médaille eo argent et 1 prime de 100 fr. M. Carton, de Watoo. 2" prix 1 médaille en argent et 1 prime de 60 fr. M. MuysseuAnge, de Langemarck. 3" prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 4o fr. Mme Van Eecke, veuve, de Langemarck. 4e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 25 fr. M, MuysseD, Aoge.de Langemarck. 4* concours. Poulains de race forte, ayant un an et au-dessous. —.12 concurrents. i' prix 1 médaille eo argeot et 1 prime de 4o fr. M1"* Joye, veove, de Bas-Wàrnêton. 2* prix: 1 médaille eo brooze et 1 prime de 25 fr. M. De Bandt, Jacqoes, de S' Jean. 3e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. M. Parret, enfants, Ypres. 5e concours. Poulains de race orte ayant plus d'un an. juments. 9 concurrents. 1* prix 1 médaille en argeot et 1 prime de 5o fr. M. Vaoneste, Auguste, de Laogemarck. verses foys, l'on a faict responce qu'elle n'avait ancoo voulloyr de soy marier; et, de présent, loy ai parlé sor le contenu de vos dictes lettres, la quelle, de recbef, en présence de M. le vicaire de Roueo, maistre Robert Viole, du dict Pierre Dé sile et aultres, a fait response que encore oe veult se marier. Et pour ce, Sire se vostre plaisir est, aurez mon dict mary et moy, et aussi Dostre fille pour excusez. Mon souveraio Sire, je prie oostre fille poar excusez. Mon souverain Sire, je prie Nostre seigneur qu'il vous donne très-bonne vye et loogue. Escript Rouen le 24* jour de joing. Vostre très-humble et très-obéissante sojeijte et servante. a Estiennotte, femme de Jehao Le Tellier. Par la Pâque-Dien, dit Louis XI, voilà une Normande qui me la bâille bonue Elle oje refuse sa fille tout a trac, et m'octroye, et pur don, foi ce révérences et boooetades Vraiment, elles vien nent bien point, et j'en allais maoquer tout-à- l'beure Aicsi murmurait ce boo Roi eotre ses dents, et croyez qu'il n'était point de booue humeur. Mais qo y faire? une charte malencontreuse, une nja'_ tresse femme, un conseil de ville, nne jeuLe fille que l'on ve ol marier et qui s'avise de dire qu'elle u en a vouloir, c'était aussi par trop foi te paitie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 1