Thérèse Carme Déchausséde la province française, nommé vicaire apostolique de .Mangalore (Indes orientales), s'est embar qué Marseille le samedi 4 septembre, avec le R. P. Alphonse de Sainte Marie, Carme Déchaussé, procureur du couveot de Bruges, destiné la même mission. Les RR. PP Carmes Déchaussés ont plusieurs missions en Asie, gouvernées par les évêques du même ordre dont les mis sionnaires appartiennent aux différentes provinces qu'ils ont habitées avant leur départ. Le couvent de Bruges a trois de ses Pères dans les Indes; le R. P. Victor de S1 Antoine (Charles Verleure, d'Ypres), parti en 1858; le R. P. Augustin de S"- Thérèse (Ivon Colle, de Lerne S' Martin), parti en 1861. et le R. P. Alphonse de S"- Marie(Léon Pavy, d'Audenarde), précité. La Gazette d'Augsbourgs nous apprend qu'à l'occasion de l'exposition internatio nale des beaux-arts de Munich, S. M. le roi de Bavière a nommé plusieurs chevaliers de l'ordre du Mérite de Saint Michel (1" classe), parmi lesquels nous remarquons les noms suivants qui apoartiennenl la Belgique MM. Aima Tadema, Van Lerius (Anvers), Alfred Stevens (Bruxelles). La même récompense a été accordée pour services rendus la commission de l'exposition, M. De Schampheleer (Brux elles). Un douloureux événement est venu, dimanche après midi,attrister la commune de Hoboken, dit le Journal cCAnvers. Le garde champêtre de cette commune ac compagnait tachasse quelques messieurs de l'endroit. En sautant un fossé, la détente de la carabine que portait le garde s'ac crocha des broussailles et s'abattit. La charge donna en pleine poitrine du mal heureux, qui fut tué sur le coup. Un fait inouï s'est passé dimanche dr Ixelles. Vers 10 heures du malin, des ga mins d'une quinzaine d'années jouant au cochon, derrière la maison communale, avaient allumé un feu de paille, et pour rendre le jeu plus complet, ils s'étaient emparés d'un petit garçon de 6 ans qui as sistait distance a ce divertissement et l'avaient jeté, la face contre terre, sur le feu. Les vêtements du pauvre petit s'en- tlararaèrenl immédiatement, ce que voyant les mauvais garnements qui s'étaient rendus coupables de cet acte méchant, au lieu de secourir le malheureux enfant, s'enfuirent pris d'une terreur subite. Une femme qui passait par là, entendant les gémissements de l'enfant, s'empressa de le retirer de sa douloureuse situation. Mais malheureuse ment il était trop tard. Le petitGis d'une brave et honnête verdurière qui habite rue du Viaduc, était moitié asphyxié et avait reçu la gorge une affreuse brûlure. Mal gré les soins dont il a été entouré il a expiré hier malin après d'horribles souffrances, et malgré les soins empressés des médecins. Il s'appelait Vermeiren. On comprend dif ficilement commentée fait a pu s'accomplir en plein jour sans que le feu ail éveillé l'attention des agents de police, si nombreux cependant Ixelles. La justice a commencé une enquête; nous espérons qu'elle établira la part de responsabilité qui revient la police dans cette douloureuse affaire. (Etoile.) L'expédition française au pôle Nord ne peut se mettre en route cet hiver. Il manque 200,000 francs M Gustave Lam bert pour entreprendre ce long et pénible voyage. On écrit d'Eymoutiers, la date du 6 septembre La commune d'Ey moutiers résolut d'of frir, dimanche dernier, un banquet M. le docteur Cramouzaud. au suji'i de sa rérente nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur. La solennité devait se célébrer dans la salle haute de l'hôtel de ville; on dressa aussi des table.» dans une salle au dessous. La majorité des convives se trouvait dans la salle haute, car il y avait 550 personnes environ. M. I.utscher s'avança pour prononcer un discours. Er un clin d'oeil, chaque con vive quitta sa pare, et cette foule énorme se trouva rangée en demi cercle autour de lui. Au même instant, le plancher de la salle, ne pouvait supporter e poids, s'en- tr'ouvril et entraîna pèle mêle cette masse vivante, au milieu des ustensiles de cuisine, de la vaisselle, des poutres et du plâtre. Ce né fut plus que gémissements, pleurs et cris de douleur. Les convives de la salle basse eurent le temps de fuir le danger; ceux de la salle haute qui n'avaient reçu que quelques confusions coururent aux fenêtres et se mirent crier: Au secours! Il y en avait qui étaient tellement effrayés que. dans leur égarement, ils criaient Au feu au voleur Les voisins du sinistre, qui avaient entendu un craquement sec, res semblant beaucoup une détonation d'ar me feu, puis immédiatement suivi d'un bruit sourd, se précipitèrent de toutes parts vers le théâtre de la catastrophe. On dressa des échelles toutes les fenê très; tout le monde lâchait de se rendre utile quelque chose. On descendit les plus maltraités, on les transporta domi cile. C'était pitié de voir toutes ces têtes et ces visages meurtris, hérissés de verres cassés et ruisselant de sang. La chute avait été tellement violente, que parmi les bles sés quelques uns avaient des fourchettes plantées dans la figure; d'autres avaient des jambes ou des bras cassés. M. le docteur Cramouzaud et M. le curé d'Eymoutiers. qui se trouvait sa droite, n'ont rien eu. Tous deux ont tâché de por ter la consolation dans tous les cœurs. M. le curéexbortait toutes ces pauvres femmes navrées de douleur.qui appelaient en criant leurs maris, leurs pères, leurs frères, leurs fils! M. Victor Hugo vient d'accepter la présidence du congrès de la Ligue interna tionale de la Paix et de la Liberté, qui s'ouvrira, Lausanne, le 14 septembre. Nous empruntons un journal an glais la nomenclature suivante a Nous possédous 105 os, environ 500 muscles la longueur du canalalimenlaireestd'environ 32 pieds. Le sang, chez un adulte, est d'en viron 30 livres ou un cinquième du poids général le cœur a 6 pouces de long et 4 de diamètre il bat 70 fois par minute 4.200 fois par heure, 100,800 fois par jour, 36,772.200 fois par an, et, chaque pulsa tion il en tombe 2 onces t/s, c'est dire 175 onces par minute, 656 livres parheure, 7 tonnes 3/4 par jour. Tout le sang de notre corps passe par notre cœur en trois minu tes. Nos poumons, l'étal normal, contien nent 5 litres d'air. Nous respirons, en moyenne, 1,200 fois par heure, inspirant 3,000 litres d'air ou 120,000 par jour. La peau se compose de trois couches et varie d'un quart un huitième de pouce en épaisseur. Sa superficie en air moyenne chez les adultes, est de 2,000 pouces carrés. La pression atmosphérique étant d'environ 14 livres pour chaque pouce carré, une personne d'une taille ordinaire est sujette une pression de 40,000 livres. Chaque pouce carré de la peau contient 3,500 tu bes transpiration ou pores, pouvant être comparés, chacun, uu petit tuyau de drainage, long d'un quart de pouse, ou moins d'un centimètre, formant une lon gueur totale, pour toute la surface du corps, de 201,166 pieds, représentant un fossé de tuiles, pour drainage du corps, de près de 50 kilomètres de long. Depuis quelque temps, une petite ré volution s'est opérée dans le service d'une importante partie du dîner parisien. Le dessert ne se présente plus sur desassiettes, mais sur pied, autrement dit en branches. A la fin du repas, la table se transforme en verger les pêches, les raisins, les ceri ses pendent aux branches et chacun fait la cueillette pour son compte. Le dessert sur pied est l'indispensable complément d'un dîner sans feuillage. C'est très joli et cela coûte horriblement cher, deux éléments indispensables de succès Paris. Grâce cette ingénieuse innovation il ne faut plus au restaurateur que trois an nées au lieu de six pour faire fortune. Un coiffeur, dont la boutique est si tuée chaussée du Maine, Paris, avait an noncé depuis quelque temps ses voisins qu'il était décidé raser ses clients sans leur demander aucune rétribution. On avait cru d'abord une simple plaisanterie mais, quelques personnes, ayant tenté l'a venture, purent se convaincre que le coif feur avait parlé sérieusement. On ne rechercha pas quel mobile il pouvait obéir et l'affaire ayant fait quel que bruit, depuis plusieurs jours la bouti que de ce barbier désintéressé ne désem plissait pas. Hier après-midi, un garçon maçon était entré chez lui pour se faire raser; le bar bier s'approchait de lui avec un rasoir, lorsque, le regardant d'un œil hagard 0 Si je vous coupais le cou, hein? Que dites-vous là?s'écrie le garçon maçon qui se lève en sursaut, en proie un légitime effroi. o Moi, rien lui dit le barbier ce n'est qu'une plaisanterie. Asseyez vous donc mon brave... L'autre se rassoit, moitié rassuré ce pendant, et ayant toujours l'œil sur le bar bier. qui commence le raser. Au bout d'une minute, la maçon se sent tapé sur l'épaule, le rasoir lui passe devant les yeux comme un éclair, et, comme il se re tourne, il voit le barbier qui, l'œil entlam- mé, lui pose de nouveau cette question Si je vous coupais le cou, hein? Ah ça finirez vous votre sotte plai santerie? lui répond l'autre, qui commen çait s'irriter. Vous ne voulez pas que je vous coupe le cou Mais non, que diable! je n'y tiens pas du tout Ah vous ne voulez pas que je vous coupe le cou... Eh bien je vais me le cou per alors... Et ce disant, le barbier s'applique le ra soir sur le cou. Le maçon crie, les passants accoururent, on se précipite sur le barbier; on lui enlève son rasoir: le malheureux était fou! lia été conduit le soir même dans une maison de santé. Le touraco ou mangeur de plaintain' du cap de Bonne Espérance, oiseau célèbre par la beauté de son plumage, a ses ailes en partie peintes d'une belle couleur rou ge. D'après M. Church, cette matière colo rante contient euviron 6 p. c. de cuivre, qui. introduit en quantités minimes a--ec la nourriture, s'accumule dans cette partie de l'organisme. Il se rencontre exclusive ment dans les parties rouges des plumes; les parties noires n'en renferment pas de traces. On ne peut le séparer de la matière

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2