CHEMINS DE FER.
BELLE VENTE
WARNÈTON EN VILLE.
La rage. Nous engageons a méditer ce
passage du Cosmos M. Marchai de Calvi rap
pelait ces jours-ci l'observaiioo suivante, due
M. le docteur Deroy, de Béton- 8azochs, et qui est
pleine d'enseignement. C'est pourquoi, bien qu'elle
date de l'année dernière, nous saisissons l'occasion
de la mettre sous les yen* de nos lecteurs. Un
homme de trente-huit ans, légèrement mordu par
son chien eo est le sujet. Le 1" mai quarante-
deux jours après atoir été mordu, Ch... fut pris des
symptômes bien caractérisées de la rage; il expira
le 15. deux heures du matin, au milieu de crises
telles que, peodaot sa dernière nuit, malgré la
camisole de force que j'avais été obligé de lui faire
mettre la «eille midi, toutes les pièces composant
son lit, sur lequel pourtant il était solidement fixé,
depuis les couvertures jusqu'à la paillasse, étaient
déchirées et réduites en morceaux. Voici ce que
j'ai remarqué de plus saillant chez ce malade
intelligence nette, conscience de soo état; parole
saccadée, agitation extrême; gêne horrible de la
respiration, surtout peudant les accès; cracbotte-
ment presque coutinuel; In «ne des objets brillants
ne semble pas l'irriter, mais la gène de la respira
tion est telle qu'il ne peot souffrir personne devant
lui. Il nous disait chaque instant Retirez vous,
ne m'approchez pas; ce n'est pas que je crains
de vous mordre, je n'en ai pas envie mats vous
m'étoufTez vous m'empêchez de respirer ouvrez
les fenêtres, ou laissez moi sortir pour que je
puisse respirer mon aise.
FRANCE.
AUTRICHE.
AMÉRIQUE.
LES SOLDATS ET LES MARINS.
minutes, »ous trouverez celte cotiirac'urecet
homme est »i«ant. Écartez violemment les mâchoi
res et rameuez la langue eo a»ant pour ouvrir pas
sage l'air qui le fera re»i»re.
J'arrive an point essentiel et capital de mon
observation, c'est a-dire l'effet produit par la vue
et la déglutition des liquides. Je déclare sous ce
rapport, avoir bien observé et constaté ce qui suit
La vue de l'eau, du vin et autres liquides ne
produisait rien de désagréable sur mon malade.
Ce qui le tourmentait, nous disait-il, c'est qu'il
fallait avaler. J'ai versé d'assez haut, et lentement,
an moyen d'une cruche, de l'eau dans une assiette,
devant le malade et deux pas de lai, sans qu'il
en parût contrarié. Je lui dis Puisque vous ne
pouvez pas boire avec un verre ou avec une tim
bale vous boirez peut-être plus facilement avec
nne assiette, a Mais, me répondit Cb... avec force
et colère, je n'ai pas peur du liquide que vous
m'offrez; mais comment voulez vous que j'a
vale de l'eau ou autre chose, puisque je ne puis
pas seulement avaler de l'air?
Voila qui justifie pour la centième fois ce que
nous avous dit des canards de \'hgdrophobie ou
horreur de Peau et des enragés mordants.
La rage est une fièvre ataxique (qui pervertit
l'usage des facultés) et une conslrictioo nerveuse
du pharynx et do larynx.
Paris, 6 juin.
Aux courses, le grand prix de Paris a été
gagné par Glaneur, cheval français.
L'attention publique a été vivement
excitée Paris, dans ces derniers temps,
par le récit de vols attribués des femmes
du monde que leur éducation et leur posi
tion sociale semblaient devoir mettre
l'abri de semblables accusations.
Un fait de même nature a eu lieu samedi.
On a arrêté en flagrant délit, place de la
Trinité, une dame élégamment mise, fai
sant le mouchoir comme un vulgaire pick
pocket. Il faut dire que le mouchoir dont
elle s'était emparée était brodé et d'une
assez grande valeur.
Cette dame, qui est rentière, a été mise
la disposition du commissaire de police
du quartier.
C'est le dimanche 15 courant que Sures-
nés élira et couronnera sa rosière. La
cérémonie aura lieu trois heures de
l'après-midi, dans l'église Saint Leufroy.
L'usage de couronner une rosière fut
établi Suresnes, en 1776, par l'abbé Jean-
Denoist d'Helyot, prêtre, abbé commanda-
taire de Mores. Pendant la révolution, cet
usage fut aboli; mais, en 180è, il fut remis
en vigueur sur la louable initiative de IF"
Richeraont Desbassyns, et depuis il n'a pas
cessé d'être fidèlement observi.
Contrairement ce qui se fasse Nan-
terre, la rosière est nommée Suresnes,
au moment de la cérémonie, par le vole
secret des notables du pays. Les candidates
sont présentes dans l'église au moment du
scrutin.* La liste des prétendantes au prix
devenu est débattue et discutée dans des
assemblées préparatoires que préside M. le
maire, et où les membres du conseil mu
nicipal et les anciens ont voix délibéralive.
Après avoir obtenu du gouvernement
austro-hongrois l'importante concession
du rétablissement de l'ancienne armée des
honveds (volontaires) et après avoir orga
nisé les cadres de la milice ctoyenne, le
gouvernement hongrois cherche en vain
des soldats. Jusqu'à présent c'est peine si
200 hommes ont pu être enrôles. A Ternes-
var, ville fort importante du Banat, cinq
individus seulement se sont présentés.
Mais aucun d'eux n'a été jugé apte au ser
vice militaire.
New-York, 3 juin.
Le 1" juin la dette des États Unis était
diminuée de 15millionsunquarldedotlars.
C'est un fait étrange que les soldats et les marins, bien que
mieux vêtus et mieux nourtis que la majeure partie de la po
pulation sont plus atteiots de la mortalité. Ce fait extraordi.
uaire a été suffisamment prouvé tfaus la plupart des coutrées.
Uue cause de maladie provient iufalliblement de l'oisiveté
qui engendre le vice; mais, en même teortps, on peut Se
demauder quels sont les meilleurs remèdes pour guérir com
plètement cette maladie.
Nous nous rappelons un incident frappant sut- ce point et
bieu recouuu, savoir que des centaines de nos troupes,
deviennent hois de service, par suite de ces deux maladies
dominantes doul la nature afflige les liceucicox nous teuons
le fait auquel u< u- faisons allusions d'un malade même. Il
raconte qu'il s'était embarqué de l'iude dans un état de santé
délabré, après avoir vaiuem< nt essayé tous les remèdes pres
crits par l'autorité, lorsqu'un vieil officier du pays, voyaut
sa positiou, l'engagea essayer des Pilules et Onguent HoUo-
way. Le malade n'avait pas confiance dans ce remède, mais il
couseutit eu faire l'essai, pensaut bieu que si ces médecines
ne lui faisaient pas de bieu, elles ne pourraient certainement
pas le reudre pi<e qu il n'était. Mais, grande et des plus agréa
bles fut sa surprise, en trouvant le plus immédiat soulagement
dans ces remedeadout il avait l'habitude de rire, comme s'ils
avaient été de simples drogues pour attaquer de l'argent, ou
de ridicules panacées. Eu quelques semaines, u dit-il, le»
Pilules et i'Ougueut Hoiloway m'ont complètement guéri.
Les faits sont proverbialement des habitudes enracinées et le
cas préseut, relaté par nue personne recounue incrédule et
communiqué a d'autres qui n'avaient aucuu iritéiét, parle
aussi haut que des volumes, en faveur des Remèdes du Profes
seur Ilollowugauxquels tant de millions des persuuues sout
redevables de l'existence et de la restauraliou de leur sauté.
A aucune classe de personnes les Remèdes Hoiloway n'out
été plus serviables qu'aux émigrauts, si souvent attaqués de
toutes sortes de maladies incurables; partout on trouve des
témoignages de leurs précieux et invariables suCtés. Suivant
les statistiques que possédé Thomas Hoiloway, les premiers
colous, envoyés a la Graude Rivière par la Nouvelle Compa
gnie Auglai*eeu i83u 3, reçureut l'ordre de se pourvoir
eux-mêmes de quelque médecine de famille, de leur propie
choix, ils choisirent les deux célébrés remèdes Hoiloway qui,
depuis, ne furent jamais oubliés parmi les provisions de
l'émigrant. Avec de tels faits sous nos yeux et nous pour
rions en ajouter plusieurs autres poun tous-uous douter que
le nom d'Holioway ne survive aux siecl s a Venir, comme le
conservateur de la santé et de la force et le préservateur de toute
maladiealors même qu'HarveyAberuethy Aslley Cooper,
et Brodie seront oubliés? Colonial Correspondent.
ONGUENT ET PILULES HOLLOWAY. Affections
Rhumatismales et Névralgiques. Aucuue maladie n'est plus
fréquente, plusdoulouieuseou difficile guérir, que celles-
ci. Ancuue partie du corps humain n'est exempte de leurs
attaques, ui l'âge, ni le sexe, il eat consalant, cependant, de
savoir que toutes ces soutl'rauces peuvent être complètement
et prompteoieut réduites, grâce aux Remèdes Hoiloway. Les
Pilules sout uu puissaut auxiliaire pour chasser la teudauce
aux rhumatismes et autres semblables désordres; pendant que
l'Uogueul guérit les maladies internes, les Pilules guérisseut
les désordres de la constitution et régularisent les fonctions
dérangées de chaque orgaue, travers le corps humaiu. La
guérisou n'est ni temporaire, ui supeificielle, mais permanente
et complète; et il est rare que la maladie revienue, tant est
parfaite la dépuration obteuue^par ces curatifs remedes-
Les miseres, dangers et désappointements quejusqu'ici
les malades ont éprouvés par les droguas nauséabondes, se
trouvent présent icmplacés par la certitude d une radicale et
pmmpte guérisnn moyeunant la delicifu-e Revalenta Arabica
Vu Barry de Und.es" qui rend la parfaite sauté ai.xoigaues
de digestion, aux neifs, poumons, foie et membrane mu
queuse, i.ux plus épuisés mém«-, guéri^saut les mauvaises
digestious ctysp. psi gastrites, gastralgies constipa! ion s
habituelles, hémorroïdes, glaiies, Venta, palpitations, diarrhée
gonflement, élourdissement, Ixturdonnemeut dans les oreilles
acidité, pituite, nausées et vomisse meut s; douleurs, aigreurs,
crampes et spasmes dVstomac, insomnies, toux, oppre siou
asthme, bronchite, phlhidc (consomption daitres, éiuptions
mélancolie, dépérissementrhumatisme, goutte, fievre, ca
tarrhes, hystérie, névralgie, vice du sang, hydiopisie, manque
de fraîcheur et d'éuergie nerveuse.
Extrait de 70,000 guérisons. CURE l»l P%PEi ««Rome,
1 juillet 1866. La santé du Saint Pére est excellente, sur
tout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Hevalerta Arabica oc Barry, qui a opéié des
effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ue peut assez louer les
avantages qu'elle lessent de cette excellente faiine, dont elle
prend une assiettée chaque repas. Correspondant de la Ga
zette de Midi. Nu 5o,4*6 Mi le comte Stuait de Decies,
pair d'Angleterred'une dyspepsie (gastrasgie avec toutes
ses misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées. N"
49,842 M®' Marie Joly, de 5o ans de coustipatiou, indiges
tions, des nerfs, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées.
N° 46.270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire
avec toux, vomissements, constipation et surdité de années.
N° 5l,86o: M"c Gallard rue du Grand Saint Michel17,
Paris, d'une phthisi<* pulmonaire, après avoir été déclarée
incurable, et qu'elle.u'eût que quelques mois vivre. Elle
a opéré 70,000 guérisous où tout autre remède avait échoué.
En boîtes de 1/4 til., 2 fr. a5; 1/1 k., 4 fr. le V il., 7 fr
6 kil 3i fr l'i kil.,60 fr. -- La Revalenta chocolatée rend
appétit, digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux
enfants les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que U
viaude et que le chocolat ordinaire. -- En boîtes et en tablettes
de 12 tasses, fr. a-a5; de $76 tasses, 60 fr., ou environ 10 c.
la tasse. Euvci contre bon de poste. Barry i>c Barry et
C°, 12, rue de l'Empefeur, Bruxelles,
Se vend Ypres, chez MM. Frysoc, pharmacien; Becuwe,
pharm G. Veys, pharm,, et Mahiec, pâtissier, et dans toutes
les villes, chez les premiers pharm., épiciers et confiseurs 1.
A dater du t" juin 1869, la marche
des trains sur les lignes ferrées d'Ypres
Poperinghe, d'Ypres Courtrai et d'Ypres
Roulers sera fixée comme suit
Ypres Poperinghe 9,39, 11.01,12.20,
3.19, 7.00, 8.54, 9.50.
Ypres Cour irai: 5.20, 6.15,9.35.12.20,
4.45,5.55.
Poperinghe Ypres 5.00 5.55, 9.15
12.00, 4.15, 5 35
Courtrai Ypres 8.35, 10.00, 10.40,
2.15, 4.50 (le lundi seulement), 7.50,8.35.
Roclers-Ypres (nouvelle voie).
Ypres Roulers 7.10, 12.25, 6.45.
Roulers Ypres 9.27, 1 30, 7.42.
I'Oln c.aime in: ril.*.\GEMK.\T uk IlOlllllii:.
en la maison occupée par
Monsieur NOLF, Lieutenant des Douanes,
Le VENDREDI 11 JUIN 1869, 8 heures
du matin, en la dite maison de Mr Nolf,
cause qu'il va quitter Warnèton, on procé
dera la vente publique d'un très-beau
MOBILIER, consistant en
Une Garde robe, une Commode; Secré
taire, 2 Pupitres, 1 Bibliothèque, 1 Bois de
lit, 2 Ciels de lit, une Table de nuit; Poêle
avec colonne, une idem Caloriphère, Sou
pières, Assiettes, Saladières, Tables, grand
Pot de fer, grande et petite Marmiites en
cuivre, Baignoire, Miroirs, Chaises, Tables,
Cage poulets belle Pendule 2 Chande
liers argentés, grand Coffre, belle Batterie
de Cuisine, Ustensiles de ménage, une
grande quantité de Bouteilles et Flacons,
et autres objets trop long détailler.
Les marchés de 6 francs et au dessous
devront elre payes comptant, pour ceux
au dessus de 6 francs, il y aura 5 mois de
crédit moyennant d'établir caution.
Le notaire IIOJHIENS Warnèton
est chargé de la vente et re< ette.
Quoi se le dise.