partie pour Eupen et qu'elle n'en revien drait probablement pas. Ces propos, répétés avec persistence, éveillèrent l'attention de quelques habi - - tants, et la police fut prévenue. Le crimi nel fut interrogé et confessa son crime. D'après le rapport des médecins légistes chargés de l'autopsie du cadavre, la mal heureuse femmeétait probablement encore en vie quand elle fut enterrée par son in digne fils. D'après les opérations dernièrement exécutées dans toutes les communes de France, il a été établi que le nombre total des maisons existantes est de 7,811,540. Le département du Nord, le plus peuplé de la France (1,592,041 habitants), est aussi celui qui possède le plus de maisons <265,750). La Seine Inférieure vient ensuite (iss.ôh), puis la Manche (171,802), la Gironde (168,906), les Côtes du Nord (H8.977J, etc. Le département de la Seine figure pour 115,585 maisons. Pour avoir une idée de l'accroissement qui a eu lieu depuis 1860 jusqu'à nos jours dans le nombre des njaisons, en ce qui concerne plusieurs départements, il suffit de savoir que Le nombre des maisons a augmenté dans la Seine, de 29.5 p. c.dans les Bou- ches du Rhône, 12.5 p. c.; dans le Nord de 14.4 p. c.; dans la Gironde de 8.2 p. c.; dans l'Hérault de 8 p. c., etc. Maitenant, le plus grand nombre de per sonnes, par maison, se fait remarquer Paris, 19personnes(chif!re rond); àLyon, 7 personnes; Marseille, 6 personnes; Lille, 5 personnes; Colmar, 6 per sonnes; Strasbourg, 6 personnes, etc. Les maisons couvertes en chaume ou bardeau, sur toute lasuperficiedelaFrance, sont au nombre de 1,528,805. Celles couvertes en tuiles, ardoises, zinc, etc., au nombre de 6,482,746. Nous indiquonsci après, par ordre al phabétique, ies noms des contrées dont le nombre des maisons est parfaitement con staté jurqu'à ce jour Angleterre 4,955.568 maisons. Autriche 5,728,974 Belgique 868,589 Ecosse, 409,664 France 7,811,540 Hanovre 275,562 Hollande 600,440 Italie 582,000 Prusse 2,169,695 On lit dans YUnion de la Réole La suite des vendanges n'a fait que continuer ce que nous avons dit. Le temps s'est main tenu au beau et toujours chaud, ce qui donne aux cuvées une fermentation immé diate et toujours propice la qualité du vin. Généralement, on a presque fini de vendanger, et partout la quantité est con sidérable. En moyenne, 011 trouve le tiers de plus que l'an dernier; les plus favorisés, c'est l'exception pourtanttrouvent le double. Personne ne doute de l'excellence de la qualité des 69 quicroit on générale ment, égaleront les 58. Le sieur Bronchon ex sécrélaire général de la Compagnie immobilière, ac cusé d'avoir détourné 783,569 francs, com paraître samedi prochain devant la cour d'assises de la Seine?On se souvient que le 7 septembre cette affaire avait été remise uue autre session, par suite de la non- comparution, comme témoin, de M. Emile Pereire, qui était malade Arcachon. Il est probable que son témoignage considéré comme important dans l'affaire, ne fera pas, celte fois, défaut la justice. Le Daily Télégraphe raconte que mer credi dernier, Londres, un jeune homme nommé Alfred Norwood a été attaqué par un léopard dans la ménagerie de MM. Bos- tock et Woombwell, en faisant exécuter quelques évolutions par les animaux. Saisi par derrière, la nuque, il a été terrassé et tenu en respect souslesgriffes du léopard pendant une minute avant que ses cama rades pussent le secourir. On est parvenu le dégager; on l'a transporté l'hôpital et il a été constaté que ses blessures étaient fort dangereuses. Le crime de Pantin. Le Gaulois a reçu de Guebwiller la dépêche suivante a Une découverte importante vient d'être faite Roubaix. Il s'agit de deux lettres allemandes de Tropmann fils Jean Kinck. Dans ces deux lettresil est assez longue ment question d'un logement que Trop mann aurait loué pour Kinck père au château de Wattwiller, près de Cernay. Les recherches ont été commencées aujour d'hui. Elles ont été malheureusement in terrompues midi par une dépêche qui rappelait Soullz le juge d'instruction, M Bel 111sous la direction duquel les recher ches sont faites. Mais la piste est changée par la découverte des lettres, car et j'appelle toute votre attention sur ce fait il y a un étang Wattwiller! a Mardisur la fin de la journéeM. Douet d'Arcq, qui avait maudé le frère de Jean Kinck dans son cabinet; a entendu les déclarations de ce témoin. M. le juge d'instruction n'a point paru ce matin au palais; on croit qu'il est allé Mazas interroger Tropmann la suite de la déposition du frère de Jean Kinck. Un nouvel agent de la sûreté est parti, il y a deux jours, pour se mettre la recherche d'un individu dont les indices semblent annoncer la complicité dans les crimes de Pantin. Il parait que les investigations faites dans les départetements du Nord de la France ont amené la découverte d'un té moin assez important dans celle affaire. C'est un cocher de Lille, qui a été interrogé mardi par le magistrat instructeur. La belle sœur de la malheureuse Mm8 Kinck est atteinte d'aliénation mentale. Sa raison a sombré dans cette terrible et san glante catastrophe. Les renseignements suivants sont empruntés la France: Nous avons dit que le frère de Jean Kinck avait été entendu par M. Douet d'Arcq, c'est le beau frère qu'il fallait dire, M. Stadelmann dont Jean Kinck avait épousé la sœur. Aujourd'hui divers témoins doivent faire leurs déclarations. Ils ont mandés la prison de Mazas, et non dans le cabinet de M. le juge d'instruction comme cela se pratique ordinairement. Probablementil s'agit de les confronter avec l'inculpé Tropmann. Ces témoins paraissent relatifs au séjour de Tropmann Paris. D'après des bruits qui semblent fondés, l'heure laquelle les assassinats ont été commis vient d'être déterminée de la façon la plus précise. Voici ce qu'un homme, préposé la garde de nuit de l'une des usines de Pan tin, a raconté: Le dimanche au soir, vers dix heures et demie, un chien de l'usine et ceux des habitations voisines du champ Langlois ont aboyé, et ils ne se sont cal més que vers onze heures trois quarts. Celaient u'abord les préparatifs du crime et ensuite sa perpétration qui avaient tenu ces chiens en éveil. 11 paraît qu'au moment où devait s'exé cuter cette épouvantable tragédie, ils n'a boyaient plus, ils hurlaient de la manière la plus lugubre. Un instant avant minuit, le veilleur de l'usine a parfaitement entendu des cris de détresse dans la direction du champ Lan glois, et ces cris étaient évidemment ceux d'une femme. Le premier cri semblait ex primer l'épouvante la vue d'un danger imminent; le second, plus déchirant et plus prolongé que le premier, paraissait annoncer que le péril que l'on redoutait fondait sur la victime. Le garde, inquiet et le cœur serré, avait prêté l'oreille, et il avait aussitôt saisi les cris de Maman maman poussés par plusieurs voix enfantines. C'étaient les malheureux fils de M"" Kinck qui profé raient ces cris de désespoir en voyant leur mère frappée par les assassins. Peut-être aussi que ces pauvres enfants, frappés eux mêmes en même temps et coups re doublés, appelaient leur mèreà leur secours. Cet épisode navrant indique assezque le père manquait celte sanglante scène, et que ces enfants, renversés et couverts de blessuresne pouvaient implorer que la protection impuissante de leur mère. Le garde dont nous parlions, voulant se rendre compte de ce qui se passait, était monté une espèce de séchoir, mais il n'aperçut rien, et un silence de mort avait succédé au bruit; les chiens ce moment n'aboyaient plus, ils huriaienlet semblaient terrifiés par l'odeur du sang, qui n'avait certainement pas échappé leur flair. Uue surveillance des plus actives est exercée sur toutes les lignes conduisant des ports de mer. Il paraît qu'un individu notamment a été signalé la gendarmerie. Dans les gares du Midi, il y a trois jours on remarquait aux principales stations jusqu'à quatre ou cinq gendarmes la fois quand un seul suffit ordinairement pour la surveillance des trains. Les gendarmes examinaient avec soin tous les voyageurs et principalement ceux qui ue descendaient pas de leur wagon. FRANGE. L'Empereur a reprisa peu près ses habitudes de vie et de travail il dine, depuis le de'part de l'Im pératrice, la table du personnel d'honneur. Une visite de médecin a lieu chaque matin outre le service ordinaire fait par le docteur ConDeau. Le docteur arrive, au lever de l'Empereur, dans un coupé attelé en poste. Sa Majesté s'occupe plus particulièrement que l'an dernier de l'éducation du prince impérial, qui a repris ses cours avec la rentrée des lycées. Paris, 6 octobre. UÊmancipateur de Cambrai annonce qu'une personne qui a tenu garder l'anonyme lui a fait remettre la somme de 15,000 francs, dont 5,ooû fr. pour l'œuvr e des zouaves pontificaux et 10,000 fr. a litre de subvention pour les frais du Concile. Le même journal mentiouue en même temps ces autres offrandes Plusieurs familles de la paroisse Noire- Daine, Douai, se sont réunies pour fournir dix zouaves au Satut-Père. 5,ooo francs. Un ano- uyme de la paroisse Notre-Dame, Valencienues, a rerois 1,000 fr. M. le doyen pour l'entretien de deux zouaves eu 1869. Mgr. l'archevêque a reçu de M. le comte de Nédonchel la somme de ôoo fr. pour l'entretien d'un zouave pontifical. Nous lisons dans le Mémorial de la Loire Une nouvelle grève de mineurs a éclaté. Nous n'avons encore que de vagues renseigne ments il paraît qu'elle est jusqu'à présent res treinte Lorette et a Graod'Croix; le mouvement ue se serait pas étendu a Rive-de Gier.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2