tieaux cinq caisses qui furent aussitôt t
ouvertes.
On y trouva des armes feu démontées
300 culasses 5i0 hausses chassepotmo
dèle de Vincennes; 200 d'un autre modèle
et 200 de divers modèles.
Le conducteur a déclaré ne pas savoir
qui avait déposé ces caisses sur sa voiture.
Elles ont dû être placées, a-t-il ajouté, la
gare d'Ypres.
Quoi qu'il en soit, le tout a été saisi, et
M l'inspecteur de la douane continue
l'enquête.
Le Propagateur de Lille donne les
renseignements suivantsau sujet des frères
Delannoy
Depuis l'évasion des frères Delannoy de
la prison de Lille, l'imagination effrayée
des habitants de nos campagnes attribue
ces redoutables bandits d'épouvantables
exploits: ils attaqueraient impunément,
selon ses rumeurs, la tête de leur bande,
armée de revolvers, de poignards, de tout
un attirail de guerreescortée de terribles
tioules dogues, les personnes et les pro
priétés. bravant les agents de l'autorité.
Tantôt on signale leur apparition dans
l'arrondissement de Bélhune, où ils au
raient défié la gendarmerie, les douaniers,
et commis des atrocités; d'autres fois ils
auraient fait incursion sur divers points
du département du Nord, et là aussi leurs
délits seraient restés impunis.
Depuis le 15 février, les frères Delannoy,
confinés en Belgique, ne sont pas revenus
sur le territoire français et ils affirment
leurs confrères qui les visitent, qu'ils sont
trop heureux d'en être quittes si bon
marché et bien éloignés de hasarder de
nouvellesexpédilionsau delà de la frontière.
L'Echo du Nord dit tenir de source
certaine l'anecdote suivante
A l'une des dernières soirées des Tuile
ries, l'Empereur, s'approchanld'un groupe
de députés du Nord, leur adressa la parole,
s'enquit de la situation industrielle de leur
pays, et comme ils rejetaient sur le traité
de commerce la responsabité de la crise
des affaires
v Mais, objecta l'Empereur, l'Angleterre
s'en plaint aussi, et Manchester a fait des
pétitions contre le traité. Alors la conduite
est toute tracée, sire, repartit aussitôt l'un
des députés du Nord si l'Angleterre est
aussi mécontente que la France, rien ne
s'oppose plus la dénonciation du traité, a
L'Empereur ne répondit pas, et s'éloigna
en frisant sa moustache.
En vol des plus audatieux a été ac
compli, il y a quelques jour», au préjudice
d'une agence financière lien connue
Paris.
Voici comment le voleur a procédé il
s'est présenté dans la maison et a demandé
si l'on voulait acheter une obligation au
trichienne de I8G0. En même temps il
déclarait son nom et son domicile. Déjà
l'employé chargé de cette partie du service
avait préparé le bordereau que l'on fait en
pareille circonstance, mais au moment où
il le remettait ah vendeur, celui ci dit qu'il
n'avait pas le litre sur lui el qu'il revien
drait.
Peu de jours après, notre homme revint
en effet, et, s'adressanl au même guichet,
donna l'employé son obligation autri
chienne, dont le prix convenu déjà était
de 990 francs. Au bout de quelques minu
tes on lui fit passer son bordereau portant
la mention suivante: I obligation Autriche
1860, 990, et on le pria de porter celte
pièce au contrôleur.
Or, quand le dernier employé reçut la
pièce, elle portait 10 obligations Autriche
1860, 9,900. Donc, pendant ce trajet de
quelques pas, le porteur avait trouvé le
moyen de falsifier son bordereau en ajou
tant un zéro après le chiffre 1 el un autre
zéro après le chiffre 990, dont la valeur se
trouve ainsi décuplée.
Visé par le contrôleur, le bordereau fal
sifié fut remis au caissier qui paya immé
diatement la somme indiquée et le voleur
une fois possesseur de son butin, se retira
avec précipitation.
Il avait négligé de signer le reçu de la
caisse et, sans se douter de la supercherie
le caissier courut après lui, pour lui faire
remplir cette formalité, mais déjà il avait
disparu. On s'est présenté au domicile par
lui désigné, et l'on a constaté qu'il avait
pris un faux nom et une fausse adresse.
(Gazette des Tribunaux.)
Une lettre de Trieste, datée du 20 de ce
mois, nous donne des détailsforl touchants
sur le pieux pèlerinage que l'empereur
François Joseph a fait au château de Mira-
mar, au moment de quitter Triesle dans
la même matinée.
S. M. Apostolique, accompagnée de sa
suite, s'est embarquée la jetée de Saint-
Charles, sur un bateau du Lloyd Autrichien
pour se rendre Miramar. Le trajet s'est
effectué en vingt minutes l'Empereur a
débarqué devant le grand escalier qui du
château descend jusqu'au bord de la mer
c'est l'endroit d'où l'infortuné Maximilien
s'est détaché, le 14 avril 1864, du sol au-
trichieu pour aller au Mexique.
L'empereur François Joseph était telle
ment ému que, sans visiter l'intérieur du
château, dont les grands appartements
sont achevés aujourd'hui et ornés avec une
grande magnificence, il est allé directe
ment la chapelle, où, agenouillé sur un
prie Dieu, il est resté en prières pendant
un quart d'heure environ. Ensuite, ayant
traversé les jardins qui, en forme de ter
rasse, s'étendent jusqu'à la station du che
min de fer de Grignano, Sa Majesté s'est
arrêtée sur la plate forme où, pour la der
nière fois, elle avait embrassé son frère
dans la matinée du 9 avril 1864, en s'é-
crianl: Maximilien, donne-moi un der
nier baiser
Rempli de ces tristes souvenirsl'Em
pereur est monté en wagon les yeux
mouillés de larmes. Le convoi s'est mis
aussitôt en mouvement pour Laybach.
été le témoin, dit avec enthousiasme Maribon-
Montant
Alons, ça ira, le civisme commence b
Commune-Affranchie, qu'en pense-tu, citoyen?#
Celui-ci ne loi répondit pas, il régardait une
antre scène qui se passait en même temps, mais
plus attendrissante. Une jeune femme vêtue de
noir, pâle, écbevelée, s'était fait passage b travers
les royalistes qu'on allait égorger; nn de ces pros
crits l'avait reçue dans ses bras et la tenait convul
sivement serrée avec un enfant de cinq ans blond
et souriant, qu'elle avait entraîné avec elle. C'était
un vieillard que le proscrit; et sa fille bien-aimée
venait lui rendre cet hommage snptême a quelque
pas de sa tombe; il fut ému d'abord; des larmes
coolèrent sur ses joues ridées; il embrassa la femme
et l'enfant; l'une pleurant comme lui, et l'autre
regardant naïvement et avec quelque surprise son
grand papa dont la barbe était longue, souillée, et
la face décharnée.
Une pensée soudaioe vint rembrunir le front de
ce malheureux père; il venait de voir et de recon
naître b la fenêtre le farooche Collotricanant b
côté du représentant Maribon.
O ma fillema bonne Marguerite, adieu!
va-t-en, tu te perds, adieu! Collot te regarde! Et
d'un signe il avait indiqué l'Hôtel-de- Ville,
AUTRICHE.
A ce nom de Collol, une pensée était veone
aussitôt b celle courageuse jeuue femme, pensée
noble, mais désespérée.
Un instant aprèsMm' de Senset - Daperré était
aux genoux des conventionnels, implorant pitié
pour son père, M. Doverti, qui o'avait d'autres
torts que sou âgé, sa fortune et l'alliance de sa fille
avec M. Senzet qui, un des premiers après le siège
était monté b la guillotine.
Pendant ce temps on avait fortement lié les
deux cents royalistes, et, poor meDer b bonne fin
la féroce conception de d'Herbois, on avait eu soin
de les attacher tous, les mains derrière le dos, b
un câble, où pas on oe faisait uo mouvement qui
ne se commooiquât immédiatement au dernier;
c'était comme ooe chaîne de galérieos...
Tootes ces victimes d'une cruaoté ombrageuse
faisaient piété b voir! Elles allaient tootes mourir,
sans procès, saos condamnation! On n'osait encore
y croire, et cependant le drame allait commencer
et finir! Il y avait Ib de nobles vieillards, des hom
mes b (a flenr de l'âge et pleins d'un glorieux
avenir, des femmes jeuoes et belles qui avaient
voulu s'attacher au sort des leurs! Ah! c'était poi
gnant b voir! mais du reste, pas no cri, pas nue
plainte ne sortirent de cette foule résiguée.
(Pour être continué.)
Onouent et Pilules Holloway. Ce sont
les meilleurs remèdes d» momie pour les maux de
jambes, les vieilles blessures, les plaies et ulcères.
S'ils sont employés suivant les instructions qui les
accompagnentil ne se trouvera ni plaies ulcéreu
ses. ni maux de jambes qnelqu'obstinés ou anciens
qu'ils soient, qui ne céderont b leurs propriétés
curalives. Quantité de personnes qui avaient souf
fert dans plusieurs des grands hôpitaux et sons la
surveillance d'éiniuents médecins, sans obtenir le
moindie soulagementont été entièrement guéries
par l'Ooguent et les Pilules Holloway. Pour les
gooflements glandulaires les tumeurs le scorbut
et les maladies de peau, il n'y n point d'autre mé
decine qui puisse agir aussi efficacement. En fait
pour les pires maladies qui dépendent de la con
dition du sang, ces médecines combinées ensemble
sont irrésistibles.
Depuis la cure du Saint-Père par la donce Re
valenta du Barryet les adhésions de beaucoup
de médecins et d'hôpitaux, mil ne pourra plus
douter de l'efficacité de celle délicieuse Farine de
Sauté, qui guérit sans médecine, ni purges, ni frais,
les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents,
acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements,
constipation, diarrhée, toux, asthme, pbthiste;
tous désordres de la poitrioe, gorge, haleine, voix,
des bronches, vessie, foie, reins intestins, moqueuse,
cerveau et sang. 70,000 cures, y compris celles de
S. S. le Pape, le duc de Plnskovv, Mm° la marquise
de B'éhan, etc., etc. Pins nourrissante que la
viande, elle économise ôo fois son prix eu d'autres
remèdes.
Voici encore un petit extrait des 70,000 guéri-
sons sans médecine par la délicieuse Revalenla
Arabica Du Barry, qui, b quelques sous par
jour, économise cinquante fois son prix en d'autres
remèdes. N° 62,812, Liège, le i4 novembre
l865. Atteint de dartres au bas des jambes depuis
1851et trouvant que le mal ne faisait que s'euj-
pirer sous le traitement de trois médecins qui
m'assuraient du reste qu'bmoo âge(55) la guérison
était impossible je me suis décidé, b mon grand
bonheur, a faire usage de votre Revale.nta Ara
bica qui m'a parfaitement guéri en peu de temps
et affermi ma santé en général d'une manière
sarprenante. Gu. Voos, concierge au banc d'é
preuves des armes b feu. N° 46,270, M. James
Roberts, négociant, d'une consomption pulmo
naire, avec Ioqxvomissements, constipations et
surdité de viogt-cioq années.
En boîtes de i/4 kil., 2 fr. 25; 172 k., 4 fr.;
le kil., 7 fr. 6 kil., 52 fr. 12 kil., 60 fr. La
Revalenta chocolatée reod appétit digestion,
sommeil et énergie aux persooues et aux enfants
les pins faibles, et nourrit dix fois mieux que la
viaûde et que le chocolat ordinaire. En boîtes
et en tablettes de 12 tasses, fr. 2-25 de 5r6 tas
ses60 fr., ou environ 10 c. la tasse. Envoi
contre bon de poste. Barry ou Barry et
C", 12, rue de l'Empereur, b Bruxelles.