Expositions internationales Londres. On sait que la première série des expo sitions internationales d'objets choisis dans le domaine de l'art, de l'indu strie,'-de l'horticulture, des découvertes nouvelles et de l'éducation s'ouvrira Loridrfcs, au mois de mai wïi. I «ksb&I La commission anglaise, dont S. A. R. le prince de Galles a la présidence effective, compte parmi ses roembreê le prince Christian, les honorables lift. Gladstone, Bright et Ayrtoti, membres do cabÎDeti) les lords Grand ville, Rustteli, Derby, Grey; le professeur Huxley l'honorable M. For- Ster, M. Disraeli le docteur Lyon Playfair; )eè ducs de BUbKihgftàifi ét de Bucclènch, etc., etc. Ces noms indiquent <Joè l'dn attaché, ëri Angleterre, une èitrêmé importance au nouveau système d'expositions internatio nales nui ne voudrait y inaugurer. Il s'agit, en effet, d'exclure de ces expositions tout ce qui ne se distinguerait pas par je mérité ou la nouveauté du travail, et d'attribuer l'admission le caractère d'un véritable récompensé Dé cette manière, lés exposants n'auront pas se plaindre d'une inégale répartition dès récompenses, èt, en second lieu* ils trouveront, par suite du choix même qui auraété fait de letirs produits un avantage bieh pins grand les exhiber. Moins solli citée l'attention se fixera nécessairement sur Bit petit nombre d'objets similaires, et de féconds enseignements pourront jaillir de cette comparaison, rendue plus facile encore par ie mode de groupement des fabricats d'après leur nature et non d'après leur nationalité. La commission belge s'est réunie le 21 du courant; bous publierons incessamment lerésultatdesaséancedece jour. Mon itéur.) Lé péiné de mort prononcée contre Latbauwers, pour assassinat sur Mm* Lom bard, a été commoée par l'Empereur en celle des travaux forcés. FRANCE. Le Journal officiel publie ud décret daté do 25 avril et convoquant le peuple au 8 mai pour accepter ou rejeter le plébiscite suivant: Le peuple approuve les réformes libé rales opérées dans la Constitution depuis 1860 par l'Empereur avec le concours des grands corps de l'Etat et ratifie le sénatus- consulte du 20 avril 1870. Le décret plébiscitaire, inséré ao Journal dfficvel, est dàtéttti 25 afrril, ét contre signé par fèus lès ministres. Il est ainsi conçu JSL-1. l s Une foulé considérable slétàtt àtfi&ssëe Avant- hier dafis l'a mâtinée, h ta ptttCe d'un marchand de vin de ta me de Valois, k Par il. Une mAlhebtense jeune femme gîAait sUr te trot toir en proie k une violente attaque d'épilepsie. A côté d'elle denx petits enfants pleuraient. Pendant qu» leur mère se tnrdait ainsi, écornant et faisant craquer ses os sor la pierre, «ne femme âgée excitait la pitié et la générosité des passants Voyons, mesda'ifoes et messieurs, donnez quel ques sons k celte malheureuse mère qui relève de cooches et dont le mari est entré k l'hôpital. Ce spectacle était vraiment touchant. Chacun cherchait dans sa poche, et les sons pleuvaient aotoor d'elle et même les pièces blanches; puis, la vieille ayant ramassé les uns et les antres, la cr'i'se passe, les enfants cessent de pleurer, et tout le monde disparaît. Le maître de rétablissement, sortant en ce ittë- ment, racoote alors k plusieurs personnes qn'en quelques mois il a déjk vu la mèaie personne plu sieurs fois en cet étkt, et que chaque fois elle disait relever de couches, taudis que soo mari était entré de la veille k l'hôpital. On la suivit eron la vit anlrer chez plusieurs marchands de vip et se désaltérer abondamment. Au Pont-Neuf, nouvelle crise. Encore une autre un pep plos loin. On avertit alors uo sergent de ville, quj Tarrjêta au momeot où, prévenue par la vieille, elle s'esqui vait prudemment. Mais elle avait une ressource pour les cas extrê mes. Elle s'échappa des mains du sergeol de ville rt tomba lourde sor le pavé. On la releva la figure rouverte de sang, et on la conduisit au poste du Palais-de Justice. Lk après lui avoir lavé le »isage, on enns'ata qu'il ne portait cependant aucune trace de blessure, e| Après bien des recher ches on s'aperçut qoe le sang provenait simplement d'une vessie pleiue d'une liqueur rougeâtre que la j mendiante avait dans la bouche et qu'elle avait crevée d'uo coupée poing eo tombant, espérant ainsi qtie l'agent doperait pas l'arrêter. En ce moment «ftrih ao poste M. R..., rédac teur d'ùn journal ,qni déclara que six mois aupa ravant, sous les gaeriesde l'Odéon, il avait assisté k une scène exactement semblable dont il recon naissait les persoo et qoe, véritablement ému par nne pareille iuoriunë, il avait vidé sa bourse entre leurs maios. La jeune mère, qui, peodaot tout ce teotpà, s'éiat obstinée k ne pas réprebdre ses a été éovréè l l'Hôtel Dieu et mise k la disposition de M. iénlloncommissaire de policé do Palais de Justne, tandis que la vieille et les etrfants étaient eo»»yés au dépôt de 1» préfecture. Ce fflàlin, le commissaire, allant pour interroger cette femme, l'a triuvéé eo parfaire connaissance. Sur 1a tablé denoitéait une lettré k on individu qui ail avec elle* dans laquelle elle lui recomipapdjiit ile dire, si os l'inlirrogeait, qoe depuis plusieurs mois déjk elle était atteinte de celle affieqse ma ladie et que les il fr. aô c. qu'on a trouvés snr elle étaient le reste d'une pièce de ao fr. qu'elle avait emporté pour faire divérses emplettes. Cette lettre était signée veuve Pelletier. L'autre femme se nommait Lamicbe. Oo lit dans la France médicale Ces jours derniers, uo modeste cercueil, suivi d'une foolè de chiffonniers et de quelques chiffonnières, së dirigeait Sers le cimetière Montparnasse, k Paris. C'était lé convbi d> docteur Gensoo, qui, jadis homme du monde e pourvo d'une belle clientèle, avait fini, grâce k l'abus des boissons, par descendre au ràug dé médecir des chiffooniers, auxquels il donnait ses coosoltitions sur le comptoir. Le docteur Genou a été conduit k sa dernière demeure par ses noubreox clients, qui avaient eu loi la plos grande crnfiance on a déposé son cer- coeil dans la fossa commune, et plusieurs discours oat été prononcés, par uo ex notaire, on ex avo cat et un ex-sous préfet, exerçant tous aujourd'hui la profession de chiffonnier. Noos lisons dans la Gazette du Valais: Oo nous écrit de Tolly qu'uu jeune garçon de treize aos est tombé sans se faire mal, do haot do clocher de ce village, haut de près de quatre-vingts pieds. Il avait été laocé dans le vide par une cloche mise eo branle avec trop de précipitation. On le releva évanoui k plus de quioze pieds de distancé du clochèr. Dans sa chote, il avait cassé deux croix de bois plantées sor des tombes au cimetière. Quelques minutes après, ayant répris ses sens, il racontait tranquillement les détails qui précèdent aux nom breux témoins accourus snr les lieux. Six cents déteoos de la prison de Finalma- rina près de Gênes, se sont révoltés contre leurs gardiens et ont voulu s'évader. La garnison n'était que de trente soldats, qui ont d'abord tiré en l'air. Mais les prisonniers pre nant cét acte d'humanité pour une complicité de la troupe et contrariant leur tentative, on a dû or donner une vraie décharge k travers les grilles. Quarante blessés sont tombés plos ou moins griè vement atteints, et Us détenus se sont soumis. Le Calcutta Englishman annonce qoe le dac d'Edimbourg est allé ii la chasse aux tigres dans le district de Mrldab. Trente éléphants atten daient les chasseurs ao village de Dobri, k une dis tance de 8 milles. Les chasseurs ont batto la jungle de Serajpore. Une jeune tigresse a paru, cherchant inutile ment k rompre la ligne des chasseors; elle est tombée sor one grêle de balles. S. A. R. a évidem ment envoyé une balle parfaitement ajosrée h cet animal. Antre tigressë n'a pas tardé k se montrer la ligpiedés chasseurs a manoeuvré habilement la tigresse a été abattue. Elle était plus grosse que la première. La populktioo des environs était dans la joie ces animaux féroces avaient récemment enlevé des bestiaux. De'nouvelles battues n'oui pas amené de résultat. Oo a visité les intéressantes ruines do Sona- Musjud, et l'on est arrivé k Sookerbarri. Le lendemain, les chasseurs se sont rendos k Mahanudder. Quarante-cinq éléphants avaient été mis eo réquisitioo. Dans celte partie de la campagne que l'on a explorée ce jour-lk se trouvaient des figuiers ma gnifiques. An lieu de tigres, on a trouvé d'abord quelques perdrix ooires, no daim, etc. Le Savannah Adveriiser raconte qu'une société venaot k Sa.anuah de la Caroline du Sud, par la rftiM Wright, a rencontré dans ce» parages un BDimal extrêmement vigoureux et effrayant, qui a failli par de brusques monvemeois faire chavirer Ife canot dirigé par des nègres. Jamais créature piuê hideuse ne s'était encore montrée aux yeux de l'homme. Ce monstre, déroulant ses anneaux, glissait sur les bords de la rivière. Le corps de cet BDimal, poisson oo reptile, était d'une vert foncé il avait 30 pieds de longueur la peau était rognense et elle semblait être aussi épaisse que celle dë l'éléphant. Du tronc portait ce qu'il y avait de pins phénoménal dans ce monstre, savoir on loug cou recourbé comme celai du cygne. Ce cou pouvait enserrer le corps d'où homme, ét il abou tissait a une tête et k one dentition semblables k celle do boa coDstrictor. Les yeux avaient une expression de férocité ibdicible. Sor le dos dé la bête s'étendaient des sillons allant de là basse do cou k l'extrémité dé là queue. Ces sillons parais saient avoir plusieurs pouces de profondeur. Sa queue immense, rappelant celle de l'alligator, était trois fois pins grande. Le mdnstre se servait de sës pattes en guise de nageoires; il nageait bieU, mais il n'avançait que bien lentement sUr la terre. L'équipage était k peine retenu de sa surprise lorsque le moostre se dirigea vera une petite lie k one certaine distance; il plongea et disparut duos l'eau qui l'eotoUrail. Morniny Pat.) Une ordonnance royale vient de supprimer les fabriques de ttbooéie qui existaient k Turin, Naples et Venise. Lu fabrication des monnaies d'or et d'argent et des médailles, qui avait été af fermée k la Banque nationale par uo décret en date du 30 octobre 1861, est désormais concen trée k Milan. C'est également daos celte ville que seront gravés et préparés leslypés, les poinçons et les matrices nécessaires k celte opération. Un orage des plus épouvantables a éclaté k Buenos Ayres, occasionnant des dégâts considéra bles et faisant on grand nombre de victimes. Frès de cent mille moutoos appartenant aux estaucias anglaises ont été noyés. Pauls, a3 avril. Ari.' 1^. Lepëdpïe français est Convoqué dans ses Cofoiées, Te dimanche 8 mai prochain, pour accepter 00 rejeter lé projet plébiscite suivant Le peuple approuve les réformes libérales opérées dAbà la Constitution depuis 860par a l'Empereur,avec le concours des grands corps de l'Étal, el ratifie le sénatus-coosaille du 30 avril ;i» 187b. .1 '1 Art. 9. La vote aura lieu k la commune, con formément k l'article 3(l) du décret du 3 février 185s, et d'après les listes électorales Arrêtées le 3i mars dèrnier. Art. 3. Les électeurs momentanément absents de leur domicile seront admis A voter dans le lien (1) Ext rail de l'art. 3 du décret organique do 2 février i85a: Les électeurs se réunissent au chef-lieu de la commune. Chaque commune peut néanmoins être divisée, par arrêté du préfet, en autant de sections que le rend nécessaire le nombre des électeurs inscrits. L'anêlé pourra fixer le siège de «es sec tions hors du chef-lieu de la commune.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2