FRANCE. Paris, 17 février. tin, M. Louis Hautermann, représentant l'acquéreur, par M. Herhtermans. délégué de M le ministre des finances, et M. le co lonel Carette, délégué de M. le qginist'rçde la guerre. Contrairement au hroit qui a cduru, m le cadavre de Van Nieuwenhuyse n'a pas encoré été découVérlmais on assure que si bientôt on ne le découvre i>as, on va mettre sec le canal de ^chipdqni k, pour y chercher le cadavre <ja\, sçlOn toute pro vision. ne peut se trouver que là. (Patrie) Onze volontaires ont quitté Bruxelles jeudi pour rejoindre le corps des zouaves 1 i |f r Xf Kl 1 T - o pontificaux a Kome. Il a beau coup neigé (Jap? le, Hfi^i de la France. Lc's journaux de ^yon nous ap prennent qye tous le? coqrriqr^ spnt eu rpï^rd. «ooî t;i Un traip a été arrêté du côté de Yieune par la grande quantité de neige aiponcelée suiPla voie. Les Alpes Maritimes sont entièrement recouvertes de neige. A Marseille même, le vent souffle du Sud Est en temnête depuis samedi soir LeS va petits anglais et français faisant le service des malles des Itodes, de la Chine et du Japon n'ont pu prendre la mer. Plusieurs courriers d'Algérie sont égale ment en retard; celui d'Oran a relâché Valence (Espagne), celui de BÔne et Tunis Collo, sur la côte d'Algérie. Il est aussice qui est fort extraordinaire en Italie, lotit hé de la neige Florence. Il neige dans toute la Suisse allemande depuis cinq jours. Les nouvelles de toutes les contrées des bords du Rhin s'accordent signaler par tout un froid intense. Il est tombé cesjours derniers degrandes quantités de neige dans les montagnes de la Forêt-Noire. A Mannheim, il a énormé ment neige dans la nuit du 10 au il; on a trouvé un individu mort de froid dans un tas de foin. Le Rt?in est pris Oberwesel et jusqu'en amont de Bacharach. Il y a de diyers côtés d'énormes accumulations de glaçons Maxau, il a fallu enlever le pont de ba teaux qui livre passage au chemin de fer sur le Rhin, afin de prévenir sa destruction par les glaçons que charrié le fleuve. A Dantzig (Prusse orientale), le théâtre a supendu ses représentations, par suite du grand froid. I ,e Courrier de lie Marche nous four nit les détails suivahts sbr le tremblement de terre qui nous a été signalé par le télé graphe Hier matin, en se réveillant, Ancône s'est trouvée en présence d'un spectacle insolite. Pendant la nuit, sans que rien dans la soirée l'eût fait pressentir, une ample couche de neige de plus de 25centimètres de hauteur avait couvert nos maisons, nos rues toutes les hauteurs environnantes étaient blanches. La neige a continué de tomber, pen dant toute la matinée d'hier, comme une poussière, au milieu d'une bise glaciale. Dans l'après-midi, la neige a cessé, mais le ciel, profondément noir, principa lement dans la direction de l'est révélait l'existence, dans les hautes régions, de grandes masses vaporeuses et consciées qui devaient nécessairement établir une grande tension électrique, Un léger vent du sud ouest soufflait, quand, vers cinq heures 20 minutes de l'après uiidi, une rumeur semblable un coup de tonnerre intense et prolongé se fait entendre et précède une secousse* vio lente de la terre, qui, saccadée au premier momept, prend aussitôt après un mouve ment ondulaire très-proooncé de l'ouest l'est. Celte secousse s'est prolongée environ 40 secondes. Le plus grand abaissement en décli naison du sol a eu lieu l'est. Nous avons vu une lourde pendule, placée sur une console, s'écarter de quatre doigts de sa position centrale un grand vase en por celaine l'a suivi dans son mouvement vers l'ouest, celui qui se trouvait côté est tombé terre; une lampe en porcelaine, dont la hase avait un diamètre de 10 cen timètres, s'est renversée sur un autre meuble dans la même direction l'eau a jailli des récipients qui la contenaient les sonnettes ont été mises en branle, et un grand nombre de pendules se sont arrêtées sur 5 heures 20 minutes. L'épouvante a été grande et générale. Le dîner de la plus grande partie de popu lation d'Ancône a été troublé par cette visite très désagréable. Le sommet du clo cher du Sacramenlo, formé par un orne ment en fer, s'est incliné, «les cheminées sont tombées, et presque toutes les cons tructions sont crevassées. On nous dit que quelques maisons de Capodimonie ont souffert de plus graves dommages. On n'a cependant déplorer aucune victime. s D'après nos informations, la secousse s'est fait sentir très fortement Loreto, avant de se produire chez nous Macerata, Jesi et Sinigallîa l'ont également ressentie. Ainsi, Ancône se serait, pour ainsi dire, trouvée au centré de la zone dans laquelle s'est produit ce phénomène. On nous dit qu'à OtsirooetaGallignano les dommages ont été plus graves que chez nous. b Dans la soirée, la neige a recommencé tomber en abondance. Aujourd'hui, le ciel est nébuleux, la mer agitée. Une secousse si violente est chose ex traordinaire, mêmes pour les personnes les plus âgées de notre ville, qui cepéndant a eu plus d'un tremblement de terre. b Un grand nombre de personnes qui ont habité d'autres villes de l'Italie plus sujettes ces phénomènes, n'avaient ja mais ressenti d'aussi forte oscillations du sol. b L'empereur d'Autriche vient de gra cier un individu qui. pour avoir pris part un meurtre suivi d'un vol, avait été con damné une détention perpétuelle. Con finé dans un confiné dans un cachot de puis l'année 1832, il était,comme i'Epime- nide de la Fable, resté pendant trente huit ans complètement étranger au mouvement social. Aussi, quand il a eut recouvré la liberté, a t il considéré les télégraphes et les chemins de fer comme des créa'ions fantastiques tout fait en dehors des idées qu'il avait lors de son incarcération. Le froid est si vif Vittora (Espagne) que des paysans sont morts de froid en retournant du marché chez eux. On lit dans l'Indépendant rémois du 11 Nous'apprenons qu'une grève d'un tout nouveau genre aurait éclaté Reims celle des sergents de ville, qui, ayant se plaindre, paraît-ilde l'organisation du service et de certains détails intérieurs, auraient refusé de faire le service dans la nuit du mercredi au jeudi. Ils ont été ap pelés hierau cabinet de M. Marteau,adjoint, qui a dû recevoir les plaintes des agents et sans doute aviser aux moyens les plus pro pres d'y apporter satisfaction. Nous ignorons encore quel résultat ils ont obtenu, mais nous croyons que cette grève assez bizarre ne saurait longtemps. durer et que tout s'arrangera pour le mieux et au mieux des intéressés et du service municipal. s M. Charles Fgan a laissé par son tes tament une somme de 200,000 livres st. diverses institutions charitables çatbçli. ques de [iu.bjjip. (International) Un vieillard de quatre-vingts ans a remporté le premier prix dans un concours entre patineurs qui a eu lieu Millingen. Il y a quelques années, cet octogénaire a eu le bonheur de célébré son jubilé de cin quante années de mariage, entouré de quarante deux enfants et petits enfants. Voici, dit la New York Tribune, un exemple de ce que l'annonce peut se per mettre aux Etats Unis Une maisop Noges et C% New York, fit savoir récemment, par des réclames dans les journaux et par des prospectus, qu'elle livrait de faux bil lets de banque, imités dans la perfection pour 30 dollars un billet de 200, pour 40 un billet de 500, pour 70 un billet de 1,000, et ainsi de suite. Les demandes affluèrent aussitôt de tous les côtés. Noges et C" palpèrent l'argent envoyée et n'expédièrent rien en retour ils ont ainsi raflé plus de 100,000 dollars. Leurs dupps n'osent pas se plaindre, ou les pincerait comme ayant voulu frauder le fisc; ce dernier n'intervient pas, après s'être assuré que Noges n'a pas fabriqué un seul billet. C'est simplement une bonne farce, quien attestant chez Noges un es prit d'initiative et d'ingéniosité, peut le faire nommer prochainement au Sénat. On lit dans la France C'est décidément 90,000 hommes qu'est fixé le contingent de 1870. Néan moins, le ministre de la guerre, en limitant les congés, maintiendra l'effectif de l'armée 100,000 hommes, b La nuit dernière M. Bérillon, com missaire aux délégations, et M. Boudeville, officier de paix, spécialement chargé de la surveillance des maisons de jeu clandesti nes de Paris, ont opéré une descente dans un tripot de la rue de Rivoli. L'expédition conduite avec une grande prudence et une habileté remarquable a parfaitement réussi. Malgré les minutieuses précautions dont les joueurs s'entouraient, on a pu, en se précipitant dans un escalier en colima çon, et en le gravissant au pas de course, arriver près d'eux avant que l'éveil ne leur eût été donné. Dans une chambre dont les portes, les fenêires. les volets étaient clos avec soin, autour d'une table couverte du tapis vert traditionnel, on trouva plusieurs individus qui, pour la plupart, avaient déjà eu des démêlés avec la police C'étaient les grecs de bas étage, escrocs de la pire espèce exploitant le pauvre monde et vi vant de méfaits qu'il est bon de réprimer. Les caries préparées pour le baccarat étaient disposées par portées, c'est-à-dire de façon amener tout le gain entre les mains du banquier; elles ont été saisies, ainsi que les enjeux et le mobilier. Comme toujours en pareille circonstance, il y avait la beaucoup de pigeons, gens de toute con dition que la passion entraîne, qui parfois meiienl leurs vêlements au mont de piété pour avoir de quoi jouer et qui reviennent invariablement dans ces antres se faire plumer par des bandits d'une adresse re doutable. On demandait l'un d'eux, hon nête homme et vaillant ouvrier, s'il gagnait quelquefois il répondit Oh jamais b Le Journal de Bordeaux rapporte l'anecdote suivante Un piéton se trou vait la nuit dernière sur la route de Léo-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2