D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
rende politique.
52"'e Ai/.^l
R'o 5,398.
LE PROPAGATEUR
FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE.
On ne croit pas que l'empereur des
Français prononce un discours l'ouver-
lure de la session extraordinaire qui com
mence lundi prochain en France et dont
l'unique objet est la vérification des pou
voirs «les membres de la nouvelle législa
ture. On ne compte guère non plus, sur
une manifestation importante l'occasion
de la visite que la famille impériale fera
dimanche Beauvais. Par ntre. le séjour
de Napoléon 111 au cair de Chàlons a
donné lieu un incideq lut fait inat
tendu. En recevant les rfr- aires qui ont
pris part, il y a dixans.fû guerre d'Italie
l'Empereur les a félicité. le n'avoir pas
perdu le souvenir de la .rande cause
pour laquelle ils ont com.qllu. Il les a ex
hortés conserver la mémoire de leurs
propres exploits? èl de ceux'de leurs pères,
a car l'histoii'è de Vios^uerres a l il dit,
c'est l'histoire des prjp^rçs de civilisation.
Voilà certes uneKét|frange assertion, et
sur laquelle tV y al ra*j Liteau coup dire,
car si elle est conWVHdJedans sa généra
lité, elle l'est encore phti» dans son appli
cation la guerre d'Itqlie, dont les résul
tats ont été si nuisibles la justice et du
droit, au repos de l'Europe et au bien-être
do la péninsule elle même. Mais il ne s'agit
pas ici d'un jugement politique émettre
sur la guerre d'Italie. L'empereur n'y a vu
qu'un prétexte pour rappeler les dernières
victoires de la France, et c'est celle évoca-
lion des souvenirs belliqueux de son règne
qui fixera certainement l'attention. Sans
exagérer la portée de ses parolés. et tout
en tenant compte du milieu dans lequel
elle ont été prononcées on ne peut s'em
pêcher d'y voir une préoccupation de
gloire militaire qui contraste avec les as
surances dont naguère encore le même
souverain se montrait si prodigue.
Tandisque le télégraphe italien reproduit
chaque jour son bulletin stéréotypé sur
l'apaisement des émeutes toutes les cor
respondances s'accordent constater l'agi
tation des esprits et l'anxiété qui régnent
dans la péninsule.
En Espagne,la question financière paraît
être, pour le moment, celle qui cause au
gouvernement du nouveau régent les plus
sérieuses préoccupations. D'après une cor
respondance de Madrid, le peuple armé
s'oppose au recouvrement des impôts, le
désordre règne dans les bureaux, l'igno
rance des employés se complique de leur
immoralité, si bien qu'il devient très diffi
cile d'acquérir une connaissance exacte des
ressources et des revenus dont on peut
disposer. Cette confusion est poussé si loin,
que M. Figuerola n'a pu donner aucune
indication au sujet du dernier emprunt,
tant en ce qui concerne le résultat de cette
opération qu'en ce qui touche la répartition
qui en a étéfaileentrelesdifférents budgets.
Le langage tenu par le roi Guillaume de
Prusse la clôture des deux Parlements a
produit une bonne impression en Allema
gne. On sait gré au gouvernement d'avoir
avoué ses échecs parleiuentairessans amer
tume ni récriminationen laissant la porte
ouverte des prévisions plus favorables
pour la session prochaine.
Le Sénat a adopté hi'ef le projet de loi
relatif au chemin de fer d'Ath Blaton
par Belœil; il s'est occupé ensuite de la
ques'io» de la contrainte par corps.
Le projet présenté par MM. Barbanson
et de liasse a été adopté sans changement
par 50 voix contre 24 et une abstention,
celle de M. le prince de Ligne.
Y i» ii i: s
Voici le programme des Morceaux d'har
monie qui seront exécutés le dimanche 27
juin 1809, midi, au Jardin public, par la
musique du 10" de ligne, sous la direction
de M. VValhain
i" Le Comte de Flandre, pas ie-
d o il blé. C. Fanackere.
1° Ouverture des Moniéne'grios. Lirnnander.
5* Duo du 4m" ac.ie de la Favo-
«orite (p* lrnmbD'el bngle). Donizelli.
4* Chœur el Ca.aline de Sealiix
di Tenda (pour hautbois). Bellini.
5* Le Rossignol, »alse (pr pelile
flûte). Ju llirn.
NECROLOGIE.
M"*' llortensc de Sluers veuve de l'an
cien général commandaul de l'armée néer
landaise aux Indes orientales el sœur du
baron de Beyens, ministre plénipotentiaire
de Belgique près la cour des Tuileries
vient de mourir.
M™" de Stuers qui n'était âgée que de
54 ans, laisse trois fils, dont le second, le
chevalier Alphonse deStuers,est secrétaire
de la légation des Pays-Bas Paris.
La dernière descendante des Planta-
genets et des Stuarts, la comtesse de Mor-
ninglon veuve de sir NVellesley Long
vient de s'éteindre, obscure el misérable,
dans une maison de charité, Londres.
Un télégramme de Berlin mande la
mort du fameux maréchal prussien baron
de NVrangel. Le maréchal se trouvait
Wildbad, dans le Wurtemberg el y prenait
les eaux, lorsqu'une attaque d'apoplexie l'a
surpris. Il était âgé de plus de quatre-
vingt six ans.
NOUVELLES DIVERSES.
Mercredi 50 juin aura lieu Poperinghe
l'élection d'un conseiller communal en
remplacement de M. Henri Van Renynghe,
décédé.
En annonçant la vacance de la place
de secrétaire trésorier l'Institut royal de
Messines, nous avons dit que cet emploi
est la collation de la Heine et doit être
confié un officier supérieur. Ces rensei
gnements sont erronés. Le secrétaire tré
sorier de l'Institut de Messines est nommé
par le ministre de la justice, sur l'avis de
la commission administrative. Il ne doit
pas être choisi parmi les officiers supé
rieurs de l'armée le titulaire qui vient de
mourir, et dont la nomination datait de
1806, n'avait jamais porté l'épaulette. Il
est également inexact que les avantages
attachés la place de secrétaire trésorier
de Messines équivalent aux appointements
d'un colonel. Le traitement est inférieur
2,000 fr., et le titulaire doit fournir un
cautionnement de 50 60 mille francs.
Dans la nuit du 18 au 19des mal
faiteurs ont enlevé, l'aide d'escalade, une
quantité d'effets d'habillement quit étaient
déposés chez le cabarelier Struyve, au ha
meau de Montaleux. Mouscrou, el appar
tenant au sieur Lietaert, marchand tailleur
Mouscron. I.a valeur des objets enlevés
est estimée 275 francs. Les auteurs sont
inconnus.
Vendredi dernier vers 6 1/2 heures
du soir, Charles Dejonckere, âgé de 52
ans, domestique chez le sieur Lefévre, fa
bricant Harlebeke, est tombé sous une
des roues d'un camion qu'il conduisait,
qui lui a passé sur le corps. La mort a été
instantanée. La cause est due l'ivresse.
On lit dans Ie Courrier de l'Escaut
Les frères Delannoy, les fameux contre
bandiers, viennent encore de faire parler
d'eux dans les environs de Humes et de
Tainlegnies. Lundi dernier, leur présence
la Glanerie ayant été signalée la gen
darmerie de Rumes, celle-ci se mit aussi
tôt la recherche de ces hommes déjà tant
de fois poursuivis; elle les aperçut, en ef
fet, dans la Glanerie, section de Rumes, et
déjà les gendarmes croyaient les tenir,
n'étant éloignés d'eux que d'environ 50
mètres mais bientôt les Delannoy aidés
par des chiens bien dressés, avaient fran
chi l'espace el laissé bien loin dernière eux
les agents de la force publique. Ceux ci
supposant que les fraudeurs pourraient
bien s'être dirigés vers Tainlegnies, au ca
baret enseigné A mon idée, s'y rendirent en
toute hâte; mais ici nouvelle déception,
car les Delannoy voyant arriver les gen
darmes, les saluèrent bien poliment, ga
gnèrent le large el courent encore, dit-on.
Charleroi est menacé de s'éclouler.
Les habitants de la Ville Haute commen
cent s'émouvoir des mouvements de ter
rain qu'occasionnent les travaux miniers
qui s'exécutent sous cette partie de la ville.
Les crevasses qu'on vient encore de con
stater aux bâtiments des casernes leur
donnent de nouveau réfléchir. Ils orga
nisent des réunions pour pétitionner contre
la continuation de l'exploitation souter
raine.
Le premier congrès de l'Association des
Amis du régime de la nature s'est tenu
Nordhausen. Celte association on le sait,
ne se propose rien moins que de transfor
mer la vie intellectuelle, morale et reli
gieuse, sociale et politique, en restreignant
la nourriture exclusivement aux végétaux.
C'est pour cela que l'on qualifie cette nou
velle secte devégétaliens. Le congrès comp
tait cent vingt membres presque exclusi
vement recrutés dans les classes lettrées
il s'est terminé par un banquet où la viande
le poisson et les liquides alcooliques étaient
exclus.