d'eau où ils viennent se désaltérer d'habi
tude, et on les y prend si l'on veut.
On abat ces chevaux sauvages dont on
enlève la peau qui se vend raison de 4
sh.; la crinière se vend raisou de 1 sh.
6 d. par livre, Sydney.
On parle d'un homme qui, avec deux de
ses voisinsdepuis un an, a ainsi abattu
plus de 1,300 chevaux.
L'explorateur des prairies de l'Amé
rique du Nord, Catlin. annonce qu'il a
découvert un lleuve plus grand que le
Miss|$sispi et qui coule sous les montagnes
Rocheuses.
A propos de fleuve, en voici un qui a des
allures bien vagabondes: le lloang Ho ou
lleuve Jaune en Chine a abandonné son
lit pour reprendre celui où il coulait il y a
quelques siècles; son embouchure actuelle,
dans la mer, est éloignée de 500 milles de
celle d'il y a deux mois.
Si le développement ou la ruine d'une
ville ou d'un pays, dit le Daily News, peu
vent se déduire infailiblement du chiffre
des mariages et naissances, la ville de Lon
dres, quelque étrange que cela puisse pa
raître, s'en va en décadence. Depuis des
années, le nombre des naissances et celui
des mariages décroissent rapidement En
prenant le moyenne de la dernière période
décennale,les naissancesont diminué d'une
proportion annuelle de 2.912 2,221 et
les mariages dans la proportion 1.G06
1.287, ce qui constitue une diminution de
24 et de 20 p. c. C'est le rapport du doc
teur Lelhery, médecin du service sanitaire
de la ville qui constate celte situation
L'fJnion annonce en ces termes la mort
de M. de Lamartine
M. de Lamartine est mort ce matin.
La religion l'a assisté au.suprême passage
et a adouci, pour celte grande intelligence
si éprouvée, les souffrances de la dernière
heure.
Voici les détails que la France a recueil
lis sur les derniers moments du grand
poète
Bien qu'une certaine aggravation se
fût produite dans l'étal de l'illustre malade
au commencement de la semaine dernière
rien ne faisait présager, jusqu'à vendredi,
l'imminence d'un dénoûment fatal. C'est
seulement dans la journée de samedi que
se sont produits d'alarmants symptômes.
Hier matin, tout espoir était perdu.
M. l'abbé Deguerry, curé de la Made-
t leine, mandé en toute hâte, est venu dans
l'après-midi donner au mourant les conso
lations de la religion et lui administrer les
derniers sacrements.
Bientôt aprèsl'agonie rommençait,
agonie exempte de souffrances et de lutte,
et qui a conduit le poète de la vie la mort
par une transition presque insensible.
C'est dix heures trente citlq minutes
du soir que s'est exhalé le dernier soupir.
M. de Lamartine était né Màcon le 21
octobre 1790. Arrière petit fils par sa mère
de Mm" des Boys, sous gouvernante des
princes d'Orléans, il entra dans les gardes
du corps en 1814. Il ne publia qu'en 1820
ses Méditations poétiques(l'Isolement, te Dé
sespoir, le Lac, etc.), qui créaient un genre
nouveau et eurent un succès si retentissant.
La mort de M. Troplong est ainsi annon
cée par le Constitutionnel
Après une maladie dont la France a
suivi avec anxiété des phases rapides, M.
Troplong, président du Sénat, premier
président de la cour de cassation, membre
du conseil privé s'est éteint ce inatin
dans une lente agonie.
o M. Troplong était né le 8 octobre 1793,
Saint Gaudens (Haute-Garonne).
Le n° 94240 est sorii par fr. 23,000
Le n" 54160 est sorti par 10,000
Les sept numéros suivants gagnent cha
cun une prime de 1,000 fr. 14732. 33124,
77722,109335,131859, 132149.174255.
L'administration du Bureau Veritas
de Paris vient de publier son premier Bul
letin maritime de l'année 1869. Ce bulletin
constate que le nombre des navires perdus
totalement pendant le mois de janvier der
nier s'est élevé 230, savoir 123 navires
anglais, 28 américains, 18 français, 12 al
lemands du Nord, 7 hollandais, 6 norwé-
giens et 36 navires de différents pavillons.
Le Journal officiel français a reçu com
munication des observations suivantes:
La marée du 27 février, l'une des plus
fortes de l'année, coïncide avec plusieurs
points astronomiques très importants le
25, conjonction de Mars, avec la lune; le
26, périgée, syzygie (pleine lune); le 28,
transit équatorial (équilum); la résultante
des forces est en outre très-élevée.
CHINE.
On écrit de Shanghaï, le 5 janvier
Le courrier de Pékin nous a apporté
une nouvelle qui a produit la plus doulou
reuse émotion dans les rangs de la colonie
européenne. Mgr. Mouly, évêque de Pékin,
a succombé après une maladie causée par
les dangers et les fatigues de quarante
années d'apostolat. Ses funérailles ont été
célébrées avec la plus grande pompe le 19
du mois dernier.
N" 62,476. Sainte - Romaine des-Iles (Saône-et-
N'47,121. M11" E. Jacobs, de quinze ans de
souffrances horribles des nerfs, indigestions, érup
tions, hystérie, mélancolie. N* 48,514. MIU E.
ôeoroan, de 10 ans de gastrite et toutes les hor
reurs d'une irritabilité nerveuse. 5'° 49,84-2.
Mrao ftjarje Joly, de cinquante ans de constipation,
indigestiondes nerfs, asthme, toux, flatus, spasmes
et naosées. N° 36,2 12. M. le capitaine Allen,
de la marine royale, sa fille d'épilepsie.
France.
Paris, \er murs.
Ah! moosieor quel coorage et qoelle
charité il vous a fallu pour arriver jusqu'ici Com
ment dois je m'expliquer l'honneur de votre visbe?
Je ne pouvais apprendre, loi dis-je, que
la venve d'un soldat était si souffrante et pauvre,
que mon cœur et mon devoir ne me conduisissent
auprès d'elle; heureux s'il m'est possible de lui
venir en aide.
La malheureuse m'apprit alors que son mari,
originaire do canton de Lucerne et sons-officier
dans on régiment français, était mort, il y avait
un an, l'hôpital de la ville, d'une lièvre perni
cieuse contractée dans les marais de Mantone.
C'était un fier soldat, me disait-elle, et doux et
bon comme ce cher enfant, a qui il n'a laissé pour
fortune que sa chère figure et son cœurcar c'est
loi tout entier Il ne pouvait se consojer d'être
revenu de tant de glorieux combats pour fioir sous
«tn accès de fièvre dans les rangs d'un hôpital civil,
si ao moins c'eût été une ambulance! Il calculait
surtout avec amertume que cette mort ne me don
nait droit aucune peusioo de survivance et la
pensée de la misère dans laquelle il nous laissait
eût reodu ses derniers moments bien cruels, s'ils
n'ensseot été adoQcis par son extrême confiance eu
Dieu... Je viens de /aire mon testament en la-
b D'après le désir formellement exprimé
par M. de Lamartine, son corps doit être
transporté Saint-Point, pour être inhumé
sans faste et sans éclat dans le caveau où
reposent déjà les autres membres de sa
famille, b
Emprunt de Lille 1860. Tirage du 1' mars
1869.
veur du bon Dieu me dit-il en me serrant la
main, quelques minutes avant d'imprimer son der
nier baiser sur le crucifix je. vous donne tous les
deux lui! Il ne refusera pas mon legs.'
Eu terminant ces mots, la pauvre veuve fut
prise d'un accès de larmes et il se fit un grand
moment de sileoce entre elle et moi. L'enfant ser
rait dans les siennes et couvrait de caresses la main
décharnée de sa mère. Son regard allait de cette
dernière'a on petit crucifix placé dans l'alcôve au-
dessus do chevet de la malade, entre deux épau-
lettes de grenadier. C'était tout l'héritage du sol
dat; je le saluai avec respect.
Je ne quittai pas l'humble chambre sans y
laisser quelques consolationsj'y laissai sut tout le
pins doux des botes I espérance. Les informations
que je parvins recueillir sor la mère et le fils leur
méritèrent de plus en plus mon intérêt et je fus
assez heureux pour leur concilier celui de quelques
personnes riches et charitables. Le curé de la pa
roisse digne et bon vieillard, qui je les recom
mandai, trouva immédiatement un emploi l'en
fant. Je quittai la ville deux mois après, laissant le
pauvre ménage dans une aisance relative qui ne
me permettait pins d'inquiétude sur son sort.
\Pour être continué
b D'après ces données, des tempêtes se
raient imminentes du 26 février au 5 mars
particulièrement sur la Manche, le golfe
de Gascogne et le golfe du Lion. Avis aux
marins, b
Onguent et Pilules Holloway. Tu
meurs, Cancers, et maux des seins. Si quel-
qu'atteinte la sauté demande une pins grande
attention qu'une autre pour prévenir de désastreuses
conséquences c'est la classe des affections ci-
desns. Dès que la maladie apparaît l'Onguent
Holloway devra être énergiquement botté sur la
partie affectée jusqu'à ce qu'il soit bien absorbé.
Il faudra aussi prendre immédiatement des Pilules,
afin de régulariser le cours du sang. Si I on per
sévère employer ces remèdes, en peu de tpmps,
leurs effets seront merveilleux; pendant que l'On
guent guérit les maladies externes les Pilules
chasaeront les maladies internes. La gnërison n'est
ni superficielle, ni temporaire, niais pennaueoteet
complète et la maladie revient rarement, tant est
parfaite la dépuration obtenue par ces salutaires
préparations.
Le problème de se guérir sans médicament a
été parfaitement résolu par l'importante décou
verte de MM. Barry, de la Revalenla Arabica
Du Barryqui écouomise 5o fo(s son prix en
d'autres remèdes. Elle rend la parfaite santé aux
organes de digestion, aux uerfs, poumons, foie et
membrane muqueuse, aux plus épuisé même, gué
rissant les uiauvaisesdigestions(dyspepsie) gastrites,
gastralgies, constipation habituelle, hémorroïdes,
glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement,
éiourdissementbourdonnement dans les oreilles,
acidité, pituite, nausées et vomissements, douleurs,
aigreurs, crampes et spasmes d'estomac; insomnies,
toux, oppressions, asthme, bronchites, phthisie
(consomption), dartres, éruptions, mélancolie, dé-
périssemeot, rhumatisme, goutte, fiè«ie, cataribes,
hystérie, névralgie, vice du sang, hydropisie
manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. Voici
un petit extrait de 70,000 gnérisons parfaites
Loire),ce 3o décembre 1862. Monsieur,
Dieu soit béai! La Revalenla Arabica Du Barry
a rois fin 'a mes 18 ans de souffrances de l'estomac
avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour m'accorder
de nouveau le précieux trésor de la santé. J.
Compare!coré.
En boîtes de i/4 kil.. 2 fr. 25; 173 k., 4 fr
le kil., 7 fr. 6 kil., 3q fr. 12 kil., 60 fr. F,,-»
Revalenla chocolatée rend appétit digestion,
sommeil et énergie aux personnes et aux enfants
les plus faibles, et nourrit dix lois mieux que la
viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes
et en tablettes de 1 2 tasses, fr. 2 25 de 5ç6 tas
ses 60 fr., on environ tô c. la rasse. Envoi
contre bon de poste. Barry du B\rry et
C*, 12, me de l'Empereur, Bruxelles.
Se vend Y pies, chez MM. Frysou, phar
macien BeCLWE, pharm.; (i. t'.YS. i>h»Mii.; et
veuve Mahiku, confiseur et dans toutes les villes,
chez les premiers pharmaciens .épiciers et confi
seurs. g.