Dans la nuit de dimanche lundivers - heures, dans une rixe Beveren lez Rou- lers, un individu a eu le crâne brisé coups de pierre et est resté mort sur place. Le coupable est entre les mains de la justice. On écrit de Charleroi Au nombre des sinistres causés par l'ouragan de ces jours derniers nous devons citer la mort d'un jeune garçon de 9 ans, dont les parents habitent Lambusart. Cet enfant, pris dans les branches d'un arbre abattu par la violence de la tempête, ne put se dégager et périt étouffé. Il appartenait une famille d'ouvriers au soutien de la quelle il allait bientôt contribuer par son travail Ces jours derniers, pendant le cours des exercices du camp de Beverloo, deux pelotons de cavalerie se sont rencontrés en pleine charge; ils étaient cachés l'un l'autre, par un pli de terrain. La mêlée fut affreuse: il y eut quatorze blessés dont deux officiers l'un d'eux a la clavicule gauche cassée, et un soldat dont le pied est resté engagé dans l'étrier, a été traîné par son cheval plus de cinquante mètres de distance. Il est entièrement meurtri. L'on se figure difficilement, lorsqu'on ne connaît pas le terrain du camp, que pa reille chose puisse arriver. (Patrie.) Un bien triste accident est arrivé avant hier au Champ de Manœuvres, Liège. Pendant le défilé, un artilleur est tombé du canon sur lequel il était cheval alors que toute l'artillerie allait au trot, et les deux roues lui ont passé sur la poitrine. On s'est empressé de secourir ce mal heureux, mais tous les soins qui lui ont été prodigués sont restés inutiles il est mort quelques instants après. On a le projet d'établir dans les rues de Berlin une ligne d'un pavage spécial qui serait réservée des vélocipèdes trois roues, montés par des commissionnaires qui se chargeraient du transport des pa quets et des voyageurs. En temps de pluie, le véhicule serait couvert, de manière abriter eeux qui s'en serviraient. L'autruche avale tous les objets, qu'elle qu'en soit la nature, qu'on lui pré sente ou qui se trouvent la portée de son bec. Le bois, les os, la pierre, les métaux, le verre, le papier, des pièces des monnaie, des cloustout lui est bon. A peine saisi l'objet est lancé dans la gorge par un brus que mouvement en arrière. M. Henri Aucapilaine rapporte que le bureau des affaires publiques Cherchell possédait une autruche parquée dans une cour intérieure Chaque soir, dit il, nous nous amusions lui faire manger les vieux papiers, les enveloppes, les fragments de journaux, qu'elle engloutissait avec un ap pétit tout fait réjouissant. MM. Verreaux racontent qu'au Cap, une desautruchesqu'ils possédaient avala,coup sur coup, un gros morceau de savon et un bougeoir en cuivre, qui fut rejeté quelques temps après aplati. On montrait des autruches Saint-Quen tin un monsieur, sur la poitrine duquel resplendissait une belle chaîne d'or, s'élant approché jusqu'à portée du bec d'un de ces oiseaux, vit en un clin d'œil sa chaîne et sa montre passer du cou et du gousset de leur propriétaire dans l'estomacdu glouton animal. Une autruche conservée la ménagerie du Muséum d'histoire naturelle avait dans le corps, quand elle mourut, près d'une livre de pierres, de morceaux de fer ou de cuivre et de pièces de monnaie demi usées. Vallisnieri disséqua un de ces ani maux; voici l'inventaire des objets qu'il y trouva des cordes, des pierres, du verre, du cuivre, du fer, de l'étain, et par-dessus tout, un morceau de plomb, le dernier avalé, qui ne pesait pas moins d'une livre. Un individu ouvert par Perrault avait avalé soixante-dix doubles (monnaie de cuivre) réduits peu près aux trois quarts par leur séjour dans l'organe robuste qui les conte nait. (Cosmos.) De toutes les parties de l'Angleterre les nouvelles s'accordent dire que depuis bien longtemps, on n'a eu subir d'aussi terribles tempêtes. Les désastres sont des plus nombreux. Un négociant anglais écrit de la Ja maïque: Une jeune femme vient de s'ap procher de la fenêtre de mon cabinet; sa chant que sa sœur était une mendiante, je lui dis Je n'ai pas d'argentle comité des secours ne s'est pas encore réuni, o Elle me répond Ce n'est pas de l'argent que je demande, c'est de l'eau depuis hier ma sœur est mourante de soif, et nous n'en avons pas une goutte lui donner. Mon domestique, au même moment, me rap portait l'argent que je lui avais donné pour se procurer de l'eau, disant qu'on avait re fusé de lui en vendre. De sorte que j'ai eu donner cette créature le peu d'eau qui nous restait la maison. Un autre Anglais, un fermier, écrit a Notre bétail nous occupe moins en ce moment que nos personnes mêmes; que la sécheresse dure encore quelque temps, et nous mourrons faute d'eau. Baromètre (sangsue). Placer une sang sue dans un bocal ou verre blanc rempli d'eau aux trois quarts et fermé par un morceau de toile clair tissu. Si la sangsue une fois logée de la sorte se roule sur elle- même et reste immobile au fond de l'eau, c'est signe de beau temps, si elle monte la surface de l'eau c'est qu'il va pleuvoir, et elle ne quittera celte position qu'au retour du beau temps. Si la sangsue ser pente avec vivacité c'est signe de grand vent, et dès que le vent commencera souffler l'animal cessera de s'agiter. Si elle se fixe au bord du bocal, il va neiger. Pour annoncer la gelée elle se roule également au fond du bocal. ISapoléon et M. de Talleyrand. Lors de la disgrâce du prince de Benevent, on par lait en présence de Napoléon de l'immense fortune de ce diplomate. Rien n'est moins surprenant que son opulence, répondit l'empereur Talleyrand vend tous ceux qui l'acbètent. Napoléon qui, en 1810, s'exprimait ainsi sur le compte de M. de Talleyrand, savait bien qu'il l'avait quelque peu acheté mais il était loin de prévoir qu'en 1814, ce bon M de Talleyrand le vendrait son tour. FRANCE. ,J—i^— NOUVELLES DIVERSES. Nous avons parlé naguère des collèges catho liques aux Etal-Unis; nons potirons citer comme témoignage de leurs succès le nombre des élèves de qoelqnes-uns en 1868: collège de Saint-Fran- çois-Xavier, a New-York, 5so collège de Saint- Ignace, b San Francisco, 490; université de Notre- Dame, dans l'Iodiaoa, 4s6 collège de Saint-Xa vier, b Cincinuati, 358; collège de Saint-Jean Fordhan Etat de New-York 3oo collège de Georgetown, 3S0 collège Gonzagoe, 329 col lège de Manahatten, 25o; séminaire du Mont Sainte-Marie, dans le Marylaud, i5o. Un \aukee de New- Yotk, graod progressiste s'il en fut jamais, vieul d'inventer une machine voler! Cet appareilappelé thiej hat ^cbapeau- voleur), est un couvre-chef en caoutchouc très- élastique, de la forme de uos horribles tuyaux de poêle. Voici la manière de s'en servir Le voleur entre chez un bijoutierhorloger ou tout autre industriel ejusdem farinœ, et demande voir le dessus do panier. Tandis que le commer çant fait valoir sa marchandise, il choisit le moment opportun pour lui enfoncer violemment jusqu'aux épaules le thief hat. Cela fait, inutile de se presser, le voleur a tout le temps de faire son choix et de détaler pendant que l'honorable industriel, qui ne peut ni voir ni crier, cherche inutilement b se dé barrasser de ce casque d'un nouveau genre. C'est le pape Sixte-Quint, mort en t5go, qui, le premier, a conçu le projet de percement de l'isthme de Suez. Pour s'en convaincre, il suffit d'ouvrir YHis- toire des Papes au XVI0 et xvn° siècles, par Léo- pold Ranke, tome III, page 69, édition belge de i844. Ce professeur de l'Université de Berlin est un protestant et un philosophe son témoignage ne-sera donc pas suspect. Or, M. Léopold Ranke, en parlant du pen chant extraordinaire de Sixte-Quint pour les plaos politiques dit qu'il conçut les plus vastes projets la jonction de la mer Rouge avec la mer Méditerranée, etc. Et il base cette asser- tioo sur une dépêche de Gritti, en date du 20 aoûtlâSy. La catastrophe de Kœnigsberg. La fête organisée par le comité provincial en l'honneur du Roi a eu lieu dans les jardins qui entourent le châ teau. Une illumination splendide avait attiré une foule de curieox. L'affluence s'accrut encore au morneut où le Roi, les princes et les personnage* qui les accompagnaient ont fait une excorsion cir culaire en gondole. Vers huit heures et demie, comme la gondole royale s'approchait du pont, une partie de la balustrade eu bois qui borde ce pont a cédé b la pression do public et, au milieu de cris terribles d'angoisse, un grand nombre des per sonnes tombèrent sur ou entre les bateaux qui se trouvaient au-dessous. L'effroi et le désordre qui s'ensuivirent furent indescriptibles. L'obscurité ne permettait pas d'apprécier l'é tendue du malheur ni de prendre les mesures né cessaires pour le sauvetage. Jusqu'il minuit on ne savait encore qu'approximativement combien de personnes avaient été sauvées et combien avaient été noyées. On est parvenu b rappeler b la vie six ou sept personnes qu'on avait retirées sans con naissance. Ou comptait ce moment vingt-six ca davres retirés. Parmi eux se trouvaient quatre ou cinq enfants au -dessous de dix ans, plusieurs jeu nes filles et plosieurs femmes, entre autres la femme d'un chirurgien major. Mais on présumait que plusieurs morts restaient encore dans l'étang. La fêle a été immédiatement arrêtée par ordre do Roi. (Gazette de Kœningsberg.) D'autre part, une dépêche de Kœningsberg, en date do i5 septembre, porte au sujet de ce mal heur Par ordre du Roi, toutes les fêles qui avaient été organisées ont été contremandées. On a retiré trente cadavres. Le Roi visite au jourd'hui les hospices et les institutions de bien faisance. Paris, i8 septembre. Les préparatifs du voyage de S. M. l'Impératrice en Orient sont poossés avec un redoublement d'activité. On lit dans le Soir: La santé de l'Empereor est dans l'état le plus satisfaisant. Sa Majesté a re pris complètement la direction de sa journée. Les médecins n'ordonneDt le malin ni les quantités ni les qualités d'aliments. L'Empereur décide, au dernier moment, ses sorties b pied ou en voiture en raison de la température 00 de ses occupations. Il devient impossible aux familliers du château de savoir d'avance les intentions de Sa Majesté au sujet de ses promenades. MM. Corvisart et Conneau conseillent b l'Em pereur on séjour de quelques semaines b Biarritz. On se mettrait en route aussitôt apiès le départ de l'Impératrice pour Coostaotinople. Toutefois rien n'est encore résolu. L'Empereur a voulu prendre connaissance de l'article médical publié par le Réveil, et n'a paru impressionné eo aucune manière des smistres pro nostics du docteur X... On ne sait pas si Sa Majesté viendra demain

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2