D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. I eJlOVBorèi) ni Im'r ti'np ?I ni M. Éroile OUIvier a clos au Sénat de ïVanceia discussion de la nouvelle Consti tution par1 tin' remarquable discours. C'est au moment où le vote final allait se produire qa'une question très neire', adressée au ministère par M. de Saint-Paul, a amené M* le garde des sceaux la tri bune. M. de Saint Paul demandait au gou vernement quelle serait son altiiude en présence du plébiscite, et s'il entendait coovrir de sa responsabilité la conduite des fonctionnaires mandés tout récemment Paris pour recevoir ses instructions. M. Emile Ollivierà élargi le débat, et sa réponse restera comme un de ses plus beaux succès de tribune. Les circonstances au milieu desquelles a surgi l'idée d'un plébiscite les hésitations avec lesquelles elle aéié d'abord accueillie les motifs impérieux qui Pont fait accepter par le cabinet; la conduite que le gouverne ment tiendra dans celle grande crise et qui sera surbordodnée l'attitude, plus ou moins modérée, plus ou tbbins agressive des partis' eux mêmes les causes qui ont empêché jusque dans ces derniers temps la liberté politique de s'établir en France les raisons qui permettent d'avoir confiance dans l'oeuvre présente te généreux usage que l'empereur a fait de son initiative et qu'il fera de sa victoire ce grand pays instruit par toutes les alternatives de des potisme et d'anarchie qu'il a traversées, possédant enfin les institutions libérales qu'il avait vainement poursuivies de ses voeux, et y puisant une impulsion conforme ses véritables intérêts tout a été dit dans cette nerveuse et substantielle allocu tion qui a brillamment terminé ce grand débat l'assemblée a couvert de ses accla mations les paroles du garde des sceaux, et leur a immédiatement donné la consécra tion d'un vote unanime. En l'absence de M. de Bismark, retenu Varzin par une maladie qui donne quel ques inquiétudes ses amis, c'est son lieu tenant, M. Delbruck, président de la chan cellerie fédérale, qui a procédé avant hier, Berlin, l'ouverture du Parlement doua nier. Le discours prononcé par ce haut fonctionnaire annonce, en très autre projets, l'établissement d'un impôt sur le sucre et le sirop d'amidon, ainsi que l'augmentation du droit d'entrée sur le café. C'est cette dernière mesure qui paraît devoir rencon trer le plus d'opposition. La grève des boulangers de Vienne pa raît avoir déjà produit un résultat. Le mi nistère aurait résolu de retirer la loi éta blissant un impôt sur les salaires. On sait que celte loi, qui avait été présentée parle précédent cabinet et que le Reichsralh avait volée, avait suscité un vif méconten tement dans les classes inférieures de la société Vienne et dans les provinces. Les journaux anglais nous donnent des nouvelles du Mexique. Le Congrès s'est assemblé le I" avrilaprès deux mois de vacauces, et le président Juarez a déposé les pouvoirs dictatoriaux qui lui ont été confiés. Il a déclaré, en rendant ses comp tes qu'il a réussi comprimer l'insurrec tion la plus sérieuse qui sé soit produite depuis le rétablissement de la rébùblique. Les chefs de la rébellion, Negrele, Cadena, Âguiére, Tôledo, Martinez ont'encore au tour d'eux quelques hommes, mais leurs mouvements n'ont plus grande signification politique. Quant l'agitation de l'ouest, elle n'aura probablement aucun succès; aucune nouvelle grave n'est signalée de ce côté. En somme, l'autorité du gouverdé- ment de Juarez paraît assez fortement éta blie en ce moment. On écrit de Bruxelles au Journal de Liège t Par arrêté du 19 avril, le Roi a com mué la peine de mort prononcée contre Dessous le Moustier en celle des travaux forcés perpétuité. FOI CATHOLIQUE. -- COTîSfITUTlOIf BELCE. Un arrêté royal, en date du II avril 1870, accorde, sur lé chapitré IX, article 39 du budget dit département de la justice (exercice 1870), un subside de fr. 2,413-26 la commission administrative des Hospi ces civils de Warnêton, pour l'aidera faire construire un Hospice de vieillards dans cette commune, La température s'est élevée depuis quel* ques jours dans des proportions tout fait anormales pour la saison, ce qui a hâté tout d'un coup les progrès de la végétation. Les membres de l'administration commuuale de Courtrai ont prié le Roi tfè nommer les bourgmestre et écbevinsnie voulant plus, n'étant pas renommés, con tinuer (occuper un poste auquel ils ne sont pas appelés régulièrement. Nous apprfenons une nouvelle sur le compte de Ducbâtelet, l'assassin présumé de Van Nieuwenhoyse. Duchâlelet a été condamné en France six ans de réclu sion pour faux en écriture authentique. Le gendarme français qui avait reçu charge de l'arrêter fut prévenu de l'arrivée de Du châlelet Roubaix il se souvint qu'il y avait, en effet, un maudat d'arrêt lancé contre l'accusé, mais s'y prit trop tanl pour le mettre a exécution. C'est ainsi que l'assassin présumé de Van Nieéwenhuyse échappa la justice française pour retom ber dans les mains de la justice belge. (Journal de G and.) Une demande en concession est faite pour une voie ferrée entre Eecloo et Lie!» tervelde. Ce projet se rattache une en treprise qui aurait pour but de relier p ar un chemin de fer direct Anvers et Ternon zen Calais et Dunker'que. La voie dont nous parlons se dirigerait d'Eecloo sur Liohiervelde par Ooslvvinkel, Ursel. Aeltre Ruysselede, Schnylfers-Kappelle. Wingen et Zwevezeele. (Bien l'ublic.) 53m inée. *t«l >llUM Samedi 23 Avril 1870. H® 5,484. lU8lëUl<| P.ttl.U 181 81) (tl REVUE POLITIQUE. La période de toaoœuvres au camp de Beverloo anra lieu cette année le 15 juin seulement, dit on, afin de perwettie aux militaires électeurs d'exercer leurs droits de citoyens. Voici qnelleserala compo sition probable do corps campé Commandant en chef, S. A. R. le comte de Flandre; aides de camp, le colonel de cavalerie Bortiell, le colonel d'artillerie Orbao. Chef d'éiat-raajor, le colonel d'état-major Poo- chtt»; soos-chef d'étfct- major, le major baron Jolly. Adjoints, le capitaine d'état major Booyèl, le capitaine d'étal-major baron Buffinle capitaine d'étal-major I.ahore, le lieuienaot d'état-major de Dieskau. L'intendant de 3* classe Bosteels sera chargé de la direction da service administratif. Le médecin principal Fromoot sera chargé de la direction da service de santé. Le médecin de régiment Legros sera chargé du service de l'ambnlauce. i" division d'infanterie. Commandant, le général Jarnbers; aide-de-camp, le capitaine Miiller. Chef d'état majorle major d'état- tnajor de Qnebedo adjoiot, le lieutenant d'état- major Cousebant. t" brigade. Le colooel Van Laethem, com mandant. 3 bataillons du i" de ligne; 3 bataillons do io*id. 3* brigade. Le général Lecat, commandant; aide de camp, le lieutenant d'état-major Mollet. 3 bataillons du 4" de ligoe 3 bataillons dn 8' id. 3* division d'infanterie. Le lieutenant- géoéral baron Goelhals, commandant; aide de camp, les capitaines Debaeu et Chapelié. Chef d'état-major, le colonel Libois; adjoiot, le capitaine d'état-major Brouta. brigade. Le général de Jaegher,comman dant; aide de camp, le lieutenant d'infanterie de Ketelaere. 3 bataillons du 6'de ligne, 3 id. do 13" id. 3" brigade. Le colonel Terwangne, comman dant; adjoint, le capitaine Rouen, des greoadiers. 3 bataillons de carabiniers, 3 id. de grenadiers. Cavalerie. Le lieutenant -général de Villiers, commandant aide de camp, le capitaine d'état mnjor Boyaert et le sons lieutenant de cava lerie Bornell. Chef d'état-major, le major d'éial-m^ur baron Jolly; adjoint, le capitaroe d'état-major Coibisier. i" biigade. Le général Sellecommandais; aide de camp, le capitaine de cavalerie Avanzo. i" régiment -le cbasseuis «be»al, 5 escadrons, l'id. 3' brigade'.' Lé coloéel Vandevio comman dant; adjoint, le capitaine L'Olivier, du régiment des goideé. Le régitoéof des guides, 6 escadrons; école dé cavalerie, 3 escadrons. Artillerie. Le géuéial-major Sobdaio de Niederwertb; aide dé camp, lé major d'artillerie Seeger. Commandant anpérieur des batteries montées, le colonel comte Vaoder Straten Pontboz. 6 batteries d'artillerie montées les divisions se ront commandées par les majors Masson, Montack et Ddf(êoe, dn 3" régiment; 3 batteries d'artillerie h cbeval, commandées par le major Massart. Génie. Commandant, le capitaine f éonatd; adjoint, le capitaine Sfoops. Une compagnie de té légraphistes, commandée par le capilaioe Vao deu Bognert. Il y aurait donc au camp du i5 juin au i5 juillet: 18 batailloos d'infanterie; 18 escadrons de cavalerie; 8 batteries d'artillerie; i compagnie du génie; i compagnie d'ambulance. I I Il l.l.lll, ACTES OFFICIELS. NOUVELLES DIVERSES. il La peste bovine vient de faire son apparition dans les étables de la vetm Devt'oage VVetleren. Quatre vaches ont déjà été abattues par ordre du bourgmestre do la commune. Cinq autres sont atteintes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 1