animaux de celte provenance el necourent
pas ainsi le risque de propager le mal.
On connaît aujourd'hui le chiffre
officiel des victimes de la lerrihlc explosion
de feu grisou qui a lieu récemment dans
le bassin de Plauen, près de Dresde Les
morts sont au nombre de 276. Tous les
cadavres ont été retrouvés, l'exception
de deux. Ils laissent 206 veuves, sans
compter 2 fiancées, et 639 enfants.
Les régales anglo-américaines de
viennent la mode. On en annonce une
nouvelle, qui aura pour champ de course
l'Atlantique elle sera courue par un yacht
anglais, le Cambria, appartenant M. Ash-
bury, qui a porté le défi, el le yacht amé
ricain Dauntlessde M. Bennettqui fut
vainqueur l'année dernière de la course
entre Américains.
La traversée doit avoir lieu en septem
bre; le point de départ est New York, et
le poteau d'arrivée le fanal de Sandy Hook,
dans l'île de Wighl.
Un journalier d'Osaka (Japon) avait
perdu sa femme, qui lui avait laissé deux
enfants en bas âge. Le pauvre homme n'a
vait rien trouvé de mieux faire que de
se remarier. Mais il était tombé sur une
femme digne des empoisonneuses de Mar
seille. Pour cacher ses désordres, cette ma
râtre résolut de se débarrasser des deux
enfants. Elle est fit bouillir tout vivants
dans nne chaudière comme il y en a dans
chaque maison du Japon, pour préparer
des bains dont les Japons sont grands
amateurs.
Elle voulait sans doute faire croire que
les enfants, étaient tombés par mégarde
dans cette eau bouillante. Le crime fut dé
couvert dit la Liberté, et la criminelle prit
la fuite. Mais il y a au Japon des gendar
mes, qui ne tardèrent point l'arrêter. On
la fit comparaître devant les juges du pays,
qui la condamnèrent, d'après ce que nous
apprend le Times, h être bouillie petit feu
dans un bain d'huile.
L'exécution, rare même au Japon, où
les supplices horribles émaillent le Code,
n'avait pas encore eu lieu au départ du
courrier. Elle était retardée parce que l'on
avait voulu obliger toutes les belles-mères
du pays envoyer un petit flacon d'huile
afin de contribuer remplir la fatale chau
dière. Cette formalité, destinée compléter
l'enseignement de ce supplice, est, on le
comprendra facilement, assez longue
remplir.
La Compagnie du câble anglo américain,
qui, dès l'ouverture, avait fixé 500 francs
le taux d'une dépêche entre Londres et
New York, vient, de réduction en réduction,
de fixer son tarif minimum 37 Ir. 50 e.
pour toute dépêche entre la France et les
Etats Unis. C'est absolument le même prix
que celui de la Compagnie du câble franco-
américain, qui va sans doute être forcé de
réduire encore ses prétentions, au grand
avantage du public.
Fait singulier et qui mérite d'être
noté, propos de l'incendie des entrepôts
de whiskey, Philadelphie ce sont surtout
les compagnies d'assurances anglaises qui
ont souffert de ce gigantesque sinistre. Cinq
compagnies de Londres y sont prises pour
720,000 dol.en ce qui concerne la mar
chandise détruite, plus 500,000 dollars,
valeur des bâtiments assurés par elles. Les
compagnies américaines ne perdent que
20,000 dollars chacune, l'une dans l'autre.
On écrit de Londres, 27 août La
grande joute nautique entre l'Angleterre
et l'Amérique, représentées, l'une par les
élèves du Collège d'Howard, l'autre par
ceux d'Oxford, a eu lieu aujourd'hui après-
dînersur la Tamise, près de Pudnay, char
mante localité des environs de Londres.
Une affluence considérable de monde
assistait la course les deux bords de la
Tamise étaient littéralement encombrés
de spectateurs. Les parieurs étaient aussi
très nombreux et les sommes engagées
étaient considérables. Les Américains
avaient pris pour couleur le brun et les
Oxoniens le bleu foncé, celle même nuance
que depuis dix ans ils ont fait triompher
dans leurs combats avec les élèves de Cam
bridge.
Au début de la course, l'équipe d'Ho
ward pris l'avance et l'a conservée pen
dant plus de la moitié du parcours mais,
par suite d'une mauvaise manœuvre du
barreur, l'embarcation s'est engagée dans
un endroit difficile du fleuve, et c'est alors
que les Oxoniens ont rejoint leurs adver
saires, les ont dépassés et sont arrivés
premiers avec une avance d'environ 120
pieds.
Deux femmes sont mortes de faim
Londres dans la journée de samedi.
La première, appelée Sarah Taylor, était
âgée de quarante neuf ans. Le mari a dé
posé que. pendant quatre ans, lui, sa fem
me, sa fille et ses deux fils en travaillant
tout le jour, ne parvenaient gagner que
quinze shillings par semaine. Il leur arri
vait quelquefois de ne rien gagner du tout.
Ils mangeaient de la viande une fois par
mois. C'est du moins la déclaration de
Taylor.
On conseillait Sarah d'aller au work-
bouse, mais elle disait
Non, plutôt mourir de faim.
Et c'est ce qu'elle a fait.
La nourilure de la famille consistait en
un morceau de pain et une tasse de thé
deux fois par jour. La maison était en rui
nes. Le vent et la pluie entraient qui
mieux mieux par de larges ouvertures.
Pas de vitres aux fenêtres, le plancher
percé en différents endroits, etc.
Le même jour mourut d'inanition Mary
Donohue, pauvre Irlandaise de vingt-deux
ans.
Elles vivaient, elle et ses deux sœurs, du
produit de leur couture. Mary pouvait ga
gner, en travaillant bien tout le jour et
huit heures dans la nuit deux pence et
demi. Il est arrivé pourtant aux trois
sœurs de gagner ensemble dix shillings
pendant trois semaines mais en général
leur gain s'élevait la somme de quatre
ou cinq shillings au plus.
Lorsque le médecin de la paroisse fut
averti delà position désespérée de la jeune
fille, il lui fil une visite et la fil aussitôt
transporter au workhouse mais il était
trop lard, Mary mourut en roule.
La moitié du village de Chawleigh
dans le Nord Devonshire. vient d'être dé
truit par un incendie causé par des petits
enfants jouant imprudemment avec des
allumettes. Cent cinquante personnes se
trouvent sans asile par l'effet de ce sinistre.
Il y a quelque temps, en Angleterre,
on s'occupait beaucoup de la question de
savoir si un espadon pourrait planter la
large épée dont la nature l'a pourvu dans
les flancs d'un navire, elensuite l'en retirer.
Un fait curieux et probant vient de se pas
ser récemment. Le navire Ueriliaqui est
maintenant en réparation Singapore, a
ressenti dernièrement, étant en mer, un
coup violent asséné par un corps étrange
sous la quille du bâtiment; un deuxième
coup a suivi immédiatement, puis un
troisième.
Le capitaine supposa d abord que le
navire venait de toucher les débris d'uu
bâtiment naufragé. Après avoir réparé sur-
le-champ et d'une manière provisoire ces
avaries, le navire se rendit Singapore, et
là l'on a reconnu qu'un fragment considé
rable de la large épée du poisson demeurait
fixé dans le gouvernail et on le relira en
présence de témoins.
Il paraîtrait que la quille du navire au
rait commencé par loucher l'espadon. Ce
choc inattenlu l'aurait rendu furieux, et
croyant avoir affaire un poisson, il aurait
plongé son arme dans les flancs de VHertlia.
Le coup aurait été asséné si rudement, que
la large épée s'était rompue et était restée
fixée dans le gouvernail. Sans la constata
tion formelle du fait, le capitaine et l'équi
page auraient pu penser que les avaries
avaient été causées par les débris d'un na
vire naufragé, rencontrés et heurtés sous
l'eau. Indian Daily News.)
La nouvelle de la défaite de Harvard
et de victoire d'Oxford dans les régales est
arrivée New-York vendredi, une heure
de l'après-midibien que la lutte n'ait eu
lieu Londres qu'à cinq heures du soir.
L'explication de ce paradoxe est toute
naturelle, puisque New-York, se trouvant
placé sous la longitude 74" ouest, est en
retard sur Greenwicb de cinq heures.
Les marchands de New York reçoivent
habituellement l'heure où ils vont com
mencer leurs affaires les prix declôture des
marchés de Londres et de Liverpool du
même jour.
Un affreux malheur vient d'arriver
Valence: la nouvelle, apportée par le télé
graphe, est confirmée par tous les journaux
de celte ville.
Il y a quelques jours, vers cinq heures
de l'après-midi, l'établissement de bains
froids connu sous le nom de la Rosa de
Faria a été englouti tout coup en entier.
A cette heure, les baigneurs étaient fort
nombreux on se figure la panique qui
s'empara des témoins de cette catastrophe
la confusion qui en résulta, la scène effroya
ble qui suivit.
En un instant, néanmoins, de nombreu
ses barques arrivèrent sur le lieu du sinis
tre et apportèrent quelques secours aux
naufragés on fut assez heureux pour re
cueillir la plupart des baigneurs sachant
nager, mais il n'en fut pas de même pour
ceux qui se trouvaient dans la partie de
l'établissement réservé ceux qui n'avaient
que de faibles notions de natation.
On transporta les personnes que l'on
put retirer de l'eau dans les maisons voi
sines.
Ce qui se passa ensuite fut affreux
voir; des mères réclamaient leurs fils en
poussant des cris déchirants, des pères
osaient peine regarder les cadavres qu'on
déposait sur le rivage des enfants pieu
raient en demandant leur père. Pendant
ce temps des mariniers déployaient un zèle
et un courage au dessus de tout éloge.
On ne connaît pas au juste l'étendue du
désastre; huit heures et demie du soir,
on avait retiré six cadavres d'enfants, mais
il y manquait beaucoup de inonde encore.
La ville est plongéedansla consternation.
ANGLETERRE.
ESPAGNE.
AUTRICHE.
Une lettre de Fionie annonce qu'il éléjsaisi
un colis contenant 10,000 exemplaires d'une pro
clamation ré.olutionoaire de Kossotb. On y invrte
les patriotes de la Hongrie et des proviuces sla.es
se tenir piets, attendu que le jour d'un seule*e-
ment général ne saurait être éloigné.