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Le 19 mars esl décédé Sinay Jacques-
Emmanuel Van Ontfcrbergeoâgé de 101
ans, 6 mois ei 10 joqrs, cultivateur de pro
fession, né en cette commune le 8 septem
bre 1768.
Il était le pins âgé des centenaires que
celle commune a possédés depuis un quart
de siècle. Un autre âgé de 101 ans, ni pins
ni moins, y est décédé en 1845 et no de
100 ans 5 mois 28 jonrs, en 1854.
M"* Gravis, née Vincbent, tante de M.
Vincbent, président du conseil des mines,
et de M. Allard Pecqnereau, membre de la
Chambre des représentants, est décédée le
17 de ce mois, Saint-Pierre Jez-Calais,
dans sa 102° année. Cette vénérable cente
naire était née Tournai le 6 juin 1768.
Le parquet de Bruges accompagné des
médecins légistes, s'est rendn vendredi
Thonrout, l'effet de faire l'autopsie du
cadavre d'un nommé P. Deprez, ouvrier,
âgé de 41 ans, qui après une courte mala
die, était mort mercredi. Diverses rumeurs
circulent au sujet des causes de cette mort.
Nous ignorons le résultat de cette descente
de justice. (Patrie.)
Il y avait hier vingt deux ans qu'en t lieu
la fameuse et ridicule échauffourée dit de
Risquons Toula la frontière française belge,
près de Mouscron (29 mars 1848).
La chaloupe de pêche n° 121, d'Os-
tende, est rentrée en cette ville ayant sa
remorque la chaloupe de pêche Stéphanie
et Justine, de Blankenberghe, qu'elle a
trouvée abandonnée par son équipage.
Cette dernière chaloupe a été abordée
près du Noord-Hinder par un navire in
connu, et l'équipage, croyant que le bateau
allait sombrer, l'a abandonné et a été re
cueilli par le navire Zuider-zeevenant de
Surrinam, qui l'a débarqué Texel.
On assure que le gouvernement vient
de vendre la ville de Gand la citadelle de
cette localité. Le prix d'achat est d'uu mil
lion de francs. (Patrie de Bruges.)
Les sauniers belges demandent le
maintien d'un droit de douane sur le sel
raffiné, de même que les destillateurs res
teront protégés contre la concurrence
étrangère. Voici on extrait de leur pétition
relative au projet de M. Frère
L'art 1", en abolissant l'accise sur le
sel et $nr l'eau de mer, abolit aussi les
droits de douane perçus l'entrée du sel
raffiné. Pur cette dernière disposition, l'in
dustrie saunière est anéantie, La Belgique
ue possédant pas de mines dçspl brut, les
«uuniers sont tribulaiices de cette matière
première envers les pays voisins et ne sau
raient, dans ces conditions, soutenir la
lutte contre te sel raffiné des sociétés au -
glaises, françaises et allemandes, qui out
leurs raffineries snr les lieux mêmes de
production du sel brut et sont en état de
livrer ici leur sel raffiné pour ainsi dire au
même prix que les sauniers belges payent
la matière première.
Il en résulterait qu'environ 220 salines
seraient forcées de chômer, et ce chômage
n'atteindrait pas seulement les sauniers,
mais un grand nombre d'ouvriers et de
bateliers ainsi que les charbonnages qui
n'auraient plus fournir la masse de
bouille consommée dans ces usines, envi
ron vingt millions de kilos par année.
Louis Delarue, âgé de 42 ans, né
Marseille, tel est le nom de ce voleur émé-
rite qui, pendant deux mois, cet hiver, a
troublé la tranquillité, ordinairement si
paisible, des habitants de Spa et qui a mis
sur les dents la police de cette ville et celle
de Liège, où des vols de nuit avec escalade
et effraction extérieure et intérieure ont
en lieu. Cet individu, lors de son arresta
tion Bruxelles, s'est renfermé dans un
mutisme complet, et Bruxelles comme
Liègeoù il q été écropé en la prisop de
Saint Léopard, j] a pié avoir participé qqx
vols commis. Cependant il avait été trpové
nanti, Bruxelles, tje bijoux UPparteponÉ
M"° Joassarfbijoutière Liège.
Transféré la maison d'arrêtés Ve.rviers
en vertu d'uq mandat de M. le juge d'in
struction Prolin, Louis Delarue a persisté
dans son système de dénégation; mais
enfincédant apx vives sollicitations du
magistrat instructeur, il a non-sep,Içment
avoué les vols commis Spa, mais encore
celui commis au préjudice de M"° Joassart,
avec des détails si concluants qu'il n'y
avait aucun doute sur la véracité de sa
perpétration
Depuis ses aveux, Louis Delarue est
tombé dans un profond accablement; il a
voulu se laisser mourir d'inanition puis,
puisant une nouvelle force dans l'énergie
dont il est doué, il a voulu s'évader en
faisant un trou dans le mur de sa cellule
avec des barres en fer de son lit. Heureu
sement, il avait compté sans la vigilance
du gardien de ronde, qui s'est aperçu, la
nuit, de son projet d'évasion, qui ne se re
nouvellera pjus.
Prochainement Louis Delarue compa
raîtra devant la cour d'assises de Liège.
Louis Delarue avait été condamné, en
juin dernier, six mois de prison pour vpl
de nuit, et expulsé àgl'expisation de sa
peine.
Le relevé statistiques des armes fa
briquées Liège pendant l'année 1869
donne les résultats suivants Fusils un
coup, 185,289 pièces; id. deux coups,
172,097; id. dits bords, 10,305; pistolets
d'arçon, 17,118 paires; id. de poche,
251,184 mousquets, 30,195 pièces total,
666,186.
Ce relevé constate que cette fabrication
ne fait qu'augmenter chaque année. C'est
ce que prouve le chiffre total des armes
fabriquées dans les trois précédentes
années, et dont voici le relevé: Année
1866,451,462 armes; 1867,512,855; 1868,
576,351 1869,666,186.
Pendant l'année 1869, il a été exposé
en vente sur les marchés de la ville de
Tongres, province de Limbourg, savoir
Chevaux, 4,424; bêtes cornes, 16,833;
montons, 8.728; porcs gras, 6,141; porcs
maigres, 54.066; froment,5,180,000 kilog.;
épeauire, 36-4,000; seigle, 875,000; avoine,
4130.000;493,000; pommes de terre,
850,000, pommes et poires, 340.000; ceri
ses et prnnes, 230,000 beurre, 130,000
oeufs 5,180.000 pièces volaille, 4,860;
latp.ips, 2,127.
Les chiffres qui précèdent prouvent la
prospérité ioujours croissante des marchés
de la ville, qui, par le chemin de fer qui y
aboutit, peuvent être fréquentés par les
vendeurs et acheteurs de tous les pays.
N. B. Les marchés au bétail ët aux
grains ont lieu le jeudi de chaque semaine;
les foires aux chevaux out lieu tous les
mois." 5 i''TU!i 1";:?VÏ9V ôHfta Mt-
Ce que sera le printemps. Comment
sera le printemps Telle est la question que
Se posent en ce moment les agriculteurs.
Voici, d'après mes calculs, qiielle sera
la physionomie de cetlesaison, dont dépend
en grande partie la réussite des principales
récolles.
Première quinzaine d'avrilmai et juin.
Temps ordinairement beau et chaud sur
la France méridionale, la Lombardje et
l'Espagne. Temps plus accidenté sur la
France centrale et septentrionale, la Suisse,
la Bavière, la Belgique, l'Angleterre et sur
le nord de l'Europe.
Deuxième quinzaine d'avril, mai et juin.
Inversion des courants. Temps assez beau,
doux sur l'Ecosse, )q Hollande, la Prusse,
le Danemark, la Norwége, la Suède et la
Russie septentrionale.
Temps plus accidenté,assez humide, ora
geux sur le centre et le midi de j'Éprope.
Variations brusques de température,
chaleur vive pendant le jour (première
quinzaine de chaque mois, centre et midi).
Nnits fraîches, deuxième quinzaine, mêmes
régions.
Rayonnement craindre vers les 3 19,
30 avril;4,16 et 22 mai. Avis aux culliya-
teors! el qsjlioopxmt «tmoiisuitqxo e r
Orages multipliés vers les 16 et 26 avril;
18, 26 en 30 mai 13, 17 et 26 juin. Grêle,
trombes d'eau redouter. Crues locales
(centre et midi de l'Europe).
Et# somme) le printemps sera peu près
normalassez favorable aux récoltes ab
straction faite du rayonnement nocturne,
de la grêle et du défaut d'humidité qui se
produira sur certaines contrées, particu
lièrement sur le versant méridional des
Crévennes, des Pyrénées et des Alpes.
Périgueux, 20 mars 1870. Nick (L. n'A...)
On sait que les chevaux sont suscep
tibles d'allacfiement et de haine, qu'ils se
souviennent des bons procédés et qu'ils
gardent longtemps la mémoire des mau
vais traitements dont ils ont été l'objet, sai
sissant avec empressement l'occasion de
s'en venger.
En voici un nouvel exemple
Un charretier nommé R.,„ âgé de trente-
quatre ans, au service de la Compagnie
générale des Omnibus, Paris, avait gra
vement maltraité un cheval dont il s'était
servi pour conduire un tombereau.
De retour l'écurie dn dépôt, avenue
d'Orléans, Montrouge, le cheval, remar
quant qu'il y avait là plusieurs personnes,
se tint tranquille mais le soir, neuf heu
resvoyant le charretier venir seulil se
précipita sur lui, le saisit aux reins avec
ses dents, le renversa et lui piétina sur le
corps.
Aux cris de ce malheureux, des palefre-
L'accusé a eoteDdo l'arrêt sans émotion appa
rente» Les gendarmes l'eromèoeo». Les applaudis
sements ei les braw» éclatent de noorean. La
foule se précipite *era la cwk. Une compagnie de
chasseurs pied at#U été appelée poor maintenir
la Coule. Malgré cette préca»M<», elle entoure la
votatte et l'acc<m(Wg(»eiju^'ill» |tr.iso^««4Waire
en poussant des huées.
On se rappelle l'assassin%t cqwnis à- P«'S le
mois dernier par le nommé LatbmweiSk m dents
tique, Belge d'origine, sttr la peuanne M®*
Lombard-
Cette affaire rient d'avoir sua dénouement de
vant la cour d'assises, de la Seine.
Lathaowers a été condamné londi la peine de
mort.
L'interrogatoire de l'accusé listhsnwet! a con
staté chez loi des habitudes détestables, pins un®
condamnation deux années d'emprisonnement
poor attentat la pndeor.
On ne saurait se maotter plw cynique qne l'ac
cusé il ra jusqu'à dire qu'il regrette de ne pas
avoir toé la femme de chambre Félicie, cause de
toot le mal.
S'il ne l'a pas tuée, il l'a reodoe infirme pour le
reste de ses jours. Elle a trois doigts de la maio
gauche qui sont presque entièrement coupés.
Il D'est' pas douteux que le condamné s'était
adonné l'irrogoerie, et que pour ce motif il n'ait
été chassé de plosienrs maisons.
NÉCROLOGIE.
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