3 retirait, après avoir fait une assez longue pose au milieu des paniers pleins de marée qui l'entouraient de toutes parts. Mais peine avait elle fait quelques pas que son vendeur la rappela en s'êcriant a Ohé! là lias, la petite mère, ne vous en allez donc pas si vite, vous emportez avec vous ma marchandise. La bonne femmes'arrêteélonnée.croyant qu'on suspecte sa probité et qu'on la con fond avec une voleuse Je suis bien con nue sur le carreau, dit elle. Ne vous ai je pas payé votre éperlan? Qu'avez vous me réclamer? vous pouvez tne fouiller si bon vous semble. Pas n'est besoin, ma chère dame, reprit le marchand; je ne me per mettrais jamais de mettre la main dans vos poches; mais ça n'empêche pas que vous m'emportez de la marchandise que vous ne m'avez pas payée. Ah! vraiment, c'est trop fort! riposta celle ci, qui commençait perdre patience. Vous me soupçonnez bien tort. Vous n'êtes qu'un... Ne vous fâchez pas, ma bonne dame. Laissez moi ra'expliquer. Vos gros mots sont inutiles. Vous allez voir que je ne mets pas en doute votre probité, et vous rirez bien tout l'heure. En effet, le marchand, après avoir prié sa cliente de relever le bas de sa robe par derrière, lui fit voir une vingtaine d'écre- visses qui s'y étaient accrochées avec leurs pinces. Il s'empressa d'enlever ces crusta cés, qui formaient la robe de la dame un volant d'un nouveau genre, et que la mode adoptera peut être un jour. La dame, le marchand et la foule qui s'était assemblée autour d'eux trouvèrent l'aventure plaisante et en rirent gorge déployée. Un officier d'état major de l'armée «l'Algérie a trouvé deuxgrandes nécropoles souterraines, postérieures, selon toute probabilité, l'époque où les Romains s'établirent en Numidie Les tombeaux ap partiennent aux indigènes de la contrée, l eur architecture ne manque ni d'élégance ni de grandeur; comme dans les lieux de sépulture commune des Romains (colum- haria), on y voit des urnes funéraires pla cées dans des niches loculij. Au pied des urnes on a remarqué l'ouverture d'un trou circulaire, scellée soigneusement d'une pierre. La pierre enlevée, on a trouvé dans la cavité qu'elle recouvrait un crâne. Plu sieurs de ces cavités n'avaient jamais été couvertes, et depuis près de vingt siècles les dépouilles y reposaient l'abri de tous les regards. Ceci tend prouver que, chez les Numi des ce fut une très-ancienne coutume de décapiter les morts et d'inhumer la tête séparée du tronc, tandis que l'on brûlait le reste du corps. La cour d'assises de Montauban s'occupe en ce moment d'une affaire qui dépasse en gravité et en horreur celle des empoison neuses de Marseille. Des enfants, confiés par leurs mères des sages-femmesont été assassinés dans le but de profiler de la modique rétribution mensuelle. Ils étaient étouffés dans un ba quet d'eau chaude, où on leur plongeait la tète, puis dépecés et enterrés sous le par quet de la chambre ou sous les marches de l'escalier. Il a été trouvé jusqu'à neuf petits cadavres dans la maison de la femme Delpech. M. le docteur Darnis est parvenu, dans ce tas d'ossements, reconnaître et re composer neuf petits squelettes, qui vont figurer parmi les pièces conviction. La femme Delpech est un véritable type de celte ignorance grossière, qui pourtant, dit on, n'est pas absolument dépourvue de ruse^ ANGbETEK lit. [.osdres, 4 mars. A la Chambre des communes, un médit de 5.600,000 liv. st. a été voté pour couvrir les dépenses de l'expédition abyssinienne. L.Nl'AG A Madrid, 5 mars. Les Cortès ont repoussé par 155 voix contre 94 la proposition de M. Castelar demandant un amnistie pour tous les délits politiques commis du 50 septembre au 11 février. Pilules Holloavay. Désordres de l'esto mac et des intestins. Ces Pilules agisseut d'une façon si salutaire, bien que douce, que les personnes d'une constitution des plus délicates peuvent en faire usage eu toute confiance. Elles ue contiennent pas la inoindre parcelle de mercure, ni autre substance nuisible. Elles sont, par con séquent, saines et efficar es pour toutes les maladies et, comme médecine de lamille, rien jusqu'à ce jour n'a été découvert ou inventé qui puisse leur être comparé. A«ec ces inestimables Pilules la main et, en suivant les instructions imprimées qui eutourent chaque boîte, ou n'a besoin d'aucune ordonnanceni assistance du médecin, dans tous les cas ordinaires des maladies. Sauté tous par la douce Reoalenta Du Barry, qui guérit, saus médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaiies, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, toux, sstbrne, phtbisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleioe, voix des bronches, vessie, foie, reius, intestinsmuqueuse, cerveau et sang. 70,000 cu^es,y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mmo la marquise Bréhau etc., etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 5o fois son pr ix en d'autres remèdes. Crue N* 62,476, Dieu soit béni! la Rkvalenta Du Barry a mis du mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et mauvaise digestion. J. Comparet, curé Su Romaine-des 1 si es.Cure N* 65,3 11. Dieu soit béui votre délicieuse Re- V.ALENT.a m'a sauvé la vie et reudri la santé. A. Bruuellière, curé. Vervant. Cute N* 53,860, M11" Gallard, rue du Grand S' Michel 17, Paris, dune phthisie pulmonaire. Cure N° 47,421, M"' E. Jacobs de souffrances horribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie. En boîtes de 1/4 kil.. 2 fr. 25; 172 k., 4 fr.; le kil., 7 fr. 6 kil., 02 fr. 12 kil., 60 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. 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ÉT.IT Indiquant 1rs quantités et le prix moyen des t.rains, Fourrages et autres produits agri coles vendus au marche de cette ville NATURE QUANTITÉS l'HIX S .1 DES VENDUES. MtVCX par 100 Grains et Menrées. Kilogrammes. kilogrammes. O 2! i. Froment 4o,4oo 27-OO 80 Seigle 9,4oo uo 5o 7 5 2,600 25-00 44 Pois 4,4oo 25-00 80 Féveroles. 7,000 26 00 80 Pommes de terre 6,5oo 5 5o Beurre 35o 00 Pain de farine de froment brute 26 c5 le kilo. Idem pour les fondations de 3o c", 11 5o gr. m -v n m* M s s Sd g SS S u H vC m K K al es O o. - wrv (S? 2*1 c» en a m -1 "t W «&1 £X3 F&3 GO «SJ EX4 P4 WS pch CD LU IU tu £3 LU O OC Ui o fr"» 5- a a a a- i mi H CB - a H G 5J - m i 51 ,T 2 u u a "3 'r. s? C c S S 5 5 t co 5 c s S 3.3 wj- S ~z ti 5 - fi - s 1 - f, -a Z.-T> -t - x y - c 63 w 2. -à! w S w y S r-s -• £<8. S-S s s'ra S p a 5 L 'J 1 a - "S .2 - l -T i - i S >c s 3 w 9 G - .-3 -- t a:-* "S a c s e -j 3 - =î-* -35"»—" «a.2 "S t sil'-^a'Ss ;§?sî 5 S s ■- -rt i o -, 3 - - -j tà e - «y P., s Cm s O a S a c 3 O m - w S 5 i 2 5 5eo ks -i fi- 5 l-s s en g 9 r .J e i - z r 5

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3