BELLE MAISON, UNE MAISON PARTIE DE LABOUR A VENDRE FRANGE. A LOUER Jardin, Ecurie, Remise BAS-WARNÈTON, AVEC SON FONDS Dernièrement, au Texas, un homme comparaissait devait la justice pour avoir tué en duel son meilleur ami. Il fut con damné et le juge prononça ces paroles Il ne sera raisonnablement permis deux hommes de se battre que quand la terre sera devenue assez improductive pour n'eu pouvoir plus nourrir qu'un seul. Jus qu'à ce moment, le duel sera monstrueux, bête et attentatoire loutespritdejustice. L'embarcation microscopique le Non- Pareil, qui, l'an dernier, tenta la traversée de l'Océan va le 15 juilletrepartir de New-York pour l'Angleterre. Nous lisons dans le Propagateur de Lille de vendredi Vers minuit, un violent incendie dont on ignore encore la cause, a éclaté dans la filature de M. Doumène, rue du Marché, successeur de la veuve Kindt. La carderie seule a été conservée intacte. Le reste de l'établissement a été détruit, ainsi que le matériel et les mar chandises. La perte totale est évaluée 80,000 francs. On est parvenu, non sans peine, pro téger les petites maisons d'ouvriers situées proximité de la filature; néanmoins, six d'entre elles ont été endommagées et les mobiliers ont aussi beaucoup souffert. On estime plus de 600 fr. la perle éprouvée par ces pauvres gens. Il est probable qu'ils seront dédommagés. Le fameux Clos-Vougeot va être mis en vente, la chambre des criées du tri- binai civil de Beaune, le 7 août prochain. La mise prix est de deux millions. Deux individus d'assez mauvaise mine se présentent dans un hôtel garni du quar tier deClichy,et louent pour huit jours,une chambre deux lits en payant d'avance. Nous sommes de la campagne, dirent-ils, nous venons voir Paris. Nous allons dîner, puis nous rentrerons nous coucher, car nous sommes fatigués. Vers sept heures du soir, ils rentrèrent, prirent possession de leur chambre et s'y enfermèrent. Quelques instants après, l'hôtelier se trouvant dansunepièce voisine séparée de cette chambre par une mince cloison entendit ses nouveaux locataires, et perçut le dialogue suivant Nous ne pourrons jamais emporter tout ça, il y a trop de camelolle (objets). Il n'y en a jamais de trop, vaut mieux en laisser que d'en manquer. Comment ferons-nous pour décarrer (sortir)? Le lourdier a l'air d'avoir l'œil. Pante (imbécile), nous sommes au premier, l'étage n'est pas haut, nous dçcar- rerons par la fenêtre avec notre tarioufle (corde). En attendant, roupillons jusqu'à deux plombes du matois, puis nous ferons les baluchons, et, trois plombes, il n'y aura personne sur le trimard, nous nous esbi- gnerons. (Dormons jusqu'à quatre heures du matin, puis nous ferons les paquets et nous partirons quaud il n'y aura personne dans la rue.) Faut se méfier de la rousse (police). il n'a a pas de pétard (danger), tous les fligues dard (sergents de ville) sont occupés aux émeutes. On dirait que lu as le tajjetas (peur). Mézigue (moi)? pas de dèche (de crainte). L'hôtelier n'entendit plus rien mais il avait comoris, il veilla. A quatre heures du malin, il surprenait et faisait arrêter ses deux locataires au moment où, par la fenêtre, ils allaient quitter la chambre emportant, dans des paquets, linge, draps, rideaux, pendule, matelas et autres objets mobiliers. ANGLETERRE. On lit dans le Times Une terrible ex plosion de chaudière vapeur, qui paraît avoir causé la mort d'une vingtaine de personnes, est arrivée hier malin l'usine de MM. Town et lîls, bobineurs bingley, entre Bradford et Keigley. Les bâtiments consistaient en un grand atelier, de 15 mètres de longueur sur 15 de largeur, 2 étages avec constructions séparées pour la chaudière et pour les machines et les ré serves. L'explosion eut lieu hier 10 heu res du matin; la chaudière a été arrachée de sa base et lancée 40 mètres environ les ateliers et les autres constructions ont été renversés. Les ouvriers qui se trouvaient dans les ateliers, les personnes qui étaient dans les bâtiments voisins et les enfants qui jouaient dans la cour d'une école voisine furent en sevelis sous les décombres. On se hâta de leur porter secours, mais on annonçait hier dans l'après-midi les tristes résultats sui vants Morts, M. Town fils, deux ouvriers de MM. Town et six enfants; blessés M. Town père, M™' Town jeune et son enfant, tous deux peu près dans un état déses péré, et trois ouvriers. On s'est hâté de donner des secours aux blessés, et aux dernières nouvelles on cherchait les corps qui manquaient. On ne connaît pas la cause de ce sinistre, Près de Brorasgrove, 2,000 ouvriers cloutiers viennent de se mettre en grève cause de l'emploie des nouvelles machines, qui leur enlèvent une grande partie du tra vail; 20,000 autres vont suivre leur exem ple. L'auecdote suivante, qui est authen tique, un journal l'affirme, prouve bien comme la passion des courses est forte chez les Anglais de la haute classe ou du peuple. Un grand entrepreneur dirigeait la con struction d'un port quelconque. Il remarquait que les plongeurs allaient len tement en besogne et que le travail mena çait de durer plus louglemps qu'il ne l'avait d'abord pensé. Evidemment, ils perdaient leur temps au fond de l'eau, mais comment? C'est ce que se demanda l'entrepreneur. Il voulut le savoir. Un jour il descendit dans une cloche l'endroit où s'opéraient les travaux. Un singulier spectacle frappa alors ses regards; il aperçut ses hommes entourant sept crabes qui portaient sur le dos le nom des favoris du Derby. Les plongeurs se donnaient le plaisir d'une course au fond de la mer. ONGUENT ET PILULES HOLLOWA Y. Cespuissautes Médecines forment par elles-mêmes tout uue pharmacie por tative, parce qu'il ne se rencontre ni maladie interne, ni externe, pour laquelle l'une ou l'autre ne soit un remède certain. Les éruptions, cancers, tumeurs scrofules, rhuma tismes, hydropisies, le scorbut, l'asthme et la goutte, sont entièrement réduits et disparaissent sous l'action combinée de c^s Remèdes; et, eu cas d'indigestion, de migraine, de bile, d'affections du foie, de débilités et autres désordres piovenant des organes internes, ces Pilules produiseut les résultats les plus étonnants qn'ou puisse imagiuer. Si une piéparatiou extirpe toutes les impuretés du saug, la maladie se trouve coujnrée. Ces merveilleuses Pilules obtiendront ce résultat dans un espace de temps incroyablement court. Depuis la cure du Saint-Père par la douce Revalenta Du Barryet les adhésions de beaucoup de médeoins et d'hôpi taux, nul ue pourra plus douter de l'efficacité de cette déli cieuse Farine de Sauté, qui guérit sans médecine, ni purges, ni fiais, les dyspepsies, gastrites gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipa tion, diarrhée,*touxasthme, phthisie; tous désordres de la poitrine, *orge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang. 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Plu>kow, Mme la marquise de Bréhan, etc., etc. Plus nourri>saute que la viaude, elle économise 5o fois sou prix en d'autres remèdes. Voici encore un petit extrait des 70,000 guériso 11s sa us mé- dfciue par la délicieuse Hevalenta Arabica Du Barry qui quelques sous pat j«>ur, économise cinquante fois sou prix eir d'autres remèdes. N° 62,812, Liège, 14 novembre i8G3. Atteint de dartres au bas des jambe s depuis lSîi et trouvant que le mal ne faisait* que s'empirer sous le traitement d»* trois médecins qui m'assuraieut du reste qu'a mon âge (55- ans) la guérison était impossible je me suis décidé mou grand bonheur faire usage de votre Re valent a Arabica qui m'a parfaitement guéri eu peu de temps et affermi uia saute en général d'une manière surpreuante. Gr. Voos, coucierge au bauc d'épreuves des armes a feu. N° 46,170. M. James Roberts, négociant, d'uue consomption pulmonaire, avec toux, vomisseineutsconstipations et surdité de vingt-cinq années. Lu boîtes de i/4 kil., a fr. 25; 1/1 k., 4 fr. le kil.7 fr 6 kil., 3 a fr n kil., 60 fr. -- La Hevalenta chocolatée rend appelît, digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux enfauts les plus faibles, et nourrit dix fuis mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. -• En boites et eu tablettes- de 12 tasses, fr. 2-25; de 576 tasses, 60 fr., ou environ 10 c. la tasse. Envci contre bon de poste. Barry do Barry et O, 12, riie de l'Empereur, Bruxelles. Se vend Y près, chez MM. Frysou, pharmacien; Becuwe, pharm G. Vêts, pharm., et Mahieu, pâtissier, et daus toutes les villes, chez les premiers pharm., épiciers et confiseurs 3. SITUEE RUE DE LILLE, N* 37, AVEC PORTE LATÉRALE, ETC., Entrée en jouissance immédiate. Pour les conditions s'adresser chez LAMBIN-MORTIER, rue de Lille, 10. A PROXIMITE UE L'ÉGLISE. ET UNE BELLE avec primes de mise a prix et d'encheres. DÉSIGNATION Premier Lot. - Une MAISON, Grange et Étabiea *ec le Fonds en dépendant de la conte nance de 2 ares 08 centiares, siloée Bis War- nêton, connue au cadastre section B, N"' 106 et 107, aboutissant du midi M' Van Elslande après M* Morel, du couchant ao pa.é de Bas-Warnèto» b celui de Warnêton b Comiues et du nord an sieur Delbarge. Occupée par la ven.e de Pierre François Borry, l'acquéreur en aura la jouissance dès l'ad- jndicaiioo. Deuxième Lot. La moitié du coté du nord d'une parcelle de LABOUR située audit lieu, de la contenance totale seloo titre de 49 ares 97 centiares et suivant cadastre section B, N* io5dde 46 ares 5o centiares, aboutissant du levant b M* Poissounier-Lepootre, sur moitié fossé do cou chant audit pavé et du uord b M' Van Elslande, séparant sor bornes. Et troisième Lot. L'autre moitié du coté du midi de la parcelle cidessus, aboutissant du levant b M' Poissonnier, sur moitié fossé, du midi au même, séparant sur bornes et du couchant audit pavé. Les 5 lots seront présentés en parties et en différentes masses. Celte partie de Labour est aussi occupée par ladite veuve Borry. L'acquéreur eu aura la jooissance avec la levée des récoltes. Cette Vente aura lieu eu la ville de Warnêton; savoir La MISE A PRIX le JEUDI 24 JUIN 1869, b l'estaminet le Soleil, tenu par le sieur Lambin. Et Y ADJUDICATION le LUNDI ,2 JUIL LET suivautb 1 auberge teoue par le sieur Beun, chaque fois b 4 heures de relevée. Le Notaire T H ERRYNeuve Église, est chargé de cette vente.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3