mentales sous la direction immédiate de feu le célèbre docteur Guislain. Le bruit court quel'irapératrice Char lotte est en ce moment très souffrante. Ledocteur Jennerest arrivé d'Angleterre pour lui donner ses soins. (Indépendance.) Un affreux malheur est arrivé la nuit de mardi Bruges. M. Steyaert, de Sweve- zeele, qui faisait partie du jury pour la ses sion actuelle de la cour d'assises de notre province, est tombé, vers une heure, par la fenêtre de sa chambre coucher, située du côté de la rue, au premier étage de l'es taminet te Roi d'Espagne. M. Steyaert, s'é tait couché 10 heures du soir dans un état normal, et minuit l'hôtesse s'était encore assurée que rien ne manquait son hôte, qui était l'ami de la maison et pour le quel on avait des soins tout particuliers il dormait profondément. On suppose que ce malheureux vieillard, très-corpulent, se sera senti indisposé, qu'il aura ouvert la fenêtre pour prendre l'air et sera tombé la tête en avant. Le corps a dû tourner sur lui même, car un carreau de vitre de l'es taminet a été brisé dans la chute Relevé dans un état alarmant, M. Steyaert a été transporté dans l'établissement susdit où M. ledocteur Devaux lui a donné les premiers soins l'extrême-onction lui a été administrée quelque temps après. Tout secours a été superflu. M. Steyaert a suc combé hier matin vers 9 heures, sans avoir recouvré ses sens. Il était généralement estimé et ne comptait que des amis. On dit aussi que les débats de l'horrible affaire des trois Italiens l'ont profondément impressionné et qu'il ne serait pas impos sible que dans un cauchemar il est voulu se sauver par la fenêtre. Le nombre des témoins qui seront entendus dans l'affaire deSaint-Genois est de 107. Avant l'établissement des chemins de fer dans la province de Luxembourg, on y produisait peu de beurre pour l'exportation les marchés n'étaient presque pas suivis. Il n'en est plus ainsi maintenant. La vente du beurre y est devenue très-active. Des marchands parcourent les campagnes pour l'acquisition et opèrent le transport l'in térieur. vers les grands centres de popula tion Liège, entre autre et reçoit beaucoup cette nouvelle industrie et une bonne for tune pour l'élevage et pour le progrès de l'agriculture dans le Luxembourg. C'est toujours, du reste, dans cette partie de notre pays que le beurre se vend le meilleur ma*ché. Voici, par comparaison, quel a été er 1867 le prix moyen du beurre par kilogramme dans les neufs provinces (renseignements officiels): Flandre orientale, fr. 2 80; Flandre oc cidentale, f.\ 2 75; Liège, fr. 2 63; Hainaul, fr. 2 55 A tvers, fr. 2-49 N'amur, fr. 2 40; Lirabourg, fr. 2 39; Brabânl, fr. 2 37 et Luxembourg, fr. 2 20. Le café, qui était en usage comme boisson, sur es bords de la mer Rouge, dès 1500, el fort estimé des pèlerins de Médine et de la Mecque, n'a été connu Paris qu'en 1669. C'est l'ambassadeur turc Soliman Aga qui le mit la mode. En 1672 un Arménien vendait la foire de Saint Germain, du café en plein vent. En 1554, on buvait Constantinople du café dans des endroits publics. En 1641 l'usage du café était introduit Londres par un Crélois En 1650 un juif, nommé Jacob, ouvrit Londres le café premier public. En 1689, un Sicilien nommé François Procope ouvrit un établissement dans la rue des Fossés S' Germain (rue de l'An- cienne-Comédie) pour consommer du café. C'est le plus ancien de Paris. Le café de la Régence, le café de Foi fu rent établis un peu après aux abords du Palais-Royal. Il y a aujourd'hui près de 3,000 cafés publics dans Paris. Un journal de New-York, le World, signale le danger de manger des huîtres avec trop de précipitation. M.Brooke,ex sénateur pour le Mississipi, s'efforçait, raconte ce journal, d'avaler une huître très-grosse, qui s'arrêta tout d'un coup dans son gosier. Un effort qu'il 6t pour s'en débarrasser força une partie de l'huître dans la tranchée et l'autre moitié dans le pharinx. Le sénateur a été suffoqué presque instantanément. Le Missouri Republican publie une nouvelle d'un intérêt historique très con sidérable. D'à près ce journal, des ingénieurs ayant fait creuser des fondations pour éta blir des piliers qui doivent soutenir un pont pour le passage d'un chemin de fer sur le Mississipi, près de Saint Louis, ont découvert sous le fleuve un tunnel dont la construction remonte la plus haute anti quité. Voici quelques détails donnés par le Journal officiel Le leu s'est déclaré l'aigle de la place et de la rue Sorbonne, dans l'établis sement de M. Fontaine, fabricant de pro duits chimiques. On suppose que des em ployés, en transvasant du potassium, ont laissé se répandre quelques parcelles de celte substance, qui s'est enflammée au contact de l'air el a déterminé un commen cement d'incendie qui a embrasé une assez forte quantité de fulini-coton. Il en est résulté une explosion formi dable, du rez-de-chaussée, où il avait pris naissance, le feu s'est aussitôt propagé dans toutes les parties du magasiu, puis il a gagné l'entre sol et même le premier étage de la maison. A quatre heures et demie, on était maître du feu, et l'on a pu constater les tristes conséquences du sinistre. Deux employés de l'établissement, la caissier et un préparateur, ont péri; les corps de ces malheureux ont été retrouvés par lambeaux sur la place Sorbonne, où ils avaient été projetés par la violence de l'explosion. Le tils du propriétaire de l'éta blissement n'a pas été retrouvé, et l'on a tout lieu de craindre qu'il n'ait également succombé. Plusieurs personnes ont été plus ou moins gravement atteintes. Les dégâts matériels sont considéra bles. Tout le rez de-chaussée de la maison, occupé par les magasins de M. Fontaine, a <lcé brûlé avec les marchandises qu'il ren- frinail. Les plafonds de l'entre sol ont été fortement endommagés el la cave s'est écroulée en partie. Presque toutes les mai sons de la place de la Sorbonne ont eu leurs vitres brisées par l'explosion le dommage s'est étendu aussi aux vitraux de la Sorboune. Cinq minutes ne s'étaient pas écoulées depuis l'explosion, que des échelles, forte ment liées les unes aux autres et appliquées jusqu'au deuxième étagel'appui de chaque fenêtre, donnaient aux locataires la possibilité de se sauver en toute hàte- Des draps attachés aux barreaux des fenêtres des étages suppérieurs permet- taieut d'atteindre les échelles, sur le faite desquelles des ouvriers el des étudiants attendaient les femmes, affolées de terreur, pour les aider dans leur périlleuse des cente. Dimanche vers 11 heures du soir dit le Journal de Maine et Loire, un ivrogne montait, el titubant, la rue Baudrière, quand perdant tout coup l'équilibre il alla piquer une tète dans la devanture d un magasin. Le vitre, faisant l'oflîced'une sorte de guillotine et pénétrant profondé ment dans le cou du malheureux, lui abat tit jusqu'à la moitié de la tète. Transporté aussitôt l'hospice, il y est mort une heure environ après. Nous croyons devoir faire connaître un avis du comité linier de Lille adressé auxcullivaleurs qui sèment habituellement du lin. Ce comité les engage en semer la plus grande quantité possible car si le temps est favorable, comme l'humidité ac tuelle le fait espéreril y a lieu dit-il, de compter au moins sur une récolte ordinaire, el voici les motifs pour lesquels d'après lui, les cultivateurs ont la certitude de ven dre la prochaine récolte des prix élevés: En 1866 et 1867 les récoltes de lin ont que. Jean de Visacbere, mourut le 26 mai t6i3, h l'âge de 5a ans. Son corps fut enseveli dans le chœur de S1-Martin. Il y est représente' s'appuyant sur le coude gauche, tenant dans sa main droite on litre représentant ses écrits. Le i4 avril i6i4, Antoine De Hainin fnt sacré évêque dans la cathédrale de S' Martin par l'ar chevêque de Malines, Matthieu Hovius, ayant pour assistants Charles-Philippe Rodoao, évêque de Brogeset François Van der Burcb, évêque de Gand. Issu de la noble et ancienne famille des Hainin, Antoine de Hainin naquit Valenciennes en 1555. Il était licencié en théologie, h Douai, et fut atta ché, comme chanoine, h la cathédrale de Cambrai. Lots de la prise de cette ville par le baron de lusy, De Hainin fut forcé de la quitter avec l'archevêque Berlaimoot. S. G. Pierre Simons, le nomma curé de l'église S'-Nicolas et chanoine de S'-Martin. Strict observateur de tous ses devoirs, De Hainin fut élevé la dignité de grand et promu par les Archiducs Albert et Isabelle au siège épiscopa! d'Ypres. Cet évêque se fit remarquer par sa charité envers les pauvres et le zèle qu'il déploya pour le salut des âmes. £a 1606, il fonda le séminaire de Douai, ses propres frais. Plus taid il l'agrandit et en augmenta les revenus. le premier café public de France fut ouvert Marseille, par un Vénitien, en 1664. Auloine De Haioiu mourut en décembre 1626, brisé par l'âge et épuisé par les fatigues. Son corps fut déposé daos un mausolée eu marbre noir daos le chœur de S'-Martin. D'un côté un peu au-dessus du tombeau, une statue le représente genoux. De l'autre, od voit S'-Amoioe l'Ermite. Au milieo se trouve tracé uu buste de S'-Martin. La devise de De Hainio, était In cruce sa/us. Sur la pierre sépulcrale on lit l'inscription suivante a. m. d. g. ANTONIUS DE HAININ v episcop. yprensis Vivens fundavil, dolavit et hœredem scripsit seminarium. Hennenianum Saneto Salvatori sacrum in academia Duacena, reliquiarium- que Sancti Martini huic Ecclesiœ donavit. obïit Kalend. Decemb. Ann. CD. ID. C. XXXVI. jEtatis suse LXXI. Qui frequentioribos Cleri popolique precibos se commendatoiu cupiens, hoc loco caruis resur- rectionem exspectat. lector ora pro eo. (Pour être continué.) FRANCE. TERRIBLE CATASTROPHE A PARIS. Mardi, vers quatre heures de l'après-midi, un hor rible malheur est venu jeter la consterna tion dans le quartier des Ecoles, Paris.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2