3 11 y a trois jours, un Français, M. Jean Courrier, commerçant aisé b Navalcarnero, était venu h Madrid toucher de l'argent pour les besoins de son commerce. Qaaod il a voulu rentrer chez lui, il été surpris, b deux kilomètres de son domicile, par une bande d'hommes armés qui lui ont tranché I» tête. VILLE P'YPRES» Lundi 25 Avril 1870, U irocba, loua la gentillesse de l'enfant, le aressa, lui offrit des bonbons; pois elle enleva subitement, tandis que l'attention Je la jeune Léonie était occopée ailleurs, •t elle prit la fuite. Tout coup, Léonie V... se mit poos- •er des cris qui attirèrent des sergents de ille. Un marchand de vtn du voisinage, e sieur B..., put leurdonner le signalement e la femme en noirqu'il avait observée, l leur fit connaître la direction qo'etl* vait prise. Les agents se mirent alors sa >oursuite et parvinrent l'arrêter une >ssez grande distance, au moment où, etn* iortant l'enfant qui pleurait chaudes lac- fies, elio allait monter dans une voiture de daoe. heures do matin, LOCA7ION PUBLIQUE l'Hôtel-de-Ville, de deux locaux 1* L'ancien MAGASIN A POUDRE sîiut* sar l'Esplanade; 2° LE LOCAL N* 54 sous le passage des- Halle» ayanl ser*i autrefois d'écurie et dernièrement de magasin». Oo ne vend plos que rarement des femmes n Angleterre, mair on en vend encore assex soo- ent en Ecosse. Au dernier marché de Glascow, c bighlander a mis li sienne en Adjudication, oraine la marchandise e'iaii de bonne qaalilé, -s acheteurs poussaient ans enchère». La «ente ut lien moyunoanl trois shillings et on verre de vbiskey. L'acquéreur était enchanté de son marché; mais in enchantement ne dora pas longtemps: au dé- >nr de la ptemière ruela tirago lui distribua une laotureuse volée de coups de poing et lai cassa rois dents. La femme qu'on avait «eodoe an pauvre diable tait un professeur de boxe. Le battu plaide en iparation. On a calculé qne depuis le commencement u siècle acloelun millier de personnes environ ni péri dans les incendies qui ont consumé des héâtres, et les pertes matérielles ont dépassé 200 aillions. Un architecte de Vienne, M. Fœ'sch, a 'ail dernièrement noeconféreoce sur celte question, t L'Europe, a-l-il dit, possède en ce moment i,48o théâtres, dont 563 se trouvent en France. De toutes les capitales, Paris est celle qui compte e plus d'édifices coosacrés b des représentations 'ratnatiqnes. Si eo Italie on trouve un théâtre par ;5,Ooo habitants, on en trouve, en Fraoce, un par to,ooo; en Russie, un par i,36o,ooo, et en Turquie, an par 2 millions d'habitants. Oa a son vent raconté des histoires d'évasion le détenus, accompagnées de circonstances eurteo- «es; mais il eo est peu qui offrent des particularités aussi sioguliètes que celle dont nous allons pailer et doot le bécos vieil de mourir b Paris. Poursuivi en i832 pour délit poliliqoe, M. Al fred R.. avait été incarcéré a la prison de la Force, aujourd'hui démolie. Il y jouissait de quelques faveurs, circulait dans toute la maison sans qu'on se défiât de lui. Un jour, vers cinq heures du soir, i! s'empara de quelques clefs de portes particulières aboutissant b la rue Pavée, et par lesquelles ne sortaient ordi nairement que les morts. Profitant d'un moment fa»oiable, il ouvre et se trouve dans la rue. Il était en veste et no-tête. Où allet-éous? Ou ne passe pas, crieot denx sentinelles, Je suis de la maison répondit-il sans se troubler, je viens pour avertit les soldats qu'on s'attend b des émeutes pour cette nuit. Appiêtez vous b vous défeudre. u Et jl. continua sa marche. Mais a peiue eut-il fait quelques pas qu'il fut reocontré par nu garde municipal auquel il parut suspect et qui le ques tionna. L'évadé le prie avec assurance de le conduire dans la rue Saint Antoine, dans une maison où il se read. Il affecte tant d'assurance, tant de tran quillité, que le militaire abusé le suiteo s'eotrete- naot avec lui. Arrivé b la maison indiquée, nu moule. Où va-t-on?Cbez un des gardiens de la Force qui dîoaii dans son domicile particulier avec son époose. Je suis libre, dit le prisoooier en entraot, et je vous rends ma première visite; mais j'ai no ser vice b vous demander. Je n'ai point de vêtements convenables, piêtez-moi les vôtres, je vais me rendre chez mes parents. Tuât d'aplomb impose au guichetierqui loi remet son chapeau et sa rediogote. Le prisonnier soi lit alois. Quant au guichetier, leotré peu après la Force, où oo se livrait a d'activés recherches, il se décida b coufesser sa sipgolièreatenture. Le prisonnier ne fut pas repris M profita plus tard d'une amnistie. —«La place de la Bastille, b Pais, a été hier matin le théâtre d'un terrible drain: Sur les dix heures et demie, «u in en u nu très-beu mis, âgé de quarante ans environ, se présentait b la grille en tourant la colonne de Juillet et deiiandait an gar dait an gardien s'il était permis le monter. Ce dernier ayant répondu affirmativement, le viiiteur lui mit une pièce de cinquante omtimes dans la naaio et entra. Arrivé an faite de la coloone, il it le leur de la galerie, mais se trouvant en précoce de deux autres visiteurs, il retourna sur ces pas. Profitant d'un insisot où persoone oe le voyait, il enjamba le grillage et se lança dins l'espace. Le malheureux tomba comme oie masse sur le piédestal de la colonne, le crâoe 'racassé et les membres complètement brisés. Le gardien s'élança b son secourt, mais la mort avait été iostaolanée. Un sergent de ville et un tnarchaid de journaux aidèrent le gardien de descendre le :orps, pendant qu'on second agent allait requérir le commissaire de police du quartier des Quinze-Vingts. Ce magistrat arriva immédiatement, accompagné d'un médecin, qui ne pot que constité le décès. Uoe foule imroeose s'est bientôt rassemblée sur la place de la Bastille et c'est b graud'peioe que les agents purent frayer uo chemii au brancard qui transportait le cadavre b l'hosjice Saint-Eu gène. Ou trouva daus les poches du Malheureux une somme de trois cents quarante francs en or et une lettre portant l'adresse du suicidé M. Léon Mage sous chef de bureau b la direction Municipale des noorrices, tue des Touroelies, 35. Déjh en 1864 on signalait de sombrenx faux billets de la Banque de Russie en cir:ulatioo sur les principales places de l'Europe. Eosvile sont venos de faux billets des Banques d'Autriche et de Prusse. Devant cette avalanche de faux billets jetant la perturbation dans les transaction» cvmmerciales et industrielles, les gouvernements se sout émus. Une surveillance active a été orgaoisée dans les capitales où se faisait l'émission etdepuis cette époque cent cinquante émissioooaires environ ont été ar rêtés; mais il a été impossible, jusqu'à préseul, de découvrir les lieux de fabrication. Oo avait commencé par des billeis de eiuq.rou bles; puis sont veous ceux de dix, de viogt; enfin, aujourd'hui, oo les a élevés b cinquante. Il n'est pas de irises ingénieuses qi'oo n'emploie pour les introduire dans les différent} Etats! On en fait passer dans des crayons, dans des cols et des devants deche™'"*» dans des tabagie* b double fond; dans des bagnes, des pendeloque», ete., etc. Malgré l'arrestation d'un si graed nombre de faussaires# les faux billets russes, lutrichieos et prussiens circulaient sur la place ce Paris et la défiarççe était, devenue si grande, qui les agents de cbaogfi reposaient tes valeurs d'oiigiie suspecte ou ne les acceptaient qu'après les avoir minutieusement examinées b h| loupe, tant les défaut qui font re connaître lesmauvaissont impercepti les b l'œil nu. M. Ditcftaytard, commissaire de polpedo quartier Vivienne, chargé spécialement de ecbetcher les faussaires, a fait hier une capture i« portante. Un mousiebr fort éfégani, nommé D..., d'ori- gioe polonaise, était signalé comoieemissionuaire de valeur» étrangères. Dana l'après-midi, ce gentleman a été appré hendé ptace du Château-d'Eau, au notnent où il se disposait, b monter en omuibos. On l'otrouvé nanti de deux liassetde faux bil lets de cinquante rouble cbacon (environ i5o,ooo fr.j. 11.a été de suite écroné b Maxas. C'est U seconde fois qu'il est ariêti sons l'incol- pation d'émission de faox billets; mgs, n'en pou vant rieo obtenir, on l'avait relaxé, a de se mé nager b chance de mettre la main su ses compli ces. Ses relations sont connues; du rlsteil parait disposé b entrer dans la voie des aveu. Eo dehors des nombreux assassinats politiques qoe l'oo signale journellement en Espagne, la statistique criminelle prend de joui en jpur des proportions fabuleuses, Il y a peu de jours, une daine appartenant b I» plos batile aristocratie, âgée de soixante dix ans, était horriblement assassinée dans son domicile situé dans une des rues les plus centrales de Madrid. A Benabarre, dans la province de Siragosse, un avocat estimé, M. Mariano Sertano, a été trouvé, la semaine dernière, fortement garrotté dan» la cave de sa maison et criblé de coups de couteau. Sa femme avait subi le même sort dan» une de» pièces de son habitation. Mardi dernier, la diligence faisant le service de Ribarroja b Valence fut arrêtée par six hommes armés et masqués. Après avoir dévalisé tous les voyageurs, l'un de ces derniers, riche propriétaire de Ribarroja, fat eolevé par les baodits et son cadavre fut trouvé le lendemain au milieo des champs. La plupart de ces crimes restent impunis par suite de l'absence absolue de toute police. ONGUENT ET PILULES HOLLOW A Y. Les maladies de la peau, l'impétigo, le scorbut, la jaunisse, lis sorofules nu maladies des mis, la teigne et la plupart des maladies de peau invétérées auxquelles le corps humain est sujet, ue peu vent être traitées avec un remède plus sain et plus sur qu'avec les Pilules et l'Onguent Hollowayqui agissent si particuliè rement sur la constitution et purifient si bien le sang, que ces- maUdies sout immédiatemeut extirpées du système, et qu'uue guérison permanente eu est obtenue. Ellees sont également efficaces pour la guérison des tumeurs, des brûlures, des glsudes enflées des blessures ulcéreuses, des rhumatismes, de» articulations raides et contractées. Ces médeciues opèrent d'une manière agréable el sure. La guérisou qu'elles effec tuent, n'est pas seulement temporaire ou apparente, mats «empiète et permanente. A l'immense mortalité des enfants en bas âge. 60.000 en France et Su,000 en Angleterre. la Scieune Médicale n'a jamais réussi opposer un remède efficaceet il u'y a rien a s'y élonuer, vu que toute drogue ne peut produire d'autre effet que celui d'augmenter la faiblesse des forces vitales de la di gestion et de le nutrition. U était réservé la Revaleula Ara bica de Londres de résoudre le problème de réparer les- organes de la digestion, fournir nouveau sang, muscles et osr et guérir le système glandulaire sans forcer ni échauffer mais d'une manière naturelle. Aussi avous-nous des preuves abon dantes de son iufluence salutaire dam les ouvrages du célèbre doeteur Routh, président de l'hôpital des Enfauts, Londres, qui s trouvé dans la Revalenta Arabica le moyeu de ranimer las foroea vitales et la digestion des eufauls qui ne pouvaient plus digérer, qui rejetaient tout, souffrants eu même temps de- diarrhée, spasmes, crampes et périssant vue d'ccil. Nous pourrions ajouter des milliers de oas de guérison de diarrhée, bronchite, toux, phlhisie, fluxion de poitrine, crampes, spaameset raehit.sme, pour démontrer l'incalculable bienfait de ce précieux alimeut sauveur, non-seulement pour les eufents, mais également pour les adultes. 70,000 oures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de PluskowM"" la marquise de Bréban etc ele. Plus uourrissante qne la viande elle reud la santé et écouomise 5o fois sou prix eu médecine. En bottes; 1/j kit., fr. i5; 1 kil., 7 fr. 13 kil. 60 fr. Hu Barry et O, ta, rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétit, d,igesliou sommeil et énergie rendus par la Re valeula t .hocoUtée aux personnes, et aux eufauls les plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viaude. En tablettes pour 6 tasse», s-fr. a5, pour ta t., a fr. a5 ai t., 4 fr 4&1-, 7 fr. En boites en poudre de 12 tasses, a fr. a5 de S76 tasses, 60 fr oueuvmnu 10 c la tasse. Ou Barry et C», 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Le plus pur et délicat Chocolat est la u Perfection de Cho colat du Rarry préparé sans aucun mélange de fécules ou autres substauoes nuisibles ou pâteuses, el par des machiuee- spécialesqui enlèvent au oacao tout principe d'échauffemcnt, ce Chocolat est parfaitement soluble et convient aux estomacs les plus délreat6 ou irritables, et justifie pleinement sou nom de a Perfection. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3