Une roue en fer qui tourne et que deux FRANCE. MM. les docteurs Hacker, Nagel, Kluge, Meinert et Boruttau M. le professeur Scliellle, M. le pasteur Balzer et M. le li braire de Seefeld ont été les personnages les plus marquants de la féle. Plusieurs résolutions en faveur de la propagande du nouveau dogme ont été prises les mem bres du congrès se sont séparés pleins de foi dans le développement de leur associa tion, et sont persuadés que l'humanité en tière ne tardera pas adopter leur régime herbivore qu'on pourrait résumer en ces mots: la régénération de l'homme par le cresson Tandis que nous avons une tempéra ture presque hivernale, une chaleur exces sive règne dans plusieurs parties de l'Eu rope. A Kieff (Russie), le thermomètre est monté 35 degrés Réaumur dans les campagnes environnantes, le seigle et mê me le blé sont déjà en épis, et la moisson pourra être faite avant la fin du mois. Tous les agriculteurs d'Autriche se plai gnent également de la sécheresse, et le lac de Neusiedelen Hongrie, se trouve com plètement tari. Le fond du bassin est cou vert d'une herbe touffue, et les habitants y mènent paître leurs troupeaux. Dans ces différentes contrées, l'intensité de la chaleur et les vents qui soufflent sans interruption exercent sur les produits de la terre uneinfluence des plus pernicieuses. On craint aussi que cette température ex ceptionnelle n'engendre des épidémies et des fièvres malignes. Les auteurs présumés du vol de Neuf- château ont été arrêtés dimanche, Fou- cbes, et amenés la prison d'Arlon. Ce sont deux Prussiens établis dans ce village depuis un certain temps. Le docteur Guyon a désigné sous le norndefîlairesous conjonclivalun helminthe ou ver qui habite dans l'œil de l'homme entre la conjonctive et la sclérotique, et dont, cause de la transparence de la première de ses deux membranes, on peut suivre les mouvements chez la personne qui en est afïectée. On le voit disparaître après un certain laps de temps pour re venir, puis disparaître encore, ce qui peut se renouveler plusieurs fois. En 183S le savant qu'on vient de nommer fit connaître Je cas d'une jeune négresse de la Martini que originaire de la côte d'Afrique qui avait la fois deux filaires longs chacun de 5 4 centimètres Habituellement, l'un se trouvait dans un œil et l'autre dans l'autre mais ils se réunissaient quelque fois le passage du côté droit ou côté gau che se faisant avec une grande rapidité travers le tissus cellulaire de la racine du nez. Ils étaient séparés lorsque le chirur gien fit l'extraction de celui qui se trouvait alors dans l'œil gauche mais lorsque quelques heures aprèsil voulut faire la seconde opération il vit que l'autre ver avait passé son tour dans l'œil gauche d'où on le relira par une nouvelle incision. Plus récemment le même observateur a mis sous les yeux de l'Académie le plus grand ver qu'on ait extrait de l'œil celui- ci mesurait 15 centimètres de long; il provenait d'un nègre du Gabon. (Coums.) Des lettres de Russie nous apportent les détails les plus navrants sur la des truction de Berdytchefî. Depuis plusieurs jours, toute la ville est en feu. Plusieurs centaines de maisons out déjà été la proie «les flammes. Berdytcbef, gouvernement de Volynie, est une ville de vingt-mille habitants, célè bre par ses foires et ses pèlerinages la Vierge. Elle est, ou plutôt était habitée en j grande partie par les juifs. Les incendies sont très fréquents en Russie, et il est fort difficile de s'en rendre maître, car tout est construit en bois dans ce pays, chaussées, trottoirs et maisons. Une allumette jetée terre suffit pour consumer tout un village. Aussi est-il dé fendu de fumer en Russie dans les rues de toutes les villes, sous peine d'un rouble d'amende. Dans les bazars toute espèce de lumière est interdite. Il en est de même dans les foires. De petites lampes brûlant devant les images sont seules permises. A Saint Pétersbourg, dans tous les quar tiers au siège de la police s'élève une tour au haut de laquelle des globles de feu an noncent les incendies pendant la nuit; lorsque c'est dans la journée, des boules noires remplissent cet office. Par un usage qui remonte Pierre le Grand, les souverains russes doivent se porter eux mêmes partout où le feu se dé clare. Chefs de la grande famille, ils doi vent l'exemple du dévouement et n'y manquent jamais. En 1837, par un froid de vingt degrés, le palais de l'Ermitage devint la proie des flammes. L'Empereur dirigeait lui-même les travaux de sauvetage, lorsqu'il apprit qu'un incendie venait d'éclater Vassili OrlolT. Il détacha aussitôt un grand nombre de pompes qui entouraient le palais se jeta dans un traîneau et passa la nuit Vassili- Orlofï. sans se préoccuper de l'incendie de son palais, qui lui coûtait ses chefs-d'œu vre les plus précieux. On annonce de Londres une horrible catastrophe. Le 17 juin, dans l'après-midila pou drière d'Ilanworth a sauté. On ignore jus qu'à présent les causes de ce malheur, dont les conséquences sont terribles. La poudrière d'Hanwortb était une des plus importantes manufactures d'Angle terre. Dirigée par MM. Curlis et Harvey, elle occupait constamment une certaine d'ouvriers, indépendamment desemployés. Un peu avant quatre heures, une explo sion détruisait une grande partie des bâti ments et projetait deux ou trois cents mètres des moellons, des briques, d'énor mes éclats de bois, et les corps mutilés des malheureux surpris par le sinistre. Cinquante ou cinquante cinq ouvriers ont été plus ou moins grièvement blessés. On compte vingt cinq ou trente morts, dont on recueille les membres épars dans les décombres. Si la terre, pour une cause ou une autre, était instantanément arrêtée dans son mouvement, sa température s'élèverait brusquement on degré si élevé que tou tes les matières qu'elle renferme, si réfrac- laires qu'elles fussent, seraient réduites en vapeurs. Globe de vapeurs surchauffées la terre a été dès son débutet immédiate ment globe immense de vapeurs elle re deviendrait. Nous serions tous calcinés, liquéfiés, va porisés Ceci n'est pas un conte inventé plaisir. Les calculs les plus indiscutables, basés sur des expériences parfaitement décisives, ne laissent aucun doute cet égard. Le mouvement anéanti se transforme en chaleur. Un boulet dont la vitesse est anni hilée quand il heurte la cible, s'échaufïe au point qu'il n'est pas possible de le tou cher avec les mains. Or, qu'est ce que la vitesse anéantie du boulet, 400 mètres la seconde côté des 30,000,000 de mètres de vitesse du globe terrestre électro-aimants arrêtent brus (uement dans son mouvement devient brûlante. El ici les aimants agissent distance, par simple influence il n'y a pas choc. La terre, ainsi arrêtée, passerait aussitôt au rouge cerise, au rouge blanc pierres, métaux, rien ne résisterait! Nous dispa raîtrions dans un océan de feu, au milieu d'un cataclysme épouvantable, dont heu reusement ni l'histoire ni la géologie n'ont jamais signalé d'exemple. (Journal officiel). On vient d'inventer en Amérique un papier imperméable au point de permettre de débiter les liquides dans de simples cornets. Un jeune négrillon, domestique chez M. Reynolds, fermier Howard county (Missouri), jouait avec un pistolet tout-à- coup l'arme part entre ses mains, et la balle va frapper la petite fille de M. Rey nolds, qui tombe roide morte. Le bruit <ie l'explosion attire du monde, le jeune nègre, interrogé, raconte le mal heur qui est arrivé puis éperdu de ter reur, se sauve dans les bois, d'où il est ra mené le lendemain et écroué provisoire ment dans la maison d'école. Deux jours après, il en a été enlevé par des gens masqués qui l'ont pendu un arbre voisin. La mère du supplicié as sistait l'exécution, poussant des san glots, criant que le malheur avait eu lieu par accident, que son fils était innocent, et suppliant les boureaux de le lui rendre. Ceux-ci, pour toute réponse, ont saisi la malheureuse mère, et, sous l'arbre où son fils s'agitait dans les dernières convulsions de l'agonie, lui ont donné cent cinquante coups de fouet. On ne dit pas que les au teurs de celte double atrocité aient été in quiétés. Paris 21 juin. L'Impératrice préaidera le coDseil des ministres pendant le séjour de l'Empereur au Camp de ChâloDS. Nous empruntons au jooroal le Paria quel ques détails sur l'arri«ée de la reine de Portugal a Paris: La reine Maria Pia est descendue diman che, h neuf heures et demie do matin, au Grand- Hôtel, a*ec une suite de vingt-quatre personnes, dont quatorze domestiques. n C'est par nu train spécial qu'elle est venue de Bordeaux. Les wagons salons de l'Empereur avaient été mis sa disposition. Le maréchal duc de Saldanba, ambassadeur extraordinaire et ministre plénipoten tiaire de Portugal Paris, avait été invitéainsi que sou neveu, le vicomte de Lancastre Saldanba, premier secrétaire de l'ambassade, prendre place dans le train royal. Des voitures de la cour attendaient la reine a la gare d Orléans. Toute l'ambassade, le haut per- sounel du chemin de fer et plusieurs Portugais de distinction s'étaient portés sa rencontre. Le ma réchal duc de Saldanba a conduit sa souveraine jusqu au Grand Hôtel. La Reioe occupe les numé ros, 55, o4, 35, 36, et 37, comprenant une chambre a coucher, trois saloos et nne salle manger; aux 10, 45, 48, 49, sont logées les dames d'honneur, et MM. le comte Valle de Reis, de Souza et Salqué. Les autres personnes de la suite occupent des appartements do second étage. Les appartements choisis pour la Reine don- neut sur le boulevard. Ils sont desservis par un escalier particulier et une cour spéciale complète ment séparés do reste de l'hôtel. Le porte cochère qui y donne accès est celle du n* 1 de la rue Auber. Uu huissier se tient dans la loge do coucierge, qui renferme une table cou verte d'un tapis vert. Une table semblable est dans le vestibule qui précède l'escalier. Derrière cette table se trouve ud autre huissier. C'est ta qu'oo vient s'inscrire. Le nombre de bagages dont la Reine s est fait suivre est

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2