«nfouis une gra-n-de profondeur (i mètre 60 en certains endroits)vient d'être dé couvert sur un mamelon au bord de la Moselle, entre Liverdun et Prouard (Meur the). Ces ossements paraissent être ceux de guerriers, et, en juger par les crânes, par les armes et les poteries, doivent remonter tout au moins l'invasion des Germains, sous le règne de Valenlinien. Les fouilles ne sont pas terminées; déjà plus de 200 squelettes, avec ou sans les têtes, ont été retrouvés. Une tombe ou cercueil en pierre de taille fond mobile, sans inscription quelques lances et sabres germains, de formes très-variées, des poi gnards. des agrafes, des boutons de cuivre et d'argent, quelques autres objets en mé tal dont un peigne de enivre 51 dents, forme poignard deux vases brisés, mais dont les morceaux ont pu être rajustés de façon ne pas laisser de doute sur la forme et d'autre débris, peuvent aider déter miner exactement l'époque de l'enfouisse ment, malgré l'absence d'objets en silex ou de médaillesdu moins jusqu'à ce jour. La somme d'or importée d'Australie eu Angleterre pendant l'année 1869 atteint le chiffre de 7,892.757 livres slerl., contre 6,989.594 en 1868et 5,801,204 en 1867. Cette année, rien que dans le mois de jan vier il est entré d'Australie pour 735.655 liv. (18,341,375 fr.) de ce précieux métal. FRANCE* Paris, 3o avril. Voici les renseignements donnés par le Journal officiel du soir Depuis quelque temps, la police était sur la trace d'one coospiratioo ayant poor bot d'attenter b la vie de l'Empereur. Hier malio, b neuf heures, le service politique de la préfecture a arrêté, rue des Moulios, le oommé Baurie, récemment arrivé d'Aogleterre. Il était porteur d'noe somme d'argent, d'un revolver chargé el d'one fettre datée de Londres, émanaot d'an des hommes les plas compromis dans le cota- plot de février. Ce document, aiosi que les aveux de Baurie, ne laissent aucun doute sur le motif de son arrivée eu Fraoce et sor sa résolotion de réaliser immédia tement l'attentat projeté. Dans la soirée, d'aotres iodividos oot été arrê tés daos le quartier de Belleville. Chez l'oo d'eux oo a saisi une caisse de bombes, une certaine quan tité de pondre explosible, ainsi que la recette pour sa préparation. Celte conspiration parait se rattacher an complot dont l'iostroclion touchait b sou terme. Dès hier la justice a été saisie, j Les priocipanx organisateurs de Ylnterna- tionale (section parisienne), association illicite, dont le siège est hors de France, ont été mis soos la main de la justice, a La Gazette des Tribunaux a recueilli des ren seignements particnliers sur la conspiration et snr les arrestations qoi ont en lien les voici La police avait recueilli depuis quelque temps des indications sur un oommé Baurie, qui lui était sigoalé comme agent dn comité révolutionnaire de Londres. C'était no jeone homme de viogt-deox ans, qoi appartient, dit-oo, h ooe très-bonne fa mille, et qoi, après gue vie de désordres et de dis sipations, ayant eocooru, ajoute-t-on, one condam nation pour vol, s'était engagé comme soldat et avait bientôt déserté. Arrêté hier dans la journée, il fat tioové por teur d'un revolver six coups, et ou saisit sur lui une correspondaoce qui De laissait aucoo doute sur son projet. Au nombre des lettres saisies sur lui, il s'en trouvait une de Gustave Flourens, qui est en ce moment en Angleterre, où ou banquet lui a été offert il y a quelques jours. Eu présence des preuves accablantes trouvées snr lui, Baurie a bieotôt fait des aveux la suite desquels des mandats oot été décernés contre plu sieurs individus liés-gravement compromis. C'est dans le cours de ces opérâmes que l'on a saisi, indépendamment de papier! mportants, une partie des engios destinés soit b I* lerpétratioo d'un at tentat b la vie do souverain,toit b nue lotte insur rectionnelle qui devait suivie l'attentat. C'est cette dernière supposition qui d<is parait la plus vrai semblable, b eu juger do mrins par le nombre des engios de destruction. L'homme qui était le dfteoteor de ces bombes est un nommé Roussel, qui labitait le quartier dn Père -Lacbaise. C'est pendat la nuit dernière que la police est venue opérer oo arrestation. Mais b peine se vit-il au pouvoir de agents, qu'il se mit b crier: «A moi! au secours on arrête tous les ré publicains A ces cris oi nombre considérable d'individus accoururent et si jetèrent sur les agents qui, malgré leurs efforts énegiques dorent céder le prisonnier leur échappa g prit la fuite. Les bombes, au nombreije vingt et quelques- unes, sont en foote de fer. Co voici la description exacte elles se composeot le deux parties d'égal diamètre, de i3 ceotimètreienvtron, qoi par leur rapprochement forment uotipas one Sphère, mais bieu uo récipient bombé su les bords et déprimé au ceotre. Cette dépression est nécessaire c'est daos le ceotre de chacoue œs calottes que passe ooe tige de fer mooie b chaque bout d'un booloo et destinée b serrer compittemeot ensemble les deox morceaux. Tout aoloir de l'appareil ainsi formé circule uoe serie de jelites tiges de fer, de la grosseur de fortes pointes, glissant facilement dans leur gaîoe et rayonnant iu centre de la bombe b l'extérieur de sod eovelopje. Elle sont mobiles, de telle sorte que l'eogio tombant sur ooe des pointes la fait reotrer violemoent daus l'intérieur. C'est ce qui doit déterminerl'explosioo. En effet, dans la cavité interne sont disposés quatre petits tubes de verre bouchés b chique extrémité et des tinés b être remplis de la snbstance explosible. Daos lé eboe de l'eogio coolie le sol, nne ou deux tiges vont frapper ces tubes, les brisent, et aussitôt l'explosioo se produit. Il suffit d'ailleurs qu'un seul tobe suit atteint. Enfin les bombes sont munies d'uoe petite poignée en fil de cuivre qui permet de les porter facilement b la Uain et de leur impri mer on balancement vigoureux pour faciliter la projection. Ajoutons qu'on a trouvé chez Roussel one formule doooaot le mode de fabrication de la substance explosible. Cette pièce était cachée daos on buste de Garibaldi. La police a arrêté deux oo trois autres per sonnes inculpées de complicité. i D'un autre côté, l'autorité jodiciaire a décerné hier on certain oombre de mandats qui ont été exécutés ce matin et eu verta desquels quatorze arrestations ont été opérées. Cette seconde affairé a trait b l'Association Interoatimale des travailleurs. Oose rappelle l'origine de cele Association, fon dée b Londres en i864, et dmt la branche pari sienne fat dissoute, après deot jugements du tri bunal correctionnel, eo 1868. Depuis cette époque elle s'était reconstituée, et I: bureau de Paris, ainsi que divers bureaux établs dans les départe ments, ont pris nne part activi an mouvement qui s'est produit daos ces derniers ttmps. Noos ne pou vons donner eocore aucun déail précis sur cette seconde affaire, l'iostroclion jtdiciaire n'en ayant point encore déterminé les élénents. Paris, i* mai, 8 h. du matin. Paris-Journal annonce qonoe arrestation a eu lien aux courses. Noos eo tentos, dit-il, le récit d'un témoin oculaire dont le ctractore et la posi tion défient tout soupçon C'était daos l'eoceiute mime du pesage, au beao milieu de cette jooroée qti, malgré l'incerti tude du temps et les nuages delà politique, avait attiré une belle assemblée sor b turf j c'était daos le ring même; un ageul nis eo homme du monde est veoo frapper snrl'épaole d'un An glais, gentleman des pieds b a tête el parieur sérieox, et l'a invité b termina- an pins vile soo opération pour le suivre en liensûr. Cet Anglais, auquel le conimissaire de police a montré qu'il en savait long sur son compte, était venu b Paris daos l'intention d'issassiner l'Empe reur anx courses, an moment on il descendrait de voitore poor monter dans sa tribioe, ou bien quand il descendrait de sa tribune pour monter en voilure. Eo ne paraissant pas, l'Emperenr déjoua ce projet. Saiht-Qoertib, 3 mai. Des troobles ont éclaté hier soir par suite de l'arrestation du président de Y Internationale. 2,000 ouvriers environ sont allés pour biiser les portes de la prison. Des pieires ont été jetées et des vitres ont été brisés. La garde nationale et la gendarmerie ont été convoquées dans la soirée. De graves désordres ont eo lieu, mais l'ordre a été rétabli avant l'arrivée des troupes appelées de la Fère. Uoe dixaioe de gardes nationaux et de gendar mes ont été blessés par des coups de pierre, mais aucun émeolier n'a été blessé. On lit dans la correspondance particulière de Paris b la Belgique- du 5o avril Nons avons appris eo France avec quelque sur prise la grâce accordée par votre souverain b l'o dieux rival de Tropmaon Dessous le Mnustier vous aurez appris, de votre côté, non avns étonne ment, la grâce accordée pai notre Empereur a Lathaowers, l'assassin de Mme l ombard. Pour que vous ne soyez pas surpris par une nouvelle du même genre que vous ne tarderez pas b recevoir, je crois devoir vous prévenir que la peine de mort prononcée par la cour d'assises de la Diôme contre Bayon, le meurtrier de M. Lobanski, sera commuée en celle des travaux forcés. Voilb des actes de l'autorité souveraine qui ne peuvent que réjouir les partisans de la suppression de la peine de mort, mais qui ne doivent rassurer que médiocrement les populations. A propos do procès de Bayon, on me raconte que le docteur Lubacski, père de I* victime, était b Valence pendant les débats, qu'il a dû suivre évidemmeot avec ou triste intéiêt. Ce qu'il y a de singulier, c'est qu'il était ur> ardent abolitioniste et qu'il l'est eucore, même après la malheureuse 60 de sou fils. Le docteur Lubauski est on véritable Spartiate. PILUiES ET ONGUENT HOLLOWAÏ. l/ydropiue et jambee enflée». Les différentes sortes d*hytlrtipisies qu'elles soient venteuses ou aqueuses, proviennent de qnel- qu'obstructiou de la libre circulation, i travers les v:iisst*;rur sanguins on lymphatiques, ou d'inflammation de quelque-, parties &écréloires. Les fameuses Médecines Holloway dont l'eflicaeilé uè saurait être trop exagérée, agisseut directement sur le sang, les absorbants el les sécrétions, avec un tel pou voir, qu'aucuue hydropisie, quelqu'invetérée qu'elle «oit, lie peut loug-temps lui résister Elles régularisent et purifient eu même temps, la circulation du sang. Elles rejettent tout ce qui est morbide, ou nuisible et régénèrent complètement chaque fonction; enfin elles sont toutes puissantes pour faite le bi.n sausjamas pouvoir faire de mal. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3