OUATE ANTI-RHUMATISMALE signe actuellement Jans celle grande ville une adresse destinée être présentée au Saint Père au mois d'avril prochain, l'oc casion du cinquantième anniversaire do son sacerdoce. C'est un exemple qui sera certainement suivi dans d'autres foyers catholiques, et je sais notamment qu'on s'occupe de l'imiter Paris On annonce que madame la princesse de la Tour d'Auvergne, mère de l'archevê que de Bourges et de notre ambassadeur Londres, est dangereusement malade. Le parti belliqueux continue de s'a giter beaucoup autour de l'Empereur, et l'étal major groupé auprès du maréchal Niel témoigne des mêmes dispositions. Il n'est pas jusqu'aux officiers nouvellement habillés de la garde nationale mobile qui ne manifestent le désir d'entrer en cam pagne pour donner le baptême leur uni forme. Toutes ces ardeurs n'engagent sans doute en rien la politique française, et l'Empereur reste libre de ses résolutions; mais il n'y en a pas moins là un symptôme digne de mention. Plusieurs journaux du soir annoncent que le gouvernement hollandais se refuse rait, en ce qui le concerne, ratifier le traité provisoire conclu entre la Compagnie française de l'Est et la Compagnie conces-' sionnaire de la ligne complémentaire du Grand-Luxembourg conduisant Amster dam. On lit dans l'Étendard: a M. de La Guéronnière part pour Brux elles. L'incident franco belge paraît déci dément en voie d'arrangement. Le débat est actuellement circonscrit sur le terrain des tarifs. Il nous semble difficile, lorsque ce point essentiel se trou vera résolu, que le gouvernement belge puisse élever aucune nouvelle objection contre la fusion des deux compagnies, les intérêts économiques de la Belgique ayant reçu toutes les satisfactions désirables. Nous sommes heureux de pouvoir an noncer en même temps que l'influence de l'Angleterre s'est exercée dans cette ques tion dans un sens d'apaisement qui a mon tré le plus grand esprit de concilation dont se trouve animé le cabinet britannique. Un journal du soir persiste an noncer que les esprits, en Orient, sont sur excités et que de graves événement sont la veille d'éclater. C'est toujours le même système, heu reusement contredit par la situation qui est aujourd'hui en voie d'apaisement. On écrit de Liques la France du JSord: Un malheur affreux a jeté dans la consternation la famille de M. Creuze, cul tivateur. Le fils de ce fermier, âgé de 15 ans, devait aider son père tuer un porc. Il avait mis dans sa poche le couteau avec lequel on devait saigner l'animal,et il avait pris sa course mais peine avait il fait quelques pas qu'il tomba et poussa un cri de douleur. La lame du couteau avait pé nétré dans le ventre, et, par l'ouverture qu'elle y avait faite s'échappaient les en trailles du pauvre enfant, qui a succombé le lendemain malin. On écrit de Madrid la Patrie qu'une tentative aurait été faite pour empoisonner les six ou sept mille soldats qui occupent la caserne de Guardia de Corps. La surveil lance d'un officier aurait déjoué ce complot. Le 6 mars, le feu a été mis cette même caserne de Guardiale plus vaste édifice de Madrid. L'incendie s'est déclaré aux quatre côtés la fois; la toiture, les écuries, les magasins, tout aéléenquelques instants un vaste foyer d'incendie. L'embrasement a été tellement rapide que c'est peine si l'on a pu sauver les chevaux et une partie de l'équipement des troupes. Tout le monde attribue ce sinistre la malveillance, et l'on en fait un événement politique. A ces graves symptômes, il faut ajouter ce fait que révèle la Correspondencia, et qui complète le triste et sombre tableau que présente l'Espagne. D'après la feuille madrilène, la Banque vient de faire demander au pouvoir exécu tif l'autorisation de faire accompagner par la force armée les percepteurs des contri butions. ÉTAT-PONT1FIJCAE. L'Osserratore romano répond en ces ter mes aux bruits qui ont encore couru ré cemment sur la santé du Saint Père No tre correspondant de Florence nous fait mention d'un bruit que l'on a fait courir Florence avec maligniléjet que nous voyons reproduit par les journaux étrangers. Nous voulons parler des rumeurs qui sobslinent vouloir l'extinction de l'astre glorieux qui de Borneéclaire tout le monde en dépit de ses implacables ennemis. Le Saint Père Pie IX, dont le long èt glorieux pontificat renferme déjà tant d'événements capables d'immortaliser un siècle, n'a pas, Dieu merci terminé sa carrière, et la di vine Providence, qui le réserve encore de grandes choses, lui conserve une santé si robuste, que tout fidèle, la vue du vé néré Pontife, se sent ému de la fraîcheur, de la sénénité et de la Sainteté que respi rent ses nobles traits. TURQUIE. On écrit de Constantinaple le 5 la Correspondance du ISord Esl La question de l'émancipation de l'É glise hulgaie revient de nouveau sur le ta pis et elle a fait un pas vers son dénoû- ment. Je vous ai déjà annoncé que le pa triarche grec a répondu négativement la proposition de la Porte et qu'il a déclaré qu'un concile de tous les évêques de l'E glise d'Orient serait seul compétent pour résoudre cette question. Or, les évêques et le clergé bulgares viennent de présenter au grand-vizir un mémoire dans lequel ils réfutent les raisons invoquées par le pa triarche et supplient la Porte d'user de ses droits de souveraineté dais cette question quid'après eux, ne tient nullement au dogme et est purement administrative. Les Bulgares rappellent que leur église était autrefois indépendante, et que le pa triarcat bulgare d'Ochridi n'aélé supprimé que par une simple ordoinance du sultan Mustapha sur l'instigation du patriarche 1 grec. Ils disent que ce qu'un sultan a sup primé, un autre peut le rétablir sans pren dre l'avis d'aucun concile. L'indignation des Bulgares contre les Grecs est si grande que beaucoup d'entre eux ne seraient pas éloignés de se rappro cher de l'Eglise romaine On ne sait pas encore quelle décision va prendre la Porte; on assure cependant que le grand-vizir se propose d instituer une commission composée d'ecclésiastiques bulgares et de fonctionnaires oltainans, et que celte commission sera chargée d'orga niser l'autonomie de l'Eglise bulgare sans aucune espèce d'intervention de la part du patriarcat. UU Dr PATTISON. Soulagement immédul et guérison complète de la Goutte et Rhumatismes de lotit ru sortes, mal aux dents, lombagos, irritations de poitrine, maux de gorge, etc. Tous les rouleaux qui ne porteti pas la signature Pattison, sont des contrefaçons. En rouleaux de fr. 1.50 et de 80 c', chez: M. B£CUYVE, pharm., Marché au Beurre, Ypres. ESPAGNE. Onguent et Pilules Holloway. Mala dies des Femmes. Les climats ont leur désor dres particuliers, l'âge a ses infirmités particulières, les saisons ont leur maladies spécifiques mais la femme, dans tous les climats, tout âge et eu toute saison est sujette h des malaJies spéciales prove- uaut le plus souvent d'inattention de mauvais traitement, ou de débilité de la constitution. Ponr tous les dérangements particuliers ao sexe, les re mèdes Holloway procureront du soulagement pour le présent et du confort pour l'avenir pendant qu'elles règlent admirablement la fouctioD natti- telle de chaque organe. Sous leur correctif empire, la plus graude amélioration se fait proiuptement sentir le corps se développe et le moral se ré veille. Dans ces préparations il n'entre aucune parcelle de mercure, ni aucun ingrédient nuisible, de sorte que les parents, les gardes-malades on les malades eux-mêmes, n'ont besoin d'aucune consultation pour les employer. A l'immense mortalité des enfants en bas âge 60,000 en France et 5o,ooo en Angleterre la Science Médicale n'a jamais réussi opposer on remède efficace,et il n'y a rien s'y étonner, vu que toute drogue ne peut produire d'autre effet que celui d'augmeuler la faiblesse des forces vitales de la digestion et de la nutrition. Il fut réservé la Revalenta Arabica Du Barry de Loudres de ré soudre le problème de réparer les organes de la digestioo, fournir nouveau sang muscle et os et guérir le système glandulaire sans forcer ni échauf fer, mais d'une manière uatureile. Aus'i avons- nous des preuves abondantes de son influence salutaire dans les ouvrages du célèbre docteur Routh, président de l'hôpital des Enfants, Lon dres, qci a trouvé dans la Revalenta Du Barry le moyen de ranimer les forces vitales et la digestion des enfants qui ne pouvaient plus digéter, qui rejetaient tout, souffrants en même temps de diar rhée, spasmes, crampes et périssant a vne d'ceil. Madame la baronne Deutsch de Horn, Trêves, a sauvé ses deux enfants par la Revalenla Arabica d'une maladie des glandes, qui avait résisté U toute roédecioe et ne laissait plus d'espoir de guérison. Un pareil cas s'est présenté dans la famille de M. I.awley, page de Sa Majesté la reine d'Angleterre. Nous pouri ions ajouter des milliers de cas de gué rison de diarrhée, bronchite, toux, phthisie, cram pes, spasmes et rachitisme pour démontrer l'incal culable bienfait de ce précieux aliment sauveur, uon-seuleraent pour les enfants, mais également pour les adultes. 70 000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M"" la mar quise de Bréban, etc., etc. Plus nourrissante que la viande elle économise 5o fois son prix en d'antres remèdes. En boîtes de 1/4 kil2 fr. 25; t/2 k., 4 fr.; le kil., 7 fr. 6 kil., 52 fr. 12 kil., 60 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit digestion, sommeil et éoergie aux personnes et aux enfants les plus faibles, et nourrit dix fois mieux q„e la viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes et en tablettes de 12 tasses, fr. 2-25; de 5r6 tas ses60 fr., ou environ 10 c. I» tasse. Envoi contre bon de poste. Barry du Barry et C", 12, roe de l'Empereur, 'a Bruxelles. Se vend Ypres, chez MM. Frysou, phar macien; Becuave, pharm.; G. Veys, pharm.; et veuve MahieU, confiseur et dans tontes les villes, chez les premiers pharmaciens «épiciers et confi seurs. 10.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3