ANGLETERRE. ÉTAT-PONTIFICAL. ALLEMAGNE. Dresde, 21 septembre, 1 heure après-midi. aux courses do bois de Boulogoe. C'est affaire eolre ses occupations, le temps et sa volonté. On doqs écrit de Constaolioople qu'on fait en ce moment des préparatifs immenses eo tue du voyage de l'Impératrice. Oo termine l'armement des deux yachts vapeur dn Sultan, dont l'aména gement sera entièrement chaogé. Ou termine éga lement un magnifique caïque destiné b être offert b l'Impératrice, pour ses promenades sur le Bosphore, où uue grande fête de jour et de ouit doit avoir lieu le surleudemain de l'arritée. L'escadre otto mane, mouillée la pointe du Vieox Sérail et la Corne d'Or, prendra part b celte fêle, qui dépassera toutes celles du même genre qui oui eu lieu jus qu'ici. Patrie L'autre jour, dit le MoniteurM. Lebœuf, ministre de la guerre, envoie toucher son traitement au payeur par deux maodats, l'un comme ministre, l'autre comme général de division; mais il fut bien étonné qu'on lui retournât celoi de général. Oo lui expliqua que c'était par ordre de M. Magne, qui voulait éviter le cumul; que si M. Miel touchait trois traitements, c'était comme maréchal de France, comme sénateur, qui sont deux dignités, et comme ministre; mais qoe lui n'avait qu'on simple grade, celui de général de division, et qoe, par conséquent, sous peine de cumol, il ne pouvait toucher que son traitement de ministre. Le plus piquant de l'aventure, c'est qoe ne re cevant plus son traitement de général de division, qu'il recevait b Toulouse, en même temps qoe celui de commandant du sixième corps d'armée, le gé néral Lebœuf se trouve avoir perdu pécuniairement au change, en troquant son grand commandement contre le portefeoille de ministre de la guerre. Il émarge moins qu'il n'émargeait. Nous avons, il y a deux jours, donné comme certaine la nomination du général de division d'Autemarre d'Ervillé comme commandant des gardes nationales de la Seine; le Journal officiel a publié ce matin cette nomination et vient ainsi con firmer ce que doos avions annoncé. [Patrie.) La princesse Margueritefemme de don Carlos, a quitté jeudi malin son appartement dû n* 14, roe Chauveau-Lagarde, b Paris, et s'est dirigée avec sa suite vers la gare do chemin de fer de Lyon. Elle se rend directement b Genève. Sa suite se compose d'un enfant de sa nourrice, de deux dames, d'un chambellan et de quatre domes tiques. Le chambellan a visité hier tous les four nisseurs du quartier de la Madeleine, les a soldés et a donné vingt francs b chacune des personnes qui portaient les provisions dans la maison du priuce. Le coiffeor do prince, M. Pascal Tonda, qui est né en Espagne, a été rémunéré avec une munificence royale. Don Carlos n'est pas reveno b Paris, comme le disent les journaux; il attend sa famille b Genève pour se rendre avec elle chez son oncle, le doc de Bordeaux. La princesse Marguerite, âgé de 22 ans, est fille de feu Robert I", duc de Parme, et de feu la duchesse Lonise-Marie-Thérèse, sœur do duc de Bordeaux. [Presse.) D'après Y Indicateur vinicole, de la Gi ronde, la récolte serait satisfaisante dans le Borde lais, sous le rapport de la quantité et de la qualité. Le Languedoc est moins bien partagé. Des échantillons de vin nouveau ont paru sur le mar ché de Cette. On écrit de Tbann au Courrier du Bas- Rhin Le dimanche 5 septembre, b sept heures du soir, un bien malheureux accident est arrivé b Vieux-Thacn, dans la maison de M. Silvère Miche 1er, qui était b souper avec sa femme et ses deux petites fiHes; la table était éclairée par une lampe b pétrole. Tout b coup, le dessus de la lampe qui retient la mèche sauta et l'huile de chiste prit feu. Voulaot éteindre les flammes, Micbeler renversa la lampe, et le feu aussitôt se répandit dans la cham bre se communiqua aux vêtements des personnes présentes et au berceau dans lequel était couché le petit garçon de Micbeler, âgé de 7 mois. Micbeler poussa alors ses deux filles hors de la porte et jeta de l'eau sur le feu, qui n'en prit qu'une plus grande intensité. Oo arracha enfin l'enfant de son berceau et on le transporta devant la porte. Ce pauvre petit avait été fortement brûlé, et il succomba le lendemain, au milieu d'atroces souffrances. L'une des deux filles de Micheler a pu se 3 sauver sans être atteinte, mais l'autre, Caroline Micheler, âgée de trois ans, a eu les mains et le menton horribleraeot brûlés pendant qu'elle se cramponnait aux jambes de son père pour échapper b la mort. Sa vie est encore aujourd'hui gravement eo danger. Micheler lui-même a plusieurs brûlures aux mains,' et sa femme a également une forte biûlure b la jooe droite, a L'astronome NicI (L. d'A.), de Périgoeux, fait les prédictions météorologiques suivantes qui intéresseront surtout les gens de mer Voici venir la saison critique pour les gens de mer, l'équinoxe d'abord, puis une série de périodes dangereuses qui laisseront de tristes souvenirs dans l'esprit des populations côtières; l'automne de 1869 sera marqué en noir dans les annales mari times. Je crois accomplir uo devoir eo signalant les époques critiques. Puissent les marins tenir compte de mes avertissements! Des bourrasques séviront sur nos côtes, sur la Méditerranée, la mer du Nord et la Baltique, du 20 au 2Ô septembre; du 4 au 8 octobre, du 10 au 13et du 18 au 28; du 1" au 4 novembre, du 6 au 11 et du 26 au 3o; du 3 au 7 décembre, du 10 au 13, du 18 au 22, et do 26 au 29. Avis aux geos de mer, aox armateurs et aux capitaines de port. J'engage les intéressés b prendre note de ces périodes, que je signalerai de nouveau par la suite, en indiquant plus particulièrement les ré gions exposées aux bourrasques. Le Cosmos raconte en ces termes commeot on propriétaire de Neuville-les-Dames, départe ment de l'Ain,est parvenu b détruire les vers blancs qui infestaient ses terres: Ayant observé que ses chiens de chasse étaient très-friands de vers blancs, M. Perrusset a commencé par les conduire sur ses terres au moment des labours. En les promenant dans les sillons immédiatement après le passage des charmes il les a très-promptemeot accoutumés b manger les vers a mesure que le labour les mettait b découvert. Tous ces chiens montrèrent bientôt pour ce genre d'aliment uo goût si prononcé qu'il allait jusqu'b la gloutonnerie. Guidés par leur odorat, ils dénichaient même les vers soos la légère couche de terre qui parfois les recouvrait encore, en la grattant avec une ardeur véritablement fé brile. Souvent, b force d'en manger, ils y gagnaient des indigestions; mais après s'être débarrassés, b la mode des convives de Lucollus, de ce qui surchar geait leur estomacils s'empressaient aussitôt de revenir au festin détruisant ainsi avec autant de minutie que de promptitude des quantités énor mes de vers blancs. Un Yankee vient d'inventer le canon de sept lieues et se déclare prêt b en livrer le bre vet contre un payement d'un million de dollars en or. Son canon vaut de l'argent. Qu'on en juge Il lance un boulet b une distance de vingt et on milles, de Douvres b Calais, par exemple. Le boulet contient six compartiments remplis de poudre et muois chacun d'une fusée. La charge du canon porte le projectile b trois milles cette distance parcourue, la mèche n" 1 a fini de brûler et fait éclater son compartiment l'explosion donne au boulet une impulsion qui prolonge son trajet de trois antres milles, c'est alors au tour du n® 2, puis du n* 3, et ainsi de suite. Ne désespérons pas d'apprendresous peu qo'un autre Yankee, a trouvé quelque chose de plus fort que ce canon-lb; un fusil de chasse, par exemple, qui pour rappeler le mot de Méry porterait si loin, mais si loin, que le gibier serait faisandé avant que le chasseur eût parcouru le trajet nécessaire pour le ramasser. (La France Le courant de l'émigration continue b se diriger vers le port de Liverpool, qui, dans le mois de juil let, a expédié quarante navires chargés d'environ 16,000 émigrants. Vingt-deux bâtiments, portant 12,000 passagers, ont quitté le Mersey pour se rendre aux États-Unis; les autres ont fait voile pour le Canada et les possessions britanniques de I Amérique du Nord. Pour la première fois dans cette expatriation, les émigrants anglais étaient beaucoup plus nombreux que les Irlandais. Un document, soumis aux deux Chambres du Parle ment dans les derniers jours de la session, contient des renseignements curieux sur l'émigration ac complie dans les deux périodes décennales 1847— 1857 et 1857-1867. Durant ces vingt années, 4,371,910 individus sont partis des ports des trois royaumes, se rendant principalement b Neiv-^ork et dans les autres Étais de l'Union. La moyenne annuelle de la première période atteint le chiffre de 275,276 émigrants, tandis que celui de la seconde ne s'élève qu'à 161.915. On vient d'inaugurer en Angleterre un nou veau mode de payement des intérêts de la dette publique aux rentiers de l'État. Le montant de leurs coupons leur est expédié par la poste, pour leur éviter la peine de se déplacer. Un anglais vient d'inventer un genre de câ ble qoi ne coûtera guère qoe le quart des câbles déjb posés, et qui sera si léger que, quelle qa ea soit la longueur, on navire ordinaire pourra le porter tout entier. Le Great-Eastern serait donc admis b faire valoir ses droits b une retraite tout au moins provisoire, et serait mis eo disponibilité jusqu'à ce qu'on loi trouve une autre destination. On lit dans la Correspondance de Rome, a propos du futur Concile Il serait difficile de préciser a l'avance le nom bre juste des Pères qui assisteront au Concile. D'abord noos comptons les cardinaux actuellement présents b Rome; puis les patriarches, archevêques et évêques qui font partie de la cour pontificale, et enfin ceux arrivés jusqu'b ce jour. Voici cette nomenclature,qoi comprend 62 Pères actuellement présents dans la Ville Eternelle 6 cardinaux de l'ordre des évêques. 18 cardioaux de l'ordre des prêtres. 7 cardinaux de l'ordre des diacres. 5i patriarches, archevêques et évêques. Le Théâtre-Royal est en flammes. 11 n'y a plus aucun moyen de le sauver. Le corps des pompiers s'efforce de préserver le Musée (la galerie de tableaux), qui se trouve daus le voisinage immédiat du théâtre. ONGUENT ET PILULES D'HOLt.OWAY. Rédemp tion des Maladies La cau-te cachée, la source insoupçonnée de beaucoup de maux rongeurs ou de défaillances, ont été mises jour par ces admirables Pilules et l'application de cet Onguent la maladie ainsi découverte, a préservé des exis tences précieuses de tortures continuelles et d'une mort pré malurée. f.es hémorroïdes, daus toutes les formes nombreuses sous lesquelles elles affectent le genre humain, telles que fis tules, élrauglemeutinflammation, ulcératious internes ou externes, récentes ou chroniques sont amenées promptemtut et sûrement a tin état de soulagementpuis conduites une guérison durable. L'Onguenf et les Pilules sont l'un et l'autre d'une composition innocente, calmante, dépuraiive et forti fiante. Tous deux ont uue action douce, s'assistaut l'un et l'autre toujours aidant mais ne troublant jamais les lois recon nues de la nature. Saule tous par la douce Revalenta Du Barry, qui guérit, sans médeciue, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, coustipation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la poitrinegorge haleinevoix, des bron ches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et San». 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, la marquise de Bréhan, etc., etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 5o fois son prix en d'autres remèdes. Cure N° 62,476. Dieu soit béni! la Revalekta du Barry a mis fin mes 18 aus de souffrances horribles de l'estomac et mauvaise digestion. j. Couiparet, curé. Slr-Romaiue-des-Isles. Cure N» 65,3ii. Dieu soit béni! Votre délicieuse Reva lekta m'a sauvé la vie et rendu la santé, A. Bruuuelière, curé. Vervant Cure N» 53,860. Gallard, rue du Grand- S'-Micbel, 17, Paris, d'une phthisie pulmonaire. Cure N»47,421. M"' E Jacobs, de souffrances horribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie Eu boites de 1/4 kil., 2 fr. z5; 172 k., 4 fr. le kil. 7 fr 6 kil 32 fr. 12 kil., bu fr. -- La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux eufauts les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. Eu boites et eu tablettes de 12 tasses, fr. a-a5; de 276 tasses60 fr., ou euvirou 10 c. la tasse. Envoi contre bon de poste.Barrï du Harrï et C°, 12, rue de l'Empereur, Bruxe les Se vend Ypres, chez MM. Frtsod, pharmacien Beciwe pharm G. Veïs, pharm., et Mah.eu, pâtissier, et daus toutes les villes, chez les premiers pharm,, épicierset confis, ors 7. L Agence de Publicité belge Lechein et Picard), 15, Montagne des Aveugles, ei 1, rue d'Edimbourg, Bruxelles, vient de rééditer son catalogue, comprenant près de 500 journaux. Envoi gratis toute per sonne qui en fera la demande franco.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3