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ANGLETERRE.
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Noos (routons dans le Journal de Québec
de longs détails sur les naufrages des deux barques
Margaret et Zetusarrivés le 16 maiet qui lui
ont été fournis par le seul survivant de ce sinistre,
M.James Donald,le contre-maître de la Margaret.
Eo voici un résumé
Dans la unit du i5 nous étions poussés par on
vent fort de N.-N.-E. et noos faisions sept railles
l'heure. La mer était grosse et raenaçaute. La
barque Zetus s'approcha a portée de voix de nous,
elle suivait la mèiue direction que nous. Graduel
lement elle nous devança, et environ trois ou
quatre longueors eo avant elle donna contre les
rochers. L'obscurité était profonde et il pleuvait
torrents. U* instant après ooos étions nous mêmes
sur les rochers et la mer uous couvrait. Comme la
Margaret se brisa la dernière, je pus voir les der
niers moments de la Zetus. Elle resta peine une
demi heure sur les rochers, ses mâts tombèrent les
uos après les autres et elle fut mise eo pièces bien
tôt après, sous l'effort des vagues qui s'élevaieut
des hauteurs immenses. Tout le monde a dû périr.
Dix minutes après, notre mât d'artimon et nos mâts
de misaine tombèrent. Mais, avant leur chute, nous
teotâmes de descendre dans oue chaloupe; une
vague fondit sur le bâtiment, frappa la poupe et
l'arrière de la cabioe et mit la chaloupe en pièces.
Nous essayâmes ensuite de lancer nue autre cha
loupe. mais cette dernière eut le même sort que la
précédente; une mer immense s'abattit sur le pont
et y fît de grands ravages. Six ou sept hommes
furent blessés. Nous essayâmes alors de lancer la
pinasse, mars la mer était furieuse et elle brisa
aussitôt cette dernière embarcation. L'arrière du
bâtimeot se brisait, et le mâl'd'avant allait d'uu
côté et d'autre, obéissant au roulis. Noos construi
sîmes alors un radeau avec les planches du pont au
fur et a mesure qu'elles se détachaient. C'est alors
qoe le mât d'avant tomba la mer. Nous étions
quinze personnes crornponnées au beaupré; uous
fîmes une courte prière recommandant notre âme
Dieu et noos lûmes emportés avec le beaupré.
Qoand je revins h la surface, l'uo des hommes me
saisit par les jambes, et s'éleva ainsi la surface de
l'eau et me laissa ensuite.
Quand je fus délivré de cette étreinte gênante,
je saisis ooe pièce de bois d'environ 3 pieds et 4
pouces; un instant après, je montai sur ou morceau
de pont qui me fit flotter, ce qui aie permit de re
garder autour de moi. Je vis alors tous les matelots
gisarrts sur leurs petites pièces de bois, la tête plon
gée dans l'eau, apparemment résigués leur sort.
Ceux qui n'avaient pas les jambes cassées étaient
engourdis par le froid, n'ayant la plupart que leurs
vêtements de dessous. Personne, excepté le capi
taine et moi ne lutta pour conserver sa vie. Le
capitaine avait pu s'emparer d'une pièce de bois,
mais il ne s'y maintint pas longtemps. Je fus sou
vent précipité l'eau, mats je parvenais toujours
saisir mon épave. Une fois, une' pièce de bois me
frappa la tète et fit jaillir le sang, mais je ne per
dis pas connaissance.
Enfio, je parvins sur les rochers, mais je ne
pouvais me tenir sur les jambes; je tombai plusieurs
fois lourdement, le sang couvrait ma figure. Je
tentai de ramper ru'aidaot des roaios et des ge
noux mais mes sens m'abaodonoaieot; c'est alors
qoe je vis deux hommes accourir de mon côté.
C'étaient MM. Magloire Boucher et Joseph Leves-
que. Ils m'emportèrent dans lents bras dans une
maison où ils me traitèrent avec bienveillance. Je
fus couché sur un lit, où je dormis trois heures;
qoand je me réveillai, je leur demandai s'il en
était venu d'autre sur le rivage. Je m'habillai mal
gré eux et je retournai au rocber pour voir si je ne
pourrais pas sauver quelqo'uo, mais je ne pus rien
voir. Les débris du bâtiment étaient sec au mi
lieu des rochers.
Ainsi, dans l'espace de deux heures et demie,
environ 3t hommes ont péri.
On lit dans VInternational Nous avons du
plaisir-h noter tout ce qui se rapporte aox divers
moyens d'établir une communication de pied ferme
entre l'Angleterre et la France, soit par-dessus,
soit par-desscus le canal de la Manche. Ces divers
projets, qui tendent au même but, et qui, eo
définitive, ne s'excluent pas l'uo l'autre, sont éga
lement digues d'attention et de sympathie.
Jeudi dernier, le comité des promoteurs do
projet dn tnnnel sous marin entre Douvres et un
point sur la côte de France choisi près du cap
Blanc Net, a eu nne entrevue avec M. John B.ight,
au ministère du commerce, Whilehall. Lord
Richard Gros-venor, membre du Parlement et pré
sident dudil- Comité, a présenté au ministre la dé-
pntarfou, qui se composait de l'amiral Elliott, de
MM. William Hovves, Stephenso C'aïke, et des
ingéoieuis Hawksbaw, Biuulees, William Lowe,
Thomé de Gammood, et de M. W. Bellingham,
le seciétaire.
Loid R. Grosvenoor a exposé M. Bright les
démarches faites jusqu'à ce jour pour la mise en
réalisation de ce gigantesque projet. Il a été sou
mis b l'empereur Napoléon, et le gouvernement
français a nommé une commission scientifique
chargé de l'examiner et d'en faire un rapport. Ce
rapport a été en faveur dn projet, et l'a déclaré
praticable. Pour une entreprise internationale de
ce caractèrequi nécessite l'emploi d'un vaste
capital, il n'est pas déraisonnable de compter jus
qu'à un certain point sur l'encouragement moral
et matériel des gouvernements de Fraoce et d'An
gleterre les promoteurs demandeut donc aux
deux gouvernements de garantir 5 p. c. d'intérêt,
non pas sur le capital de l'entreprise elle-même,
mais sur un capital de 2 millions sterling destiné
au travail préparatoire et au crensemenl de deux
étroites galeries allant de l'un b l'aotre côté. Le
gouvernement français attend, pour l'accorder, de
voir quel sera l'avis de l'Angleterre. Le bot de la
dépniation est de demander que le gouvernement
anglais veuille bien prendre le projet en considé
ration. M. Bright, après avoir longuement ques
tionné les promoteurs sur diverses questions
tcbechniqnes et sur la possibilité de telle ou de telle
partie des travaux projetés, a promis de soumettre
la question au cooseil des ministres une prochaine
occasion.
La statistique officielle des morts par
accident, en Angleterre, en constate 28,000
par an. On y voit ûgurer un homme mort
de peur après un coup de tonnerre, deux
personnes tuées par une piqûre d'abeille,
un enfant mort pendant l'opération de la
circoncision. Il y a eu 4,000 enfants en
moins de cinq ans brûlés par le feu, 3,000
par l'eau bouillante, 2,000 noyés, 5,000
étouffés etc.
Quelle somme de négligence et d'autres
défauts cela représente, et dans un temps
où on se plaint de la dépopulation
PII.17LES ET ONGCENT HOLLOWaY. Aucune in.
certitude. Le saug vicié, ou la fonction imparfaite rie
quelqu'orgaue rngeudre la maladie; en dépurant l'uu et en
établissant l'a tre, elle partira et la bonne santé reviendra.
En exeiçaut ce pouvoir correctif les Pilules Holloway ont
conquis leur léputatiun daus le moude entier, et la précision
avec laquelle elles déracinent les maladies et rétablissent la
santé, a été prouvée pur des succès invariables, depuis treuet
aus. Une Pilule ou deux prises au moment d'aller au lit, te
quand la lassitude et i'abbattemeut se feront ressentir excite
ront le foie uue active séciétiou et ramèneront a une douce
gaieté. Pour douuer de l'appétit les. Pilules Holloway fcout sans
rivales. Elles chassent immédiatement toute flaluleuce, nausée
ou malaise qu'on ressent après lè repfts et qui sont le plu»
souvent, de très désagréables symptômes de dyspepsie.
f L—_*-L - 1
Toute maladie cède la dotîfce Réïalènta Du Barryqui
r- ud sauté, énergie, digestion «t sommeil Elle guéiit, sans
luétleciue, ni purges, ni frais, les dyfyepsies, gastrites, gas
tralgies, glaires, vents; acidirër, pituites, nausées, renvois,
vomissementscousjipation diarrhée, toux, asthme, phlhisie,
tous désordres de la poitrine, gorge, haleine voixdes bron
ches, vessie, foie, refus, intestins muqueuse, cerveau et sang.
no,ooô curesy compris celles de S. S. le Pape le duc de
PluskowMme la marquise de Bréhanetc. Plus nourris
sante que la viaude, elle éoouomise 5o fois sou prix eu d'autres
remèdes.
N° 4°i433 M. Bladwin, du délabrement le plus complet
des nerfs, estomac, vessie, intestins et paralysie des membres,
par suite d'excès de jeunesse. Cure N° 62,815, Thuillies
(Belgique), 3o septembre i863. Deptiis 20 ans, j'ai souffert
d'une dyspepsie avec tous les maux qui en lésultènt. Votre
Revalenta Arabica a fait disparaître la stupeur, la chaleur de
l'e.-tomac et les congestions cérébrales, J.-J. Noël
48,721. M. le baron de Zaluskoyvskigéuéral de division, dè
souffrances terribles de plusieurs années dans les voies diges-
tives.
En boîtes de i/4 kil., 1 fr. 25; 1/2 k., 4 'e kik 7 f'*
6 kil 3t fr. 12 kil., 60 fr -- La Revalenta chocolatée rend
appétit, digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux
enfants les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que la
viaude et que le chocolat ordinaire. Eu boîtes et en tablettes
de 12 tasses, fr. 2-a5; de 576 tasses, 60 fr., ou euviiou 10 c.
la tasse. Envci contre bfifc de poste. Barri du Barry et
C°, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles.
Se vend Ypres, chez MM. FRïstfu, pharmacien; Beclwe,
pharm G. Vers, pbarin., et Mahieu, pâtissier, et daus toutes
les villes, chez les premiers pharni., épiciers et confiseurs. 8.
ETAT-CIVIL BTPKES,
Du ta Juin au 2 Juillet Inélus.
NAISSANCES 7. Sexe masculin 6idem féminin 1.
MARIAGES. Doolaegbe, Charles, peiutre, et Decreus,
Julienne, saus profession. Vaumechelen, Louis, boutiquier,
et DemeulemeesterMarie, tailleuse. Taccoeu Pierre,
cultivateur, et Waterbley, Marie, domestique.
DÉCÈS. Wallaert, Florimond, 44 ausbonchercéli
bataire, rue de Menin. Deweerdt, Pélagie, 47 ans, sans
profession, veuve de François Gruwier, rue de la Boule.
"Yergauweu, Marie, 67 aus, propriétaire, veuve d'Édouard
Malou, rue S1 Jacques. Vanneuville, Pierre, 57 ans, sans
profession, célibataire, rue Longue de Tbourout.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS Sexe masculin
1»idem fémiuin
YPRES, 5 JUILLET 1869.
ftTAT Indiquant les quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville i
NATURE
De.
«raina et Weuréea.
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogramme*.
PKIX
M«TE.\
par 100
kilogrammes.
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Froment
Seigle.
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Féteroles.
Pommes de terre
Beurre
23,700
5,ioo
100
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2,000
3,6oo
28-75
23 OO
25-00
i5-5o
26-00
9 OO
25o-oo
80
75
44
80
80
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Pain de farine de froment brute 27 c® le kilo.
Idetn pour les fondations de 5o cs, 1,110 gr.
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