tint ainsi de la nourriture et du logement dans les fermes. Il était sur le point de franchir la frontière hollandaise, quand un douanier, qui avait exercé les ftfôctiôns de gardien la ffcaishn de ftrfte de Gafiildle reconnut, l'arrêt* ét le conduisit ejjf prison, où il est décédé. (FÊFIè.) On lit dans I*Escaut La barque belge Comte de Hainaut, arrivée dirnahrhe en notre porta reucontre elf plein mer utï petit canot abandonné au fond auquel était étendu le corps inanimé d'un marin. Re- cvertti bord âttComedefMmrmet rendtr peu petr la'fié pif itiielligêiits <ftr capitaine et de ^dor àJàl- beoreox a pu tfôttn'er enfin dur la fritte position dans laquelle il* së tfduvait les renseignements qui suivenf H' déclare se nommer Châtiés Rayief, natif de ValparaiSô, être âigë'de 32 ans et avoir été matelot sur ude barqù'e anglaise dont il igrtore le nom et qtli aurait coulé bas dans sa traversée de NëW-Yotk Bris tol. Au moment où cet homme a été Re cueilli; 21 jours s'étalent écoulés depuis le sinistre, et déjàcinq de ses compagnons qui occupaient le même canot que lui étaient morts de faligiië et de privations. Raylef entre autres navrants détails sur la fin af freuse de ses camarades, rapporte que, réduits la dernière extrémité, ils s'étaient moitié mangé les dbigfs et' avaient' bu leur urine. Luiétant'le plus fortvIeoRa survécu et les a' assistés leurS derniers' moments. Le naufragé a été côndoltà l'hôpital, où il reçoit tous les •sôinitjuè réclame sori étati Voici dii reste lé récit tèitoel de Rayfef lui même Le 20 décembre écoitlé', nous quittâmes New-York, sur un navire anglais de lÙn'ou- velfè Ecosse, dont j'jgnorèle nom, celui du port auquel il appartenait ainsi que celui du capitaine, chargé de sable vitres en destination de Bristol. Quinzé jours après, surpris par un très-mauvais temps, une forte vbie d'eau se déclara el le capitaine fit route pouf relâcher Fajaf (îles des Açores). Parvenus 250 ou 300 mètres au N-O. de ces îles, une forte lame entr'ôùvrit le navire, qui sombra quelques instants après, et nous n'eûmes qué lé temps dé sauter dans les chaloupes, munis d'un peu de vivres; le capitaine s'embarqua dans lé canot avec 3 hommes.' Le nommé M.' Po- lard, second dit nàvifè', sautâdarisla cbà- loupe avec le restant dé l'équipage, consis tant en 5 hommes, dont jé faisais partie. Le mauvais temps ne nous permettant pas de rester ensemble, nous perdîmes le canot du capitaine de vue une demie heure après que le naviré eut sombré. Après avoir souffert pendant 15 jours, le second succomba plutôt de soif que de faim; quel-'1 ques jours, après trois autres le suivirent; le dernier est mort il jj'à 4 jours. Pendant' les 21 jours que nous nous trouvâmes dans la chaloupe, nous avons découvert quatre navires dont'trois pendant le joôf'ef le quatrième pendant la nuit, qui passaient peu de distance de nous sans avoir remar qué nos signaux. Le malheureux Raylef, qui sait peine se soutenir et se plaint de fortes douleurs de poitrine, a été conduit l'hôpital par les soins de la policé. Une euquête est ouverte par l'autorité maritime. On nous signale qu'il y a en circula^ lion de faux billets de banque de 20 francs. L'imitation, nous dit on, paraît parfaite au premier abord et il faut un oeil expert pour distinguer les faux billets des vrais. En les tenant la lumière, on s'a perçois cependant que le filigrane 20 francs man que. Avis aux manipulateurs de cette mon naie- papier. Lès blessfés sont achevés sans pitié, et on leur coupe le* poignet pour leur enlever les bracelets de cuivre dont les indigènes se font une parure. On réserve pour les chefs rfèé tortures raffinées. Le patient est attaché Un poteau, et ô'n lui arrache les membres l'un après' l'autre les mains d'abord, puis les bras, détachés l'articu lation du coUde, en poùfsoivant cette hor rible besogne jusqu'à ce que la vie sbit éteinte. En lôùs temps, pour une simple faute on' indigène est pûni de mort après un ju gement des plus sommaires, et le criminel, pieds et poings liés, est tué coups de bâ ton appliqués de manière lui casser les os. Cette exécution dure plusieurs minu tes. Un dés souverains du pays, Kamrasi, prononce Un arrêt de mort eo touchant d'un fer de laoce ou d'une baguette celui qui doit étRe supplicié. Ce mêifae Roi avait envoyé au devant de Spekfe', le célèbre voyageur, un ambassa deur porteur du messâge engageant dont lé téneur suit: Le' prince éprouvait un tel désir de voir les'botnitiès blancs, qu'à la ndù'vellë de leur arrivée prochaine, il avait fait exé cuter cinquante notables et quatre cerits individus de basse extraction, attendu qâe, selon lui, s'il n'avait pas reçu la visite des voyageurs, la faute en était aux dispo sitions querelleusès de ses sujets. Une invitation en ces termes suffirait pour faire rebrousser chemin. industriel, rue du Chêne, Bruxelles, et de KerchOve de Dentergbem, avocat, Gand.) (Moniteur.) FRANCE. Le Peûpte français publie un article sur lés sCèoeS révoltantes qui se passent depuis quélpuè teihpS'danS les clubs révolution naires de Paris. Ndus nous bornons en citer les passa ges principaux et nous appelons sur ceitë quèstion l'attention du lecteur. Après avoir lu cet article, on 'conviendra avec M. Clé ment Duvenlois qu'il est temps que les. bons citoyens véiîlent'et qùTI& aident le gouvernement pour faire rentrer dans le néant ces violences, ces révoltes et ces pas sions coupables Nous avons un pénible devoir remplir c'est de faire connaître ceux qui ne s'en doutent guèrè quelles sont les passions odieuses qui fermentent dans les bas fonds de la population parisienne. Tout la surface paraît calme: les Cham bres discutent les grands intérêts du pays; les ministres cherchent administrer avec intelligence; les affaires reprennent; les cours publics s'élèvent, et ceux qui travail lent nedemandeniquel'ordre et la sécurité. Cependant, sous des apparences si paci fiques et si prospèresque se passe t il Journellement, quatre ou cinq mille indi vidus, abusant du droit de réunion si libé ralement concédé, se rassemblentquel quefois sous la présidence d'un député de l'extrême gauche, se livrent aux déborde ments les plus anarchiques, aux diatrijbes lespluscàlpmnieuses, s'excitent, s'exafient, se promettant de renverserJ'jEmftrc^ par là violence et menacent de boulevërser la Mtelé. Le Peuple français cite ensuite une série d'incidents scandaleux qui ont signalé les □ombreuses réunions tenues Paris. 11 s'agit toujours du renversement de l'Em pire et de l'assassinat de l'Empereur. Ce journal continue ensuite eu ces ter mes Nous étonnerons, ^ous en sommes con vaincus, la plupart de noslectpiirs en leur apprenant que depuis que|q,uç^, semaines il s'est tenu Paris plus de iren|e.réqpions, et que dans ces réqnipps.il a été question du moyen ^tt^pièrjaux jours dp l'Empp- reur. Au banquet de S'-Mandé, le 21 janvier, il a été pprté jUn toast la balle qui frappe rait le chef de l'Etat. Ainsi, c'est au moment où l'Empereur donne le plus grand exemple d'abnégation et de patriotisme, c'est au moment où il a, par plusieurs amnistiesouvert les portes de la France tous les proscrits, les pri sons tous les détenus, au moment où il ouvre les bras tous ses anciens adversai res qu'une secte impie et sauvage pousse non-seulement au renversement de son gouvernement, mais prémédite d'atteindre par l'assassinat l'élu de la nation. Nonil est impossible qu'nne société comme la nôtre tolère plus longtemps nn si monstrueux délire. Il faut que les bons citoyens veillent et qu'ils aident les efforts du gouvernement pour faire rentrer dans le néant ces violences sans nom et sans limites, ces révoltes insensées, ces passions coupables qui sont le danger de notre pays et la honte de notre civilisation. Il y a deux politiques également faciles suivre, mais également funestes. L'une consiste tout interdiretout empêcher, même ce qui est utile la libre manifestation de l'opinion publique. L'autre consiste tout permettre, tout tolérertout abandonner, même ce qui est indispensable au maîntien de tout gou vernement la conservation de toute so ciété. Mais entre ces deux politiques, qui abou tissent toutes deux ruiner un gouverne ment, l'une et l'isolant du pays, l'autre en lui ôtant toute vitalité, il y en a une troisiè me qui propose et applique loyalement les lois les plus libérales, mais qui en impose le respect tous qui veut respecter la liberté des opinions, mais qui oblige les opinions respecter l'autorité. Celle-là est seule capable de fonder la liberté durable, et non cette liberté éphé mère qui, après avoir été apportée par le flot d'une révolution, est bientôt emportée par le reflux d'une inévitable réaction. Celte politique a un nom c'est la politi que de résistance. ANGLETERRE. Sir William Gordon, aide de-camp de la reine Victoria a essayé d'attenter sa vie en se coupant la gorge avec un rasoir. Son étal inspire les plus grandes inquié tudes. Sir William qui est dans sa cinquante- sixième année, s'est distinguépendant la campagne de Crimée, aux batailles d'Alma et d'Inkermann et fut blessé sur les tran chées devant Sébastopol. Le motif qui l'a poussé cette tentative de suicide est inconnu jusqu'à présent. L'Illustration contient dnè élude in téressante sur lès mœurs de l'Afrique équafbriaié. Il tCj est question que des gùërrès dés pëthê rbls du pays èntré èùx et de leurs conséquences. Un exemple en tre mille Exposition internationale matiliiné de Nàptes, eh 1870. Les personnes qui dé sirent prendre pari cettè Exposition sont priées d'en voyér leur adhésion, avàiit le 20 mars prochainl'un ou l'autre de MM. lés commissaires belges (MM. J. Tasson,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2