On annonce de Paris la mort do prince A. Demidoff, époux divorcé de la princesse Mathilde. La lune rousse, qui suit toujours celle de marsloin d'expirer le 30 avriln'a fait que ce jour-là son apparition sur notre globe. S'il en était autrement, la lunaison de mai commencerait en avril, contraire ment aux enseignements des sciences ura nographiques. Les giboulées incessantes qui, depuis trois jours, refroidissent l'atmos phère, n'attestent que trop que nous sommes encore sous l'influence de la lune de mars. Ou reste, suivant un dicton allemand, on ne peut guère espérer une température ré gulièrement adoucie qu'après l'avènement des trois saints de glace, dont S* Servais clôture la série, le 13 du mois de mai. Un grand nombre de permissionnai res en congé de semestre ont rejoint les dépôts de leurs corps respectifs le 1" mai, Dimanche dernier, Ixelles. où la garde civique, commandée par M. Jamar, devait être inspectée par M le colonel de Sorlus.ona entreprisde braver les rigueurs climatériqueset la légion ixelloise s'est rassemblée en bon ordre sur la place com munale.... Elle s'est même dirigée, guidée par M. le colonel et M. l'inspecteur, vers la plaine Sainte Croix, où devaient avoir lieu les grandes manœuvres. Mais la plaine, détrempée et boueuse se prêtait mal des exercices militaires la pluie, redoublant, a semé dans tous les rangs uoe humeur séditieuse qui a rapidement fait explosion. On a murmuré d'abord puis hué, puis ■sifflé, et, malgré les efforts des chefs, la légion tout entière s'est débandée, et cha cun est retourné chez soi, abandonnant seuls ail milieu de la plaine le colonel inspecteur et le colonel commandantqui ont fait, d'ailleurs, jusqu'au bout excellente contenance- (Indépendance.) Le (loi est revenu du château d'Ar- denue aujourd'hui 4 maiafin de pouvoir assister aux courses de printemps de la Société d'Encouragementcommençant le 5 et se terminant le 7 de ce mois. Le (loi, immédiatement après son re tour du château d'Ardenuerecevra en audience solennelle, au palais de Bruxelles, l'ambassade chinoise. La santé publique ne s'est pas modi fiée Bruxelles depuis le commencement de l'année c'est dire qu'elle est toujours très satisfaisante. Le contingent des décès, qui ne dépassent pas la moyenne normale, est exclusivement fourni par tes maladies ordinaires nos climats. Aucune affection épidémique ne vient en grandir le nombre. Le cas de fièvre typhoïde et de variole sont presque nuls. Nous avons pu constater quelques cas de dipbthérie, de rougeole et de scarlatine, principalement chez les en fants. Enfin les maladies franchement in flammatoires des voies respiratoires prin cipalement et rbumastimales dues la persistance des courants secs et froids du nord et de l'est, sont les seules qui prédo minent et ces affections cèdent générale ment un traitement convenable et insti tué temps. (Art médical On écrit de Bruxelles au Courrier de l'Escaut Voici une histoire, dont je vous garantis la parfaite authenticité et qui est toute récente 1 - >VI«- Il y aquelqtes mois, le gouverneur d'une banque très inpqtyante «^Bruxelles rece vait un paqud surÇjequel se'irouvail l'in scription sui'ante O paquet sera ou vert, après mis mois écoulés, si personne Devient le réçamer; les valeurs y contenues seront considérées comme restitution la banque. L'un des joirs de cette semaine, les trois mois étaient 'coulés. Le gouverneur arrive la banqueivec le curieux paquet, pour l'ouvrir en pésence de tous les directeurs réunis. On croyaitriaturëllement une plaisan terie; aussi h surprise fut grande et géné rale quand oi vil sortir du paquet quatre vingts bons fiflets de mille francs Je la banque de Fiance. Violent iicendieà AnversL'immense carré de hàtments, composant l'impor tante disljlle'.ie vapeur de M\1. Van den Bergh et C\ lis grands bureaux de courtier de navires oi travaillaient 38 commis, les magasins poir le matériel de l'usineles hangars spaiieux pour emmagasiner les spiritueux, hs greniers contenant d'énor mes quantité de grainstout a été celte nuit la proie des flammes. 11 ne reste plus que quelquesmurs, dont chaque instant des quartierss'écroulent encore. Ce sinistrelaisse sans ouvrage pour plu sieurs mois rnviron 300 ouvriers. La distillerie aVîc ses dépendances et mar chandises soit assurées pour la somme totale de 666500 francs. Depuis quelques jours le facteur Blœmen trouvait, en faisant la levéecbaque matin, dans li boîte aux lettres de Remers- dael (Vervien), des brins d'herbe, des fila ments de laite et autres menus objets, de la présence lesquels il ne pouvait se ren dre compte, la boîte se trouvant hors de la portée des eifaots, lorsque, avant hier, il vit, en s'approchanl, un oiseau s'envoler de l'orifice de la caisse. Vérification faitela boîte ouverte, on constate la présence d'un uid parfaitement construit, dans lequel se trouvaient quatre œufscouvés par la fe melle de l'oiseau vulgairement nommé rossignol des toits. Le fait mérite d'autant plus d'être mentionnéqu'il ne se passe pas un quart d'heure sans qu'une lettre soit jetée la boîte, et malgré ce déraugement continuelle gentil rossignol n'a cessé d'accomplir sa mission maternelle. Inutile d'ajouter que l'on a pris toutes les précautions voulues pour ne pas le troubler dans sa couvée, qu'on lui laissera mener bonne fin. Un grand concours pour l'espèce chevaline sera ouvert Lille du 22 au 26 juin, en même temps que le concours régional et international agricole. Ce con cours est divisé en trois parties 1° con cours régional français; 2° concours étran ger; 3° concours international. Des prix fort importants sont attribués pour chacune des catégories du concours; il y en a d'une valeur de 1,000 fr.,800 fr., 700 fr., etc. 6 Les lauréats du concours français et ceux du concours étranger concourront ensemble pour deux prix d'honneur, con-' sistant en objets d'artdont l'un sera dé cerné aux chevaux entiers et l'autre aux juments. Une médaille d'or, donnée par l'administration des haras, sera jointe chacun des deux prix. Les différentes opérations du concours seront réglées ainsi qu'il suit le mevcredii 22 juinréception et classement des che vaux, juments et poulains. Jeudi 23, opé ration du jury. Vendredi et samedi, 24 et 25, exposition,. Dimanche 26, exposition, publique et gratuite. Distribution solen nelle des prix. Il vient de se former Paris une sin gulière société, qui compte déjà plus de cent membres. Les sociétaires, par yftàe clause spéciale et formelje de lejur testa ment, déclarent qu'ils ne veulent pas être enterrés après leur mort; ils ordonnent, au contraire, que leurs corps soient livrés aux amphithéâtres pour y être disséqués. Us prennent celte résolution dans le but de contribuer, autant qu'il est en eux, aux progrès de cette science si importante et sans laquelle nne étnde appronfondie de l'art de guérir est impossible. Ils croient aussi faire disparaître par cette résolution les préjugés qui subsistent coDtre la dissec tion de çadavres. Bonne idée, appelée, nous l'espérons, un grand et prompt succès, dit le Figaro On a mis des boîtes de secoursvérita bles pharmacies portatives, dans les gares de chemin de ferdans les fourgons de bagages, dans les écoles importantes. Il est question maintenant de fabriquer d'ingé nieuses armoires, qui seraient installées dans les mairies de toutes les communes rurales de la France, et qui contiendraient des pharmacies assez complètes pour parer toutes les éventualités de dangers combattre promptement. O.» lit dans le Droit; On se rappelle que le 28 mars dernier, le nommé Lalhau wers était condamné par la cour d'assises de la Seine la peine de mort pour avoir assassiné M°" Lombard, dont il était do mestique. Cette peine a été commuée en celle des travaux,forcés perpétuité. Samedi, Lalhauwers a été conduit la barre de la première chambre de la Cour, pour assister l'entérinement des lettres de grâce. Il n'a manifesté aucune émotion, et, au momentoù la cour allaitentrerenaudience, il a répété aux gendarmes qui l'accompa gnaient et aux personnes qui l'entouraient qu'il regrettait toujours une chose, c'est de n'avoir pas tué la cuisinière Félicie Fiol, qui était également au service de M"" Lom bard et qu'il a grièvement blessée le jour du crime. Après la lecture et l'entérinement des lettres de grâce, Lalhauwers paraît vouloir prononcer quelques paroles. M. le président. Emmenez cet homme! emmenez cet homme! Les gardes saisissent le condamné et l'emmènent hors de l'audience travers le public, qui s'éloigne avec horreur de ce misérable. On écrit de Toulon que la frégate voiles la Néréide vient d'être désignée pour se rendre la Nouvelle Calédonie, en rem placement de VAlceste, afin d'y transporter des passagers civils et militaires, ainsi que deux cents condamnés pour les établisse ments pénitenciers de Nouméa. On assure que parmi ces condamnés se trouvera Lalhauwers, qui vient, tout récemment, d'être l'objet de la clémence impériale. Le départ de la Néréide aura lieu dans le cou rant du mois de mai. Le docteur Neumayer, qui a été pen dant des années directeur de l'Observatoire de Melbourne, va partir au mois de juin pour les régions australes; legouvernement autrichien lui fournit les moyens pour or ganiser son expédition. Il a déjà navigué assez en avant dans ces parages, et il a ob servé près des îles Macdonald un courant relativement chaud, d'où il présume que la glace de ce côté doit moins faire obstacle. Un amas considérable d'ossements». TooU-fois, l'État pourra déciéter ries tarifs spéciaux, la cuodiliou que l'application de ers tarifs n'ait pas pour eflet de modifier les directious couveoues pour les transports au pré* judice delà Société des bvsins bouillers Inprise de possession *8t fixée Au i*r janvier 1871. NÉCROLOGIE. NOUVELLES DIVERSES. <mm.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2