3 VILLE D'Y PRES. Lundi 25 Avril 1870, 11 l"g?"a J la Russie, se dirigera sur Bruxelles, où elle ,éjournera le fempé nécessaire pour la né gociation d'un traité de coinjnçrce et de navigation entre la Belgijgpe et la Chine. ETAT-CIVIL D'ÏPRKS, iksi a as» R'fïS. heures du malinLOCATION PUBLIQUE l'Hôtel de-Ville, de deux locaux: f L'ancien MAGASIN A POUDRE situé sur l'Esplanade; 2° LE LOCAL N* 34 sous le passage de» Halles ayant servi autrefois d'écurie et dernièrement de magasin. UJ X SE S 4 UJ S s s a 's g «"S -12 S* 5=«sa -*■'8 5 Lf I l s s s s- sr s s S fe S Sa s i;s "Z £.2 ®-S S S-ïi - S S'»»'?/ - s JS a S t*! li =.s e 51 m* - s UJ ^•5 s s. 5 Sï- f - sli (International.) Oo lit dan* le Co*àri»r JarÉtats- Oms «Xl». *na* Carr, lenieurant i Kifinnod (OkioJàvail demandé I* inain d'une je ses veajoes, Louiaa Jn* vi*ée de treme Vus. (««.parents ai répondirent que leur fille était trop jeune pour se marier, nais que dans deo* ans/stt persistait dans son intention et ju'il eûtd'ioi là, trouvé un moyeu honorable de gagner sa ,ie, ils ne feraient pas d'pbjectiou leur unioh Mécontent dé ce consentement conditionnel et longue échéance, Carr s'éloigna-'e» proférant d'horribles menaces, ilomme il jouissait d'une triste réputation, les époux Fox, raiguamt qu'il ne se portât quelque extrémité contre Jeur (Ile l ouisaqui était servante dans une maison du voisinage, hargereut leur jeuue fils d'aller la chercher et de la ramener i la maison. r Il y Ceci se passait le ut janvier 1869 Le frèr^ et la sœur reve nant ensemble, rencontrèrent Carr, qui les suivit quelque temps distance de quatre on cinq pas, puis, se précipitant Subitement sur Louisa, la renversa dsns an fossé, et tira un tasoir de sa poche. A dette vne, le jeune Fox, saisi tfépou vante, ae mit courir, en appelant au secours, vers la résidence de ses pareuls, dont il était tont proche, et revint bientôt avec ion père. Mais'l'infortuné ne retrouva que le cadavre de sa fille. Quelques minutes avaient suffi Carr pour l'égorger. Outre ne énorme entaille qui s'étendait d'une oreille l'autre .parant presque la téte du trotte, la pauvre enfant avait le orps labouré de coups de rasoir. Enfin, détail incroyable, mais que les traces toutes fraîches attestaient avec évidence, l'assassin, avant de s'enfuir, avait trépigné sur le corps palpi- ant de sou innocente victime. Toute la nuit se passa chercher vainement le meurtrier. Ils'êttait rendu dans une maison inhabitéeappartenant pré cisément M. Fox, et il ne vint l'idée de personne qu'il pût l'y être réfugié. Le jour venu, Carr, ayant trouvé un fusil .Uns cette maison, attacha un cordon la gâchette et fit partir '..vec le pied l'arme qu'il tenait nppuyee contre sa poitrine. balle effleura le poumon et se logea dans l'épaulé. Le jneurtrier se mit eu traiu de recharger le fusil pour s'achever, laais, dans sa précipitation, il cassa la baguette. Alors, il a'eu- j'tiuça dans le cou un petit eon'teau de poche, mais sans se blesser dangereusementet, comme il ajl.il redoubler, il fut «lécnovél't et arrêté par quelques personnes auxquelles le lirait de la détonation avait dinioé l'éveil. Traduit devant, la cour en jpin tSCg, il fut condamné être peadu au mois d'août suivant. Mais uu sursis fut obteuu puis un nouv-au jugement, qui confirma le premier, ru fixant M date de l'exécutiun au jeudi >4 mars courant. Dans le cour île septembre dernier, le prisonnier e-saya de te tuer en s'ouvrent les veines du bris gauche; il perdit une grande quantité de sang, mais saus que cette troisième tenta tive léussit mieux que les deux autres. Une fois guéri, il occupa ses loisirs écrire un récit de sa vie, qui fut publié en brochure. Ou y Ht que Carr, avant de tuer Louisa Fox, avait déjà assassiné quiuxe personnes, fait àpii semble inouï quand un pense que oe misérable n'avait que Vingt-quatre aus. Toutefois, en présence de ces affirmations réitérée#, et qu'il a renouvelées au pied même de la potence, le doute n'est guère permis. Carr raconte auasi dans cette brochure qne, pendant la guerre civile, il (ut condamné être fusillé, mais qu'il reçut sa grâce du président Lincoln. L'assassin, bien qu'ayant avoué tous ses crimes, u'en a jamais témoigué le moindre repentir. Les visiteurs qu'il rece vait dans sa cellule se retiraient effrayés des blasphèmes et des plaisanteries obscènes qu'il avait sans cesse la bouche. La veille de l'exécutiondes ministres out été le Voir et lu' ont tenu des propos édifiants Après les avoir écoutés un instant en ricanant, il les a interrompus par ces mots a Je ne voas demande pas tout ça. Ce que je venx. c'est qu'on me |iciide de grau 1 matin, aliu d'arriver eu enfer temps pour le déji-uurr. Les ministres se sont retirés scandalisés. Alors uu vieux quaker a voulu tenter sou tour de toucher oe cvur endurci, mais il n'a réussi qu'à exciter la gaieté du coudamué, qui, tout le temps qu'ont duré les exhortation? du vieillard s'est amusé mâcher du tabic et former autour du prédicateur une mare de crachats. L'émotion do quaker était si grande qu'il a été pris d'un tremblement nerveux et qu'il a fallu le soutenir pour l'em mener, spectacle qui a provoqué t'hilarité du misérable. Conformément aux lois de l'Ohio, Carr a été pendu dans sa cellule même, dontpour la circonstanceon avait percé le plafoud, qui n'était pas assez haut pour l'érection du gibet. Le coudamué a distribué aux assistants des exemplaires de la brochure où il avait raconté sa vie, en les assurant qu'elle contenait l'exacte vérité Quand il a eu la corde autour du cou, il a prononcé, quoique sans la moindre trace d'émotion, quelques paroles empreiutes ■le meilleurs sentiments, recommandant aux parents de ire jamais battre leurs enfants, attendu que c'est la dureté de son père qui avait fait de lui un méchant sujet. Il a terminé en conseillant ceux qui l'écoutaient de s'abstenir de boissods alcooliques. Carr s'est placé sur la trappe qui avait été préparée, le sheriff a poussé le ressort, et sept minutes après il ue restait qu'un cadavre de oe jeune homme de vingt-quatre ausqui, de sua propre aven, avait commis seize Iroramiuides. Que parlc-t-on du percement de l'isthme de Suez dit une feuille parisienne. Il s'agit d'un desseiu bien plus vaste et bien plus audacieux encore, celui de couper la Frauoe en deux. La partie occidentale serait nue Ile qui compterait (tour villes priucipales Nantes, bordeaux, Saint-Etienne, Lyon et Mar seille. L'Est, par giàce spéciale demeurerait attaché au con tinent. Vous croyez que c'est un rêve éclosdans un cerveau malade? Non, c'est uu projet des plus sér ieux, qu'un habile ingénieur, M. Hippolyte Peut, mit autrefois eu avant, et qui s'impose au jourd'hui l'attention des esprits les plus pratiques et les plus pratiques et les éloignés de l'utopie. Un canal qui réuuirait l'Océan la Méditerranée aurait, <n effet, l'immense avantage d'abréger, pour uos navires du Nord, la route des linles par Suez. Eu. cas de guerre maritime, il facililcrait le ralliement de nos escadres de Toulon et de Cherbourg, et rendrait ainsi complètement inutile la forteresse de Gibraltar Il est dès lors tout naturel que toutes les villts du Midi, et notamment Bordeaux, demaudent, par ?oi« de rélitious, l'ou verture de ce caual. L'intéiéi dout il est pour h Frauce, nous veuous de l'iudiquer Quant aux moyens de meier bonne fin l'entreprise, ils sont t'élude et fini roui par aboutir. Vous verrez nous vous le souhaitons que ce pmjst, aujourd'hui traité de chimère, sera, dans uue trentaine d'aimées, l'œuvre U plus capitale et la plus gigantesque de notre !emps. Les trésors de Pompéi sont inépuisables rhaque habita tion rendue la lumière découvre quoique obet unique. Les fouilles réceutes pratiquées dans la Via Stabiaia ont été fort heureuses. On y a trouvé une graude quantité de poteries rares, des vases de fer et de bronze, uue fort belle coupe d'ar gent ciselé, une lampe dé verre d'une conservation précieuse cause de sa fragilité et fort tare, car ou se serviit peu de cette matière Pompéi une soucoupe, objet plus rare encore et peut-être unique avec un conduit de métal, ayant servi de lampe de nuit, très-semblable aux veilleuses de uos jours uue magnifique épée de .gladiateur du plus graud modèle, avec sou fourreau moitié cousumé, dont l'extrémité est re couverte de métal des morceaux de marbres colorés, des monnaies de bronze et d'argent l'effigie de l'empereur Ves- pasien, et une ampbore pleine de petits oguens, que portait probablement une femme dont le squelette a été retrouvé près de là, au moment où les cendres brùlautes l'omt ensevelie. e qui a excité plus vivement encore l'intérêt, c'est la découverte du squelette d'un homme qui tenait encore dans sa main droite une pioche, et de la gauche uu levier eu fer. A ses pieds se trouvaient uue multitude d'obj* ta rassemblés, des baquets, des vasesdes poteries, des candélabres, des cruches, A peu de distance se trouvait un mur moitié démoli Saus doute, cet homme, renfermé daus cette obambredont l'issue était déjà bouchée par la cendre accumulée, a cherché abattre le mur pour se sauver, et a succombé au milieu de ses effort*. PILULES ET ONGUENT HOL OWAY. - VEstomac et les fleins. Entre ces deux organes, il existe uue relation iutime et cachée qui est démoutrée par ce qui se présente daus toutes les maladies affectant les poumons. Uu dérangement d'estomac est souvent le premier ludicc d'une irrégularité des reins. Les remèdes Hoiloway employés temps arrêteront de sérieuses et souvent faillies attaques. Elles agirent avec uue merveilleuse efficacité sur chaque organe de la sécrétiou, mais, spécialement, elles régularisent l'estomacle foie et les reins, en rstauraut leurs fonctions sanitaires et en faisant dispa raître toute obstruction* ou impurité. Il est nécessaire que l'Onguent soit bieu frotté deux Cois par jour, sur les parties affectées, parce que sou absorption augmente beaucoup l'iu- fluence purifiante et salutaire des Pilules Hoiloway. Plus dè 70,000 guérisons par la délicieuse Revalenta Arabica prouvent que les misères, dangers et désappointe ments que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés par les drogues nauséabondes, se trouveut présent remplacés par la certitude d'uue radicale et prompte guérison moyennant la délicieuse fariue de sauté Revalenta Arabica de Loudres, qui rend la sauté parfaite des organes de digestion, des nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse aux plus épuisés même, daus les mauvaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorroïdes, glaires, vents, pal pitations, diarrhée, gonllementétourdissaient, bourdon nement d'oreilles, acidité, pituite, migraine, uaqsées et vomissements; douleurs, aigreuïs, crampes et spasmes d'es tomac; insomnies, toux, surdité, oppression-, asthme, bron chite, plilhisie (consomption), chloroseflueur blanche,, dartres, éruptions, mélancolie, dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhe, hystérie, névralgie, vice du sang, hémorroïdehydropisie, uiauque de fraiçheur et d'énergie nerveuse. Plus nourrissante que la viande, elle rend la sauté et économise 5o fois sou prix en médecine. En boites t/4 lt.il., a fr a*>; i kil., 7 fr.j aa Kil. 60 fr. Du Barry et C®, ia, rue de l'Empereur, Bruxelles. Apnétit, digestion, sommeil et énergie rendus par la Re valenta Chocolatée aux persouues, et aux enfants les plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande. Eu tablettes pour 6 tasses, 1 fr. a5; pour 12 t., a fr. j5 ai t., 4 fr 48 t., 7 fr. Eu boîtes eu poudre de 12 tassesa fr. a5 de 576 tasses. 60 fr ou environ 10 c la tasse. Du Barry et Ce, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Le plus pur et délicat Chocolat est la Perfection de Cho colat du Barry préparé sans aucun mélange de fécules ou autres substances nuisibles ott pâteuses, et par des machin** spéciales qui enlèvent au eacao tout principe d'échaufTt m» nt, ce Chocolat est parfaitement soltihle et convient aux est«>m.»C8 les plus délicats ou imitables, et justifie pleinement «ou lion» de Perfection. Eu tablettes de 75 c. et 1 fr. soit 6 fr I»* Kil.. qualité vanillée 1 fr. et a fr. soit 8 fr. le kil. i kil. de ce Chocolat «limeute mieux que a kil de Chocolat ordinal» et par cette raisdh il est'olotiis coûteux Pu Barry et C®, iay rue de l'Empereur,, Bruxelles. Dépôt fpres, chez II M. Frysou pharmacien Becuwr, pliarm G. VfcYS, pharm. et Mahiec, pâtissier; et daus toutes les villeschez les pfennigs pharra., épiciers et confiseurs n. ■a 15 an S* Avril Inclus. NAISSANCES iz. Sexe masculin 4> idem féminin 8. MARIAGES. Callevr.erl, Charles, tisserand, ci Talon, Eudoxie, dentellière. VerleureJoseph, garçon biasseu et Dedryver, Pauline, journalière. DÉCÈS. M «trracau, Joseph, 47 scieur, époux de Dewaegheuaere, Marie, rue de Memu. Gobert, Constance, 47 aus, journalière, épouse de Bryxis, Adolphe, rue de Meuin. Vaudt-nbulcke, Matoilde, si ans, rue Tiaversièie. L->- mute Eugénie85 ans, veuve de Cremmcry, Pierre rue (Je* la Boule Desmet, Jean, 4$ ausoordouujer, époux de Geinders, Marie, rue de Memu. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 5. Sexe masculin 3, idem féminin a. YPRES, a3 AVRIL 1870. F.TAT Indiquant Ira quantité* et le près moyen des Grains, Fourrages et autres produits agri coles vendus au marché de cette ville t j NATURE Des Groin* et Denrée*. QUANTITÉS V EMUES. Kilogrammes. l'KIX tVEl par 100 kilogrammes. 5 4 i il 5 i 1 Froment 54.700 34 00 80 Seigle. 9.5oo 19 5o 751 A«oioe 5oo 33 OO 44 Pots 1,100 s4-oo 80 Féteroles. 1,600 35 00 80 Pommes de terre 6,000 9 5o Beorre 355 00 Pain de farroe de froment broie 34 c' le kilo, fdem poor les fondations de 5o c*. 1,3 5o gr. 1 ,-rr lAl a S2 - LU 2 ce ET CE h Sâ a z PS CE a. c ce e -o C 4» X »- y fc- c s 5 - a -c s x s - y Jl 3 t Fr< S g im Sd o a a u u es ta <e U' K (S C, »o ~- m g j» M. B -7 N c - a O s i, V V Q - y -û ta t S fil cd Z a 5.2= o E 5 Q v U 5 - g.2 "-I-?!" O -T3 5cj C "C a; _c 3 "Z'Z c U .H e e - .2 B s ;JS 5 a3 - S -S S :r» se c <u r-. te ex -r X3 P •- A - z W JZ -* r - n 41g1 S t - C-— 3* S '3 41 u S. M &C S-A fte S B JS c a w •- -o -3 u - e -i s -= S u v C c «s .2 S u> o .5 - - -= .3 2 5 i S "C - -E e 3 s s o 2 c J.ï s- g-r i s-s - 3 t a 2 S -s o =x_ï: u - r Soë-O S Z J o ?il -e Si B L - 2 4> S z r ro O w - - s a n - O u r v C B c (J^ D Jd (U X a 2 o •m il v U- V O S E E 5 E»-g»5j B- 11 S 2 1 S -i i c - 5 s u w S r" 3 u f ce J s s a ÎC C «- «- g ÛC u V O - jjr j-g -3 w «s e x> S w>.2 -o .2 *c *5 f s - e v S s -r sT X s t. 'E. s -r; r r ex s o» t>0 - V .c tb s e te b a a se b a u w 00 m C a J «WJB E - O- -= (S w 3 V. Z e e u lu |S O c- e h B y e se S m tu= 5 e ce s 1 g I «V e-= a"3 E - 3 S-* 3 E? 2 I 2 E ÏS I ta -L "Z b a iî g-S _a—- V) i* û- «8 w =5 - 3 s - a c '-'Z S -- -a. ta~z Z* - w te M -a s 5 TZ c M ta W -J: s- u o* n <z -a 70 S s .2 o u -O e» S c. go 'f'Z C-C w -ç s - c E S cT^ c o e S iï j; - •u N - Ï6Ëîtl - V -s e s 'S* 0-3 o a a - a .2 S" 6. ss t .2-8 y 5-fr^ "S te f. z fis-"* sC -£■ t. y 2 fl'X' o 5 - Z 2. X z ■Z.. 7: - C=2x3.S •- fcj S - o e te E tr c; «TfA C ftj w Cf - vC>V t» Mltf - r A *r -r. n w c 2 c nr ZJ N 1 e phh ,4 z r V- 5 3 T-c t - 2i-Pf i S S - «8 rj t e - H m SiJ 2 P e f g - - a s h x

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3